Une justice islamique aux quatre cents coups !
Nos ecclésiastiques moyenâgeux renifleurs d’adultères et passionnés d’exorcismes, qui mettaient sous les corps impurs les fagots du bûcher, sont remplacés par des aumôniers qui troussent leurs pantalons en sautant les ornières en chantant « youkeidi youkeida ». Diversification oblige, parfois les porteurs des derniers brandons de la foi se muent en père Gilbert, loubard obsolète et un peu kitsch, mais « sympa ».
L’élocution hachée, le verbe dru, la technique reste efficace pour les repentis, les sans papiers et les stabilisés à la méthadone. Pour les nouvelles catégories d’originaux, la sauce s’allonge à l’eau de la fontaine cléricale.
De n’importe quelle manière, même par recommandation du curé de paroisse, les places à prendre ne le sont dorénavant que par la grâce des partis.
La religion de nos pères n’est plus ce qu’elle était.
Et c’est tant mieux. Elle a assez fait de mal comme cela.
Dixit le bon curé d’Ars, il faut bien aux masochistes les salutaires fessées, les lapidations aux gros cailloux, au nom de l’abstraction que l’homme créa en inventant dieu.
Voilà les remplaçants de Torquemada tout trouvés dans les gugusses des tribunaux islamiques.
On a les prêtres qu’on mérite. Mais se faire juger par les ayatollahs et les mollahs des banlieues de Foujaïrah, un bled puant le dollar du côté des Emirats arabes, c’est de la poisse.
Chahine Abdel Rahmane un pauvre type du Bangladesh et une de ses compatriotes s’étaient « vendus » comme domestiques à une famille du coin. Surpris au lit par le patron, aussitôt déférés devant le tribunal des prêtres, lui se voyait condamné à mort et elle à recevoir cent coups de bâtons.
Une cour d'appel des Emirats arabes a commué en peine de prison suivie de déportation la sentence du baiseur ; mais, la baisée recevra bien ses cent coups de bâtons, avant qu’on ne la réexpédie d’où elle vient, si elle sait encore marcher jusqu’à l’avion après avoir été corrigée par le bourreau islamiste.
A l'instar de l'Arabie saoudite voisine, la justice des Emirats applique la charia, ou loi islamique basée sur le Coran.
Des cas semblables ne sont pas isolés dans ces pays de grande amitié avec la démocratie américaine. L’Europe, elle-même, flirte outrageusement avec les princes du désert. En attendant que les puits se tarissent et que les familles alliées aux dynasties régnantes de ces océans de sable ne se reconvertissent en savetiers du Caire, vendant aux touristes des fausses montres Cartier, il y a encore quelques belles années de collectes d’information sur la barbarie et l’usage que l’on en fait au nom de Dieu.
Après, ces pays inhospitaliers rentreront dans l’anonymat, car ils n’intéresseront plus personne ; si bien que nous n’aurons même plus à connaître des folies furieuses de leurs lois religieuses.
Quelques fins de race enturbannées viendront claquer leurs derniers dollars dans nos casinos, tandis que leurs industriels vendront leurs participations dans nos industries pour une dernière tournée des putes à cent mille dollars la passe.
Et tout sera dit.
Leur moyen âge se refermera comme une huître sur les derniers domestiques et sur les populations de chameliers, dans toute la rigueur d’Allah. Tandis qu’en Europe, les mollahs bien drillés par la soupe occidentale, fomenteront en cachette des complots visant à promouvoir leur Dieu, par rapport au nôtre, comme Oréal dispatche ses produits.
Les femmes de là-bas, momentanément ou pour toujours, étaleront pour nous leur nostalgie dans les hijabs de plus en plus couvrant, au fur et à mesure de la progression de la foi !
Merde ! On a eu toute la peine du monde à se débarrasser de notre moyen âge, et même de manière relativement récente, quand on se souvient de la chape de plomb qui pesait encore sur la jeunesse au début du siècle dernier, pour ne pas à nouveau retomber dans d’autres singeries…
C’est dur de n’être qu’un homme, animal parmi les autres animaux. Mais lui inventer des destins supérieurs et particuliers aux autres espèces, c’est se moquer de l’éthologie !