Un Anschluss passe…
Blitzkrieg place Saint-Pierre rondement mené lors de la messe solennelle devant 350.000
fanatiques de Benoît XVI. Le Polonais navait pas la manière et le sens de lorganisation. On sent chez Ratzinger, sous le sourire figé du leader, ce que léglise attendait sans loser pouvoir dire : la fermeté du chef et lorganisation allemande !
Après la célébration sur une musique de Bach – quoique musicien allemand - nous eussions préféré pour lauthenticité un extrait de lAnneau du Nibelung du regretté Richard Wagner – les Einsatzgruppen ont entouré la FIAT blindée (il fallait bien sacrifier à lAlliance de lAxe et laisser la Mercedes au garage) pour faire une tournée dinspection du Chef dans le bruit des tambours et des vivats, autour de la place. La garde rapprochée Schutz Staffel dissoute en 1945 avait été remplacée par la garde suisse dont on sait le dévouement.
Les fidèles, moins nombreux que pour les obsèques du chef disparu, étaient cependant plus sûrs que ceux de Jean-Paul II, puisque Benoît XVI navait pas jugé utile de rester sous la protection de la coupole de son panzer, mais, au contraire, avait exposé sa personne à ladmiration de ses partisans. On sentait le Mauser gonfler la veste noire de la politzei de sa garde personnelle inquiète depuis les attentats du 20 juillet 1944 et du 13 mai 1981.
Dans son discours, Benoît XVI Ratzinger a sommé ses partisans de ne pas avoir peur dans la certitude dune solution finale rassemblant autour de sa personne tous les fidèles de son combat. « Nayez pas peur du Christ! Il nenlève rien et donne tout. » a-t-il scandé à une foule électrisée les bras tendus vers lui. Les uns montrant leurs enfants, les autres, le visage extasié, exposaient à la bénédiction du leader les décorations et les drapeaux.
Tandis que les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnaient à la volée, comme jadis celles de Vienne à lAnschluss, le blindé rentrait à la caserne par le blockhaus des Suisses.
On craignit un moment que les barrières en ersatz daluminium ne se rompissent, mais la foule disciplinée eut à cœur de ne pas saboter le matériel.
Une quarantaine de dirigeants étrangers assistaient à la cérémonie, lEspagne en souvenir de Guernica, un membre de la famille de Léopold III, etc. Seule la France nayant plus son maréchal, décédé à lîle dYeux, avait délégué son ambassadeur auprès du Saint-Siège, dont la ressemblance avec Pierre Laval était frappante. Le métropolite Kirill, ministre du patriarcat des orthodoxes de Moscou avait apporté la clé de Leningrad en signe de réconciliation.
En souvenir de son service dans la Luftwaffe le chef regardait souvent du côté du ciel. Mais, les temps avaient changé et ni Heinkel, ni Messerschmitt ne lâcha dans son sillage les fumées blanches et jaunes du conclave et du fanion personnel du chef.
Enfin, brièvement, le chef, tutoyant à titre personnel le Très-Haut, lexhorta pour quil ny ait quun seul pasteur et quun seul troupeau. « Ne permets pas que ton filet se déchire et aide nous à être des serviteurs de lunité », a-t-il demandé en allusion à des filets de camouflage de son Unité de la FLAG de 1945 et de lhéroïque résistance de celle-ci.
Il se souvenait sans doute des espoirs quavaient suscités les Vergeltungswaffe de von Braun.
Mais, cest sans nul esprit de revanche quil reçut le pallium qui dorénavant remplacera lautre insigne trop voyant.
Benoît XVI ouvrit son homélie par un hommage à son prédécesseur Jean Paul II accompagné dans lau-delà par le cortège des saints de tous les siècles, dont certains sont issus dOustachis et furent souvent des Alliés fidèles aux forces de lOrdre.
Toutes les évocations à Jean Paul II étaient saluées par des cris et des chants patriotiques.
Le pape ensuite décrivit lhumanité comme une brebis perdue dans le désert de Libye, lorsque lAfrika Corps abandonna au protestantisme britannique les quelques arpents de sable que Rommel tenta darracher à la rapacité des pétroliers.
« Mais Dieu ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de lhomme et à lédification dune société plus juste », sécria-t-il en parlant des certitudes de son combat et sa volonté dannexer les autres religions.
Mal à laise dans le contact avec les foules, Ratzinger a encore beaucoup à apprendre de ses illustres prédécesseurs. Il reçut douze personnes, en mémoire des douze apôtres, représentant lEglise toute entière: trois cardinaux, un évêque, un prêtre, un diacre, un religieux, une religieuse, un couple marié et deux enfants, pas plus. Il obtint ensuite de lassistance son Lebensraum en souvenir des hauteurs de Berchtesgaden doù une grande Nation faillit dominer le monde.
Aux dernières nouvelles ont apprend que la LICRA na pas encore porté plainte.