Dieu est Américain !
Fin de lété, voilà que les Américains doutent de Georges Bush ! Le Président se serait-il trompé dans sa croisade en Irak ? Pourtant, il a écouté la voix de Dieu, à ce quil nous a dit.
Dieu éminemment américanophile et absolument daccord sur le caractère démocratique des troupes US massées en Irak, si lon en croit ceux qui sont allés Linterviewer à Crawford, au Texas dans le ranch des Bush, où Il a sa chambre à lannée.
-Vous est-il arrivé de douter de dobeliou, Monseigneur ?
-Condoleezza a les plus belles jambes de la diplomatie américaine, vous ne trouvez pas ?
-Vous ne répondez pas à ma question !
-Depuis quand Dieu doit-il répondre aux questions du New York Times ?
-Est-ce que vous êtes pour la mondialisation du commerce ?
-Les profits venant du golf en légère baisse, il serait temps que Je procède à quelques apparitions.
-Vous voulez dire le golfe ?
-Non. Je parle de Tiger Woods, javais fait un pari avec dAquin que jai perdu...
-Cest pourquoi Vous avez souhaité nous voir ?
-Pas du tout. Je souhaitais vous rencontrer afin que vous me donniez des nouvelles de Dobeliou.
-Mais vous êtes dans son ranch invité avec mademoiselle Rice et Donald Rumsfeld.
-Oui, mais le Président a disparu !
-Mais, Monseigneur, il était là il y a cinq minutes !
-Je parle du vrai… vous ne pouvez pas comprendre.
-Comment, celui quon a vu ?
-Nous avons dû remplacer Bush en dernière minute. Celui-ci est en réalité une des nombreuses doublures que jutilise pour les grands de ce monde…
-Et alors, avec Laura Votre doublure ?
-Cest ce qui minquiète. Elle maccueille le matin plus tard que dhabitude, les yeux cernés, la mine défaite mais lair heureux. Devant Moi, ils se tiennent la main. Comme Je vois tout, dès que je suis le dos tourné, il sen passe des choses dans ce ranch !...
-Puisque Vous voyez tout, où serait le vrai Bush ?
-A la concurrence, peut-être ?
-A la concurrence ?
-Oui. Cest une explication. Je contrôle tous ceux qui croient en moi et qui Maiment. Les autres méchappent.
-Le démon se serait emparé de lui ?
-Non. Le démon nous le contrôlons. Voilà 50 ans que nous lavons laissé se débrouiller avec la démocratie libérale. Il sest fait prendre à son propre piège, à Silicon Valley où il est en train de faire faillite.
-Alors qui ?
-Dobeliou est un impulsif. Il sest voulu intégriste. Je nai rien dit. Peut-être aura-t-il été trop exigeant avec lui-même Il est probablement en visite au Pakistan.
-Au Pakistan ?
-Oui. Au ranch de Ben Laden.
-Je ne comprends pas. Ben Laden serait un autre Dieu ?
-Non. Mais un prophète den face. Vous voyez ce que je veux dire ?
-Un employé dAllah ? Et contre Allah, vous ne pouvez rien faire ?
-Nous avons des accords. Nous nous partageons les territoires. Mais, entre collègues la confiance nexiste pas. Il Me chipe des fidèles. Jai dû rappeler Jean-Paul, il perdait de la clientèle… Le bilan nest pas fameux. Heureusement que jai une vie privée pour me distraire après le bureau.
-En ce moment ?
-Je dois dire, ça marche pas mal Condoleezza et moi. Cette femme fait des miracles…
-Pas étonnant puisque Vous êtes là !
-Je veux dire des miracles de son corps.
-Parce que Vous… et elle ?
-Cest la seule chose qui me retienne au ranch !... Je me demande si…
-Vous Vous demandez si…
-Une Noire, future présidente des Etats-Unis, ce ne serait pas la meilleure de lannée !
-Je peux donner le scoop à mon journal ?
-Oui. Mais ne dites pas que cest Moi qui vous lai dit.
-Vous pensez que Dobeliou est irrécupérable ?
-Je vais greffer le sens du devoir à son sosie. Après, je marrangerai avec Donald Rumsfeld.
-Et si Bush avait infiltré Al-Qaida, pour toucher la prime de la capture de Ben Laden ?
-Cest possible, dautant quil a le droit canon pour lui !