Bouillon de courges au PS
Sport magazine - Brudi Polair, vous êtes à la fois président du PS en Wallonie et des Travaillistes à Londres, comment cela est-il possible ?
Bruni Polair - Cest une longue histoire, mademoiselle Pêche Line. Mes parents étaient à Pavie pour un match de tennis, lorsque mon père fut enlevé, on le sut par la suite, par le professeur Bourne Otite, généticien.
La Meuse-La Lanterne – Pavie pour un tennis !
Brudi Polair – A la même heure un touriste anglais subissait le même sort.
LAuto-Journal – Une maffia pour rançonner les touristes ?
Brudi Polair – Pas tout à fait. Celui qui allait devenir mon père fut libéré à la condition quil laissât quelques gouttes de son sperme dans un flacon de laboratoire.
Femmes daujourdhui – Je suppose quil en fut de même du touriste anglais ?
Brudi Polair – Nous nen avons quune preuve indirecte par une religieuse qui nous montra le coup du tronc qui servit de réceptacle.
Télé7jours – Que nous publiâmes sous le titre : Mon cœur est un violon.
Brudi Polair – On apprit que le professeur Bourne Otite fut accusé des séquestrations mais ne fut jamais condamné faute de preuve.
Le magazine du hard – Cela ne dit pas si votre père était au bout, pour que sa femme fît mander un prêtre ?
Brudi Polair – Ma mère eut tellement peur quelle fit des syncopes et dut séjourner à lhôpital. Et pas dans nimporte lequel. Elle fut hébergée à proximité des laboratoires du professeur Bourne Otite !
Vedettes – Elle craignait son mot de guichet ?
Brudi Polair – Neuf mois plus tard, je vis le jour. Bourne Otite avait fécondé un ovule avec un spermatozoïde de mon père jumelé à celui de lAnglais !.
Nature – Quest-ce qui vous fait croire que vous êtes le fruit dun spermatozoïde modifié par le professeur Bourne Otite ?
Brudi Polair – A un an je parlais couramment langlais. A deux ans, je connaissais toutes les règles du cricket et enfin à cinq, ma mère me surprit en train de mettre de la confiture à lorange sur un steak.
Vlan – Il faut bien du courage pour arriver au but…
Brudi Polair – Etonné de la précocité de mon amour pour lAngleterre, mon père entreprit des recherches afin de retrouver lAnglais de Pavie. Je lui ressemblais comme deux gouttes deau.
Tiercé magazine – Voilà qui complique les choses.
Brudi Polair – Mon père crut que lAnglais lavait fait cocu. Mais comme il était centriste, prudent et peu sensible à la fantaisie, il fit procéder à une analyse dADN sur ma personne. Javais un ADN semblable au sien mais couplé avec lADN de lAnglais ! Une gémellité rarissime.
Publi-hebdo – Une belle thèse !
BP – Absolument. Mon père en conclut logiquement que Clotilde, ma mère, avait été ensemencée la nuit à hôpital de Pavie à linsu de son plein gré…
Le Soir illustré – Vous êtes un kid déprouvette ?
Brudi Polair – Absolument. Lorsque mes parents moururent, je voulus savoir ce quétait devenu mon père anglais. Il était mort aussi, mais sa veuve ajouta mon quart à son dû. Le défunt avait été du Labour, comme mon père avait été du PS.
Le Petit Montois illustré - La projection narcissique de soi-même sur lenfant systématise le mythe de lenfant parfait.
Brudi Polair – Je suis un militant socialiste modéré et réformisme, adapté à calquer mon comportement sur lopinion la plus répandue et par conséquent propice à dégager le plus grand nombre de voix aux élections.
Europe Magazine – Un bon président, en quelque sorte…
Brudi Polair – Un militant qui cherche les sources du bonheur.
Le bulletin de défense des habitants de Pierreuse – Vous le devez à quoi ?
Brudi Polair – A ma double hérédité et ensuite à mon inhibition idéologique.
La Gazette de Liège – Vous seriez un président sans idéologie ?
Brudi Polair – Cest très répandu à gauche. Louis VI fit bien brancher Montlhéry !
Le courrier de lEscaut – Et en Angleterre, cela se passe bien ?
Brudi Polair – Encore mieux quen Belgique. Les Anglais boivent le thé à quatre heures de laprès-midi et la Reine chasse les biches à grands coups de bottes.
Le Bulletin de la vie wallonne – La travailleuse anglaise ne rougit pas dun cal fécond.
Brudi Polair - Nous admirons trop le factum du recteur pour être vraiment de gauche en Belgique.