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Blog et théâtre classique.

LE JOUR N’EST PAS PLUS PUR QUE LE FOND DE MON CŒUR
(Ce vers, un des plus réussis de la Langue française, est tiré de Phèdre, acte IV, scène 2 : Hippolyte à Thésée)

L’imaginaire amoureux du théâtre classique : Corneille et Racine.

Par Richard III

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L’amour dans le théâtre classique pose déjà la question de la relation amoureuse de façon moderne et libérée. Les femmes qui ont souffert longtemps du décalage entre le discours amoureux des poètes, notamment ceux de la Pléiade, et la réalité du droit, libèrent leur cœur plutôt librement dans le théâtre de Corneille et de Racine. C’est que ces auteurs mettent en scène des personnes de qualités, des reines, des princesses, bien au-dessus de la loi des prêtres et des hommes, et ne relevant que du fait du Prince. Cette émancipation avant la lettre existait dès le Haut Moyen Age.
On en trouve l’illustration dans les épisodes sanglants de la lutte de deux femmes pour le pouvoir : Brunehaut et Frédégonde.
Nous ne remonterons pas aux civilisations gréco-romaines dont sont issus la plupart des arguments de nos deux dramaturges. Les exemples sont à foison et n’ont pas besoin de commentaire.
Notre intention n’est pas tant de montrer les hardiesses du théâtre classique, mais de dépeindre les sentiments amoureux de leurs héroïnes qui transcendent peut-être davantage chez Racine que chez Corneille, les relations entre les sexes.

Suit une monographie de dix-huit pages avec des citations extraites de Pierre Corneille :
Attila (1667) ; Rodogune (1645) ; Le Cid ;
de Jean Racine : Britannicus (1669) ; Iphigénie (1674) ; Bérénice (1670) ; Phèdre (1677) ;
et une conclusion, à la disposition d’un lecteur intéressé qui m’en ferait une demande motivée.

Le blog est un moyen d’expression moderne fort peu exploré dans toutes ses possibilités. Il touche un public varié sur des sujets qui peuvent sortir sans dommage du nombrilisme ou de la simple rigolade.
Ce qui ne veut pas dire qu’une critique libre et le dénigrement d’une société qui le mérite ne soient pas jubilatoires pour le bloggueur et son lecteur. Au contraire. Dire ce qu’on pense est un plaisir dangereux mais trop vif pour que j’y renonce un jour, malgré l’étonnant appauvrissement de l’opinion au profit du seul intérêt de l’argent.
Notre époque formaliste n’est émancipée qu’en apparence. Elle a le plus grand besoin de bouffons.
Aussi m’y efforcerai-je.

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