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La java du 27 !

Il paraît que ce 27, c’est la Fête de la Fédération.
Laquelle ? Il y en a déjà un paquet, avec les ligues, les clubs, les sociétés philanthropiques et harmoniques, sans compter la grande : la Belgique Fédérale !
C’est la Fédé Wallonie-Bruxelles, pardi, pour faire pièce à la flamandisation de la Belgique.
Ce bidule inventé par les élites namuroises ajoute une pièce d’un puzzle complet. C’est-à-dire qu’on ne sait où la mettre.
D’autant qu’on n’a rien à voir dans la gestion de Bruxelles et vice versa.
Ce sont les abonnés au club Lorraine qui ont inventé ce patriotisme supplémentaire, aux nombreux patriotismes dont la Belgique est farcie.
Si bien qu’en Wallonie, les patriotismes s’annulent. Le Wallon est devenu franchement apatride, un vrai sujet d’études : les autochtones virent allochtones ! Milquet en est toute saisie.
Les fédéraux sont au nombre de quatre, peut-être cinq : Di Rupo, Demotte, Marcourt, Reynders (ce n’est plus sûr) et Javaux.
Cinq pour faire une Fédération, ce n’est pas beaucoup.
Pourtant, ce n’est pas faute que ces cinq-là n’aient pas suffisamment de moyens. Fêtes avec feu d’artifices, sigle dessiné par un Lambert Lombard moderne, statuts, règles et cadres divers, tout ça fonctionne avec quelques avocats payés par les cinq, pour porter au plus haut le patriotisme fédéré.
En attendant, le patriotisme wallon ne dépasse pas l’estrade sur laquelle les élites forment des figures. En 1900, on appelait ça des tableaux.
On ne forge pas une Nation à coups d’injonctions.
Il faut se méfier de ceux qui crient « Honneur…Patrie ». Ce sont en général des gens qui ont quelque chose à cacher.
Par exemple si Marcourt sort le couplet de la Patrie et de l’effort nécessaire vendredi, c’est qu’il aura complètement échoué dans la négociation avec Mittal.
En, vrai, on le sait déjà à l’avance.
La Fédération Wallonie-Bruxelles est entre de bonnes mains, en ce sens qu’elles ratent tout.
La bonne main tient le drapeau. Elle est là pour rassurer, alors qu’elle inquiète la majorité des Fédérés wallons. C’est la main de ma sœur qui frappe à la porte du bureau d’évaluation du FOREM.

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Comme dans la guerre de Sécession, le Sud ramasse la pâtée. De Wever, la casquette du général Grant vissée sur la tête est le vainqueur présupposé de la « War of Northern Aggression ».
On aurait pu trouver autre chose. La Communauté française fait trop école laïque à deux balles, la Fédération du Chose la dépasse pour faire ringard à un point que Demotte n’imagine pas. Du reste Demotte n’imagine jamais rien. C’est le propre des grands hommes (Di Rupo) de laisser des médiocres en sentinelles dans les places fortes qu’ils quittent sans avoir vraiment décidé de les quitter.
Et surtout qu’on ne nous dévisse plus la tête avec les retours à l’histoire… Charlier Jambe-de-bois, la Muette de Portici et toutes les légendes qui font qu’on a cinq directions, un tas de fédérations, une pléthore d’avocats, je ne sais plus combien de parlement et toujours… un raton laveur sous la défroque des gouverneurs de province, plus inutiles que jamais, mais encore là pour nous sucer la moelle jusqu’au dernier centime.
Basta, qu’on donne les clés de la Belgique à De Wever et qu’on aille se rattacher ailleurs.
Par exemple avec le Luxembourg. Le Grand Duché n’a pas de dettes, la banque y a bonne réputation et la grosse qui la dirige avec son grand-duc, a l’air de sortir tout droit d’une Friture, vendeuse de frites-moules !
Ils sont déjà à 7 ou 8 pour diriger les gens depuis le pont Adolphe. On se débarrasserait de Marcourt et de la réincarnation de Jacques Dufilhot : Demotte.
On les voit bien ouvriers saisonniers aux vendanges du vin de Moselle, à condition de ne pas tenir de discours aux grappes. Ils seraient capables de surir le raisin !

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