Vespasien manquait dodorat. Largent sent la merde !
Décidément, si ça flotte encore, ça tangue drôlement sur le morutier du Mouvement Réformateur.
Dici à ce quon apprenne pire encore, il serait sage davancer la date des élections.
Jean Gol aurait mieux fait de rester trotskiste plutôt que de lancer son bateau ivre dans laventure libérale.
Le dernier transfuge, le sieur Fournaux, a mis dans le mille du premier coup, à peine installé, le voilà une star. Sa dernière exposition en son castel communal de Dinant na pas vraiment été une réussite. On ne sest pas déplacé en masse pour sébaubir devant ses déclarations dimpôt. Cest bien la première fois quon voit un artiste exposer ses crayonnés sur les formulaires de lAdministration des Finances !
Pour Michel, je ne vois quune solution, demander son transfert au cdH.
Quoique ?
Peut-être, au contraire, ces avatars seront-ils de nature à décider plus dun de voter libéral ?
Cest pour la clientèle de ce parti une sérieuse garantie délire des experts fiscaux.
Par ces temps de faillites, voilà quand même des surdoués de lardoise qui ont des références pour des sauvetages in extremis.
Vous me direz : belle mentalité pour des élus de la Nation. Cest oublier quils ne sont élus que par leurs supporters.
Qui sont-ils ?
A part quelques égarés du système, amoureux des belles théories et demeurés du contrat social, les autres doivent connaître à fond les procédures, les huissiers, les saisies différées et les arrangements à lamiable. Ils se sont peints en bleu plus pour la grandeur de leur surface de vente que celle de la Nation.
Il doit bien y avoir quelques comptes courants en délicatesses qui requièrent toute la sage compréhension des vaillants défenseurs de lentreprise.
On avait oublié le poujadisme des « jeunesses » réformatrices et le vieux fond anti-social de la petite et moyenne entreprises, refuge contestataire et bastion des radicaux de droite.
Dans la prochaine formation socialo-libérale, on verrait bien Ducarme ou Fournaux aux Finances.
On se souvient des incantations de Michel à lencontre des partis PS et Social Chrétien de lépoque à propos de « leur rage taxatoire ».
On comprend mieux aujourdhui pourquoi.