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Avoir des lettres pour s’en servir.

A propos des petits personnels dont l’écriture est le passe-temps ou le gagne pain, une jeune romancière anglaise traduit bien une pensée générale informulée, mais si empreinte de vérité que je vous la livre in extenso. Je le fais d’autant plus volontiers que venant d’une femme et d’une contemporaine, elle rompt avec la tradition de la langue de bois qui fleurit partout depuis que tout le monde sait que tout le monde ment.
C’est l’occasion qui m’est offerte de présenter une auteure de moins de quarante ans signifiant au passage que je ne puise pas mes exemples systématiquement dans le passé.

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« Ne fais jamais, au grand jamais, confiance à un homme qui travaille avec sa tête toute la journée, bricole la ponctuation et introduit son imagination au plus profond des propositions chaudes et humides… Je devrais te dire qu’ils veulent toujours se montrer spirituels, polysyllabiques et cultivés, amusants, charmeurs, délicats, sains, mondains, mais ce qu’ils veulent surtout, c’est avoir ton fond de culotte en travers de la gueule pendant qu’ils t’enculent sans même se rappeler ton nom »

Romancière et nouvelliste, A(lison) L(ouise) Kennedy est née en Ecosse, en 1965.
Son dernier roman, Un besoin absolu, est paru en avril 2003.

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