To have no more ink in the pen.
Nos petits effondrements internes, nos collapsus d’anciens partouzards de l’illusion ne sont jamais si bien révélés que par le monde anglo-saxon. C’est que nous avons un œil braqué sur eux, tandis que l’autre se désespère à contempler nos braguettes d’où le petit oiseau sort de moins en moins souvent.
C’est l’évidence même, les Européens ne bandent plus comme avant, quand la guerre froide ne refroidissait pas les ardeurs. Et que les « encore, c’est bon, continue » de nos partenaires, recevaient le juste retour de nos tumescences, malgré l’acharnement qu’elles mettaient à mal présenter le réceptacle béant de nos désirs.
L’Américain moyen l’avoue sans fausse honte, il en est là aussi. Mais lui au moins, s’efforce à se prémunir des disgrâces d’un abandon malgré la cravache des sens.
Il envisage sérieusement de se pourvoir d’un rostre de bonobo sous une forme baleinée au titane, tandis que les femmes dépensent des fortunes en liposucions et en crèmes hydratantes afin d’appâter le mâle.
Tandis que nous poursuivons inlassablement nos nourritures terrestres à base de graisse et de frites et que nous contemplons d’un œil amorphe le fessier conjoint de plus en plus énorme à écraser de nos étreintes sauvages sur le multispire.
Ces temps-ci, un « Doctor prescrived and medicably supervised » de la testostérone à vous arracher les couilles dans une « hight thérapy » avec 14 % « reduction in weight et body fat », s’étale dans une publicité d’un magazine des familles.
Cette ingénuité américaine, propice au commerce, est rarement utilisée en Europe avec tant de franchise, surtout lorsqu’elle est adjacente au reportage du pape en Turquie.
Voilà au moins qui pose le problème des relations des Chrétiens avec le Moyen-Orient, en même temps qu’est évoqué le mal de chien que le quadragénaire se donne pour sortir au moins une fois de temps en temps une bandaison raisonnable, si l’on peut voir dans l’effort une once de raison.
On se demande où se recrute les playboys des illustrés du cul avec leurs sexes dressés et partant à l’assaut de la tranchée adverse, de ces engins qui laissent rêveur, au point qu’ils seraient derechef interdits dans les lupanars des trente glorieuses de notre jeunesse.
Si j’étais parmi ces fiers à queue, j’irais chez mon employeur, derechef, comparer avec les patients du « Doctor prescrived » et exiger une augmentation de salaire en proportion de la différence.
L’Europe est en retard partout, sauf dans le coup furtif, dans l’affaire mal emmanchée et ratée, dans l’art de le dire et surtout l’art de le faire.
Et si Eufemiano Fuentes, le fameux docteur miracle du foot et des sportifs, pensaient un peu à nous ?
Non pas pour marquer des buts et faire des triples sauts périlleux devant les galeries des supporters, mais seulement pour faire bonne figure durant au moins les dix minutes essentielles à tout équilibre du couple !
Hélas ! la potion magique n’est garantie qu’aux clubs qui paient largement les services du bon docteur. Quant à l’autre faiseur de miracles, notre belge, dénommé par le sport cycliste le docteur Mabuse, le pot belge ne fonctionne que chez les rois de la pédale. Tant mieux pour les gays, tant pis pour les quadras essoufflés des classiques d’un homme et d’une femme.
L’homme européen est donc en déclin. Plus il vit vieux, moins il bande longtemps, sauf exception. Je ne vois pas l’intérêt de cette féminité de l’Est et du Sud envahissante et obnubilée par les épousailles aux impuissants d’Europe. Il doit y avoir un mystère là-dessous ?
A moins que le manque de pression sanguine ne soit compensé par un vice made in France que les Anglo-saxons n’ont jamais pu avoir et qui soit finalement bien supérieur à la crampe généreuse, mais imbécile, et que ce vice soit mondialement connu et apprécié.
-Je ne bande plus, chère madame, mais j’ai des manières…
On ne saurait dire si finalement les vedettes féminines du hard n’aimeraient pas mieux, plutôt que devenir assidues aux crèmes hémorroïdales, se faire un européen rondouillard, le petit jésus en bandoulière, mais vicieux comme une bande de sapajous ?
Que les ithyphalliques notoires se le tiennent pour dit, l’onobèle aura toujours une queue d’une longueur d’avance sur le cerveau, ce qui donne de la matière, mais hélas ! pas de réflexion.
Commentaires
moi j'aime c'est taille et c'est allure vous et belle j'ai 33ans 1m 80 et 82 kg .
vous avez une belle taille
voil mon email: carimitoile@yahoo.fr
bonne sentè ma belle rose ,
Postée le: karim | juin 15, 2007 03:09 PM