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Le silence de la pudeur…

- Ça fait longtemps qu’on n’en a plus parlé !
- De quoi ?
- Justement, ça fait tellement longtemps, que je ne sais plus de quoi.
- C’est surtout parce que Richard III en a abusé.
- Il paraît que ce n’est pas convenable.
- On te l’a dit ?
- Parfois.
- Et tu en as tenu compte ?
- Non.

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- Pourquoi ?
- Parce que c’est toujours le même qui s’offusque.
- Les autres ?
- Ils s’en foutent. Même que c’est plutôt bien reçu.
- Comment le sais-tu ?
-Parce qu’ils ne m’en parlent jamais.
- Il n’y a donc que lui qui…
- Oui.
- Et pourquoi tu n’en passes plus ?
- C’est une question que je me suis posée.
- Et alors ?
- On ne peut pas en mettre partout. Surtout si le sujet ne s’y prête pas.
- Lequel par exemple ?
- « La bourse où la vie », je n’en voyais pas la nécessité.
- Et dans « où va-t-on » ?
- On ne voit que des visages.
- Oui, mais ils sont éloquents.
- Cela dépend ce que l’on cache…
- En mettre, ça aide à la lecture.
- Oui. On a l’œil qui se repose.

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- C’est agréable de faire une pose.
- Le tout c’est d’avoir un sujet qui s’y prête.
- Ils s’y prêtent tous.
- N’exagère pas.
- Parfaitement.
- Tu saurais le prouver ?
- Je ne vais tout de même pas pour mes lecteurs…
- Quoi tes lecteurs ?
- Faire l’éloge des trois points de suspension !

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