La femme du prêtre.
Selon les gazettes, un prêtre sur cinq aurait une maîtresse. On ne sait pas ce que font les quatre autres, à moins qu’ils n’attendent leur tour ?
C’est la Magdalénienne Adrie de Jong-Otte qui le dit : 20 % de prêtres fricotent avec des paroissiennes, sans compter les intermittents de l’amour qui ont le cœur artichaut ou la soutane flottante.
Cela fait du monde parmi les mécontents et pourtant l’Eglise a mis ce sujet à l’index. Défense d’en souiller les cucules.
Verboten ! Le pape actuel ne veut pas en entendre là-dessus. Ce n’est pas pour tout de suite que les sacristies s’égayeront des cris du nouveau né du bon pasteur.
Le drame, c’est qu’il y a de moins en moins de candidat au célibat et les vocations sacerdotales se font rares. L’interdit n’a jamais empêché quoi que ce soit, au contraire. Certains prêtres ont levé le voile sur leur vie privée. C’est ainsi qu’il existe aux Philippines une fédération des prêtres mariés. Le président de cette rébellion des pruderies vaticanes est un certain Justino Cabazares. D’après ce chaud partisan de la chose : « deux tiers des 6800 prêtres philippins sont, d’une façon ou de l’autre, concernés par une relation sexuelle. » Que veut-il dire par « d’une façon ou de l’autre » ? Peut-être eût-il pu préciser sa pensée en changeant les termes : « …6.800 prêtres, par devant ou par derrière, sont concernés par une relation sexuelle ». Benoît XVI, lui, est positivement consterné des deux côtés.
Les femmes de prêtres sont en général satisfaites. Un prêtre, ça travaille pas lourd. Il a le temps de songer à se documenter, à parfaire sa technique. Mais, les bénéficiaires des saintes burettes souffriraient de la clandestinité. Certaines même ne veulent plus rien savoir de l’Eglise. Les couples mixtes sont souvent en butte à une crise de la foi.
C’est la « fermeture » des « Maisons » qui est la cause du désordre moral actuel.
A la Belle époque, il y avait même des clandés pour prêtres. Les dames qui y officiaient montraient leurs culs avec bienséance aux chalands des diocèses. Au moment de l’élévation, elles savaient chanter des psaumes, comme celui des filles de Camarés.
C’était si convenable qu’il n’y eût jamais l’ombre d’une réclamation pour abus de la position dominante, quand une ou l’autre péronnelle prenait les choses en mains devant les timidités maladives des jeunes séminaristes.
On savait vivre, alors.
L’époque actuelle a perdu le sens du péché et sa rémission nécessaire. Tout y est plus vulgaire. On ne va pas rendre visite à une paroissienne dans le besoin, aujourd’hui on va tout simplement au claque pour baiser.
Certes cela a le mérite de la franchise, mais la manière n’est pas prisée par l’Eglise qui aime la discrétion et les mots choisis par Bourdaloue pour le dire. D’autant que sans soutane, on voit bien que le bon pasteur a une braguette.
Des dragueurs de la foi en profitent pour refuser le mariage sous prétexte qu’ils sont prêtres.
Tineke Ferwerda a écrit un bouquin sur la question « Sœur Philothea ». Tineke en connaît un bout, vu qu’elle a tenu l’objet du contentieux pendant 35 ans dans une relation clandestine de longue haleine.
C’est que ça dure, une relation avec un homme d’Eglise. C’est du solide. Bon père, courageux, levé dès les matines, le prêtre, s’il ne gagne pas lourd, a des rentrées fixes. Lorsqu’il rompt, c’est du pain et, tempérant, il met toujours de l’eau dans son vin de messe. Le problème, ce sont les enfants. Aux Pays-bas, toujours en avance sur tout le monde, il y a des cas d’avortements dramatiques.
Quant aux fils de pêtre, il n’est pas dit qu’ils reprendront le métier du père. Comme les mineurs et les typographes, la profession se perd. La concurrence est rude. Gourou d’une secte rapporte davantage. A force de s’offrir sur des prie-dieu inconfortables dans des églises non-chauffées, leurs mères sont percluses avant l’âge et c’est à défaut d’encore plaire à d’autres qu’elles sont fidèles à leurs vieux ecclésiastiques.
Si bien que l’association Magdala a envoyé une lettre à Benoît XVI lui demandant d'agir. Evidemment, si le pape convolait en justes noces, il donnerait l’exemple. L’affaire serait entendue. Mais à 78 ans, on n’est plus si vaillant. Et si, par malheur, son épouse allait le tromper avec un Suisse ?
Et si le pape avait un enfant, comme Alexandre Borgia, le fameux Alexandre VI, qui fut père de cinq enfants, dont César Borgia ?
Reste la masturbation comme soins palliatifs. Ce n’est pas drôle !...
Commentaires
pourrais je avoir l'adresse mail et le site de l'Association Magdala
merçi
Postée le: Angel | octobre 23, 2007 09:43 AM
pourrais je avoir l'adresse mail et le site de l'Association Magdala
merçi
Postée le: Angel | octobre 23, 2007 09:44 AM