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Effrois dans les sondages.

Ce qui était à redouter arrive sur ses bas bleus. Exit le PS pour cause de voyoucratie, voilà les ardents bidouilleurs du libéralisme classique qui se pointent, sans compter les hyènes d’extrême droite qui accompagnent toujours les convois qui sentent la chair humaine.
Je l’ai écrit dans ce blog il n’y a guère, s’il n’y a plus de gauche en Belgique, il est certain que l’embryon d’une possible gauche ne peut être trouvé que dans les décombres de la gauche caviar et pour le moment caviardée par les viandards de la politique.
Les épisodes actuels de la truanderie carolorégienne, namuroise et même montoise ne prêchent pourtant pas pour l’arrêt de la descente en flèche des amis de van Cauwenberghe, mais aussi, hélas, de Di Rupo,.
On voit bien que le récent sondage postposé de publication par la RTBf sur Charleroi plonge le PS dans une sorte de séisme dont le MR tire profit. Et que si ce sondage se révélait aussi négatif pour l‘ensemble des communes de Wallonie, il se pourrait que Gros QI soit le président de la plus forte déculottée du PS de toute l’après-guerre, ce qui pour les gens, comme Laurette Onkelinx, qui ne tarissent pas d’éloges sur le génie montois, constituent un désaveu complet de leur flair politique.
C’est donc ce jeudi que la RTBf convoquera Van Gompel, Chastel, Salvi et Nollet, le quatuor représentatif du panel politique carolorégien pour un tour de table instructif. A moins que l’enjeu dépassant la ville, les pointures au destin national ne soient présentes ?
Les Belges seraient-ils plus vertueux qu’on le pense ? C’est que le capitalisme ambiant, qui est en lui-même la plus belle escroquerie du XXIme siècle, ne prépare pas tout spécialement le citoyen à faire assaut de vertus.
Si le crime ne paie pas toujours, il se pourrait que la logique venant aux masses, celles-ci ne découvrent dans l’imposture du MR bien plus de criminalité en germes que dans le PS.
C’est qu’au PS, ce ne sont que les fous de pouvoir et les carriéristes qui sont en cause. Au MR c’est toute l’idéologie libérale qui n’est qu’une pourriture sans nom, que des hommes et des femmes défendent, devenant ainsi les instigateurs et les initiateurs de cette pourriture.
On voit immédiatement la différence.
Elle n’apparaissait plus guère en ces temps de centrisme exacerbé. Elle saute aux yeux immédiatement dès que l’alternative de changement propulse un MR cent fois plus souillé de sang et de merde que n’importe quel autre parti.
Cela n’enlève rien à la fièvre collaborationniste qui a pris les dirigeants du PS dès qu’ils ont senti tout le parti qu’ils pouvaient tirer en places, profits et pouvoirs de cette société corrompue jusqu’à l’os. Ce serait une faute que d’abandonner à la merci des arrivistes, toute une population exploitée doublement par le libéralisme agressif de l’économie et par le faux-semblant d’une gauche qui n’en a plus que le mot.
Il faut donc que le PS survive et qu’une mutation s’y opère. Mais pas celle escomptée par Di Rupo dont la tactique de ses Ateliers du Progrès et sa manière d’installer un homme de main pour faire rapport, n’a pour seul objectif que de sauver sa clientèle et les personnages trop connus qu’il nous balade de législative en législative.

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Non. Il faut, à ce pays et à l’Europe, une véritable gauche incarnée dans un parti qui rompe avec les pratiques du libéralisme. Un parti qui sente les aspirations légitimes des gens et non pas un parti qui flaire l’argent pour réclamer sa part.
Peut-être finalement serait-il bon pour atteindre cet idéal que le PS se dégraisse au point d’être rejeté dans une opposition qui ne serait pas une sale d’attente pour le prochain train, mais pour s’y refaire, retrouver son éthique et son idéal.
Reynders peut craindre un parti de gauche dans une opposition réelle. Il n’a donc pas intérêt à ce que le PS s’affaiblisse trop. La solution pour les libéraux ne peut être que celle des majorités relatives avec d’autres partenaires. Ainsi, chacun, à l‘assiette au beurre, partage et, en même temps, prend sa part. Ce fut le grand tort des prédécesseurs de Di Rupo de préconiser le scénario collaborationniste dont Cools et Spitaels furent les chantres. La faute actuelle de Gros QI est d’en avoir poursuivi les pratiques et ne pas en avoir senti les dangers.
Aujourd’hui, il est trop tard. Le PS va droit au vote sanction.
Sauf si la Justice fait diligence et ne s’intéresse plus à d’autres anomalies, surtout celles des habitations sociales. Alors, il resterait quelques mois pour effacer le désastreux parcours carolo dans la conscience collective.
Dans le cas contraire, même communale, la cure d’opposition pourrait rendre du sang frais à la gauche exsangue.

Commentaires

je trouve tes propos plutôt cynique mais il est clair que dans de nombreuses circonstances il vaut mieux en rire. Permets-moi à cet effet de te faire remarquer que ton analyse de la politique et particulièrement des clivages gauche/droite est d'un simplisme pathétique... les gentils/les méchants, le coeur/le portefeuille, la belle/la bête.... bref, rien de nouveau sous le soleil et toujours la mêm rengaine de gens qui se donnent bonne conscience en votant à gauche et pensant de fait être mieux que les autres... En bref, la solidarité est une très belle valeur au même chef que la liberté. De plus, nul n'a le monopole du coeur... et surement pas les bien-pensants gauchistes (van cau, coeme, spitaels et autres pourritures, je sais que tu adores ce mot)... je te souhaite d'évoluer et de cesser de raisonner en prolo de base ou en petit bourgeois effarouché (qui vote à gauche pcq papa vote à droite) Bien a toi.....

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