Femmes... je vous aime.
En mettant en scène des personnages que je rencontre dans la rue ou que jimagine, jai bien conscience que cest presque toujours une réflexion qui part dun univers masculin. Cela créerait peut-être limpression que cest un misogyne qui se défoule derrière le paravent commode de lironie et qui unilatéralement se place du côté des hommes pour dénoncer leurs faiblesses mais aussi leur victimisation par lunivers féminin.
Cette vision, minsupporte.
Ayant toujours été du côté du plus faible, du plus meurtri, du plus exploité, qui ne voit dans cette confrontation des sexes que lhomme a le plus beau rôle ? Dans tous les domaines, il affirme une supériorité dautant plus imbécile que cest lui qui la décrétée depuis la nuit des temps, et ce du point de vue religieux ou, simplement, du point de vue sociétal.
Et quaille directement pourrir dans les culs de basses fosses de la mémoire, le premier prêtre scélérat qui inventa au seul bénéfice des gens de son espèce, laxiologie de limpureté de la femme et de son incapacité à être légale de lhomme.
Où ce sinistre a-t-il été puisé cette loi soi-disant divine et qui nest que la catharsis intéressée de tous les détenteurs du savoir et faiseurs des dieux.
De toutes les religions actuelles, quoique aucune ne soit à mettre en-dehors des autres, celle qui les dépasse en bêtise et parfois en horreur, cest la religion musulmane. Cest quen plus dêtre fortement inégalitaire entre les sexes, elle sappuie sur des traditions arabes qui ne sont pas mal non plus dans le genre. Elle rejoint presque lépouvantable tradition de lexcision chez certains groupes humains dans la phénoménale abjection que peuvent atteindre des lois dictées aux critères des fantasmes masculins, et que parfois, des malheureuses subjuguées reprennent à leur compte dans une criminelle complicité avec les mâles contre leurs enfants.
A cette race incongrue de fauteurs de désordre et dinjustice, quils soient pogonophores, encapuchonnés, enfroqués ou défroqués, en soutane, en djellaba ou abaya, en chapeau noir et tresses rituelles, en col romain, en pacoul, coiffés roualeh ou tonsurés… ithyphalliques sournois, latitudinaires à sens unique, manducateurs des dieux à leur image, messieurs de tous les clergés de la terre, je vous emmerde et vive la laïcité.
Reste à en découdre avec les suiveurs de cette race infâme, les petits cons et les machos, fort empêchés par les courtes vues quils projettent de sinscrire dans les études des courants religieux, mais fort aises den percevoir les avantages pour leurs petits personnes sacralisées par leurs queues.
Je leur dirai que linégalité sexuelle reste le scandale dominant de la société mondiale. Laccès à lécole, labsolu mépris du travail des femmes mal payées (quand elles le sont), premières fermières au monde à soccuper du bétail, à tirer leau de la rivière et à pourvoir le foyer des nourritures nécessaires, tandis que lhomme sencourt attraper le Sida quil rapportera – cest sa seule fidélité – à son épouse, la voilà la condition de la femme dans les pays dAfrique, dAsie ou dAmérique et même parfois dEurope, pour ce tiers monde dont les pays riches disent quils sen occupent, pour ny préserver que leurs intérêts sur les terrains dexploitation.
Et chez nous, dans ce bourgeoisisme lénifiant fin de règne ?
Linégalité reste flagrante au niveau politique. Trop peu de femmes accèdent aux tribunes à effets de manchettes Quoique la Belgique ne soit pas à la traîne dans cette marche à légalité. Mais la violence sexuelle, par contre, est tout aussi silencieuse et active dans les ménages, dans la vie active et sur les lieux de plaisirs et de délassements que dans les autres pays à économie libérale de lEurope. Cest la violation des droits humains la plus répandue et la plus tolérée (rapport des Nations Unies).
Une femme sur cinq sera au cours de sa vie, victime dun viol ou dune tentative de viol. La violence tue ou rend infirmes autant de femmes entre 15 et 44 ans que le cancer.
Pas que les gays de Philadelphie qui ont péri du Sida avant les trithérapies. Désormais cest aussi une maladie de la femme avec une égalité produite principalement par les rapports dans le mariage, par transmission de lhomme à la femme, et non linverse, sauf de rares exceptions.
Et on passe sur le trafic dêtres humains, principalement des femmes, avec entre 600.000 et 800.000 êtres humains ainsi achetés, vendus, troqués, battus, violés, exploités, marchandisés par des exploitants, souteneurs, patrons dindustrie, principalement des hommes, et ce chaque année..
Un demi million de mères meurt en grossesse faute de soins et dans des avortements pratiqués de façon dangereuse.
On sarrête là. La liste est longue.
Lupus est homo homini pourrait de nos jour être remplacé par une formule plus adéquate : lhomme est un loup pour la femme.
Jespère que vous nen doutiez pas avant de lire ceci.
Cela ne mempêchera pas dès demain de retrouver lambiance vantarde et prétentieuse de nos contemporains dans laquelle je minscris et pas toujours en archange vengeur de la femme, je lavoue, en phénoménologue de quartier, plutôt… prétentieux un jour, humble le lendemain, plus con que méchant… un homme, quoi…