Allez-vous rhabiller !
Décidément, il y a un océan d’incompréhension entre ce que nous concevons comme le libre arbitre et la liberté dans le monde musulman là où les ayatollahs sont au pouvoir ou proche du pouvoir, comme au Soudan.
Mais attention, il n’est pas question dans ce constat de nier ce que la civilisation arabe a apporté en occident et dans le monde : la transmission de l’héritage grec, la littérature et la poésie et enfin les mathématiques et l’astronomie.
Il s’agit de dénoncer la chape de plomb qui s’abat sur des populations au nom d’Allah ! Sous le prétexte d’interpréter la pensée de dieu, des religieux tirent les ficelles sur deux tableaux, celui de la société civile et celui de la spiritualité, grâce à la naïveté et à la foi des masses musulmanes.
Que l’on puisse condamner une institutrice à 15 jours de prison puis au bannissement pour avoir appeler Mahomet un ours en peluche dépasse notre entendement. Comme c’est à peine croyable qu’une femme violée soit condamnée au fouet et à la prison en Arabie saoudite !
Ces sentences iniques rejoignent une époque heureusement fort lointaine où nos curés (c’était au XVIIIme siècle) avait fait exécuter le chevalier de la Barre parce qu’il n’avait pas enlever son chapeau au passage du Saint-Sacrement !
Décidément les curetons de tous les pays se ressemblent. Ils ont une drôle de conception de la bonté de leur dieu, de l’amour du prochain et de la mission qu’ils croient avoir.
En Europe, devant le peu de résultat de leurs intrigues et la montée du scepticisme, les religieux de tout poil se sont calmés.
Ailleurs, l’islam reprend le flambeau de la connerie et cela fait des dégâts.
On se rappelle les dessins humoristiques danois, quel foin cela a fait, pour si peu de chose !
Que je sache, le rire est plus ancien que Mahomet et s’il y en a un des deux qui sera détrôné un jour, je ne parie pas un kopeck sur ce chamelier qui peut se vanter d’avoir eu une sacrée réussite sociale.
En attendant, il faut faire avec les gens qui manquent d’humour, qui croient dur comme fer aux « vérités » de l’imam – et c’est leur droit – le malheur, c’est qu’ils veulent nous les faire partager à coups de pieds au derrière, et là je ne suis pas d’accord.
Les agnostiques et les athées intelligents, respectent l’individu à travers sa croyance, même s’ils doutent de son entendement à avaler les couleuvres qu’il avale. La vision chimérique n’est-ce pas une manière d’exorciser la peur de l’inconnu ? Il ne faudrait tout de même pas que les religieux obscurantistes viennent en Europe nous dicter leurs lois. C’est déjà suffisant qu’ils empoisonnent la vie de leurs concitoyens au Soudan, en Iran, en Arabie saoudite ou ailleurs, empêchent les occidentaux qui y séjournent de dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Il ne faudrait pas en plus que les signes avant coureur de la mainmise sur l’esprit des musulmans d’Europe se précisent au point de nous contraindre à domicile.
Nos curés ne la ramènent plus depuis longtemps. Certes, ils sont restés influents. Les mômeries en Belgique sont devenues affaire de caste et de pouvoir, mais enfin, il est permis de rigoler doucement des choses qui relèvent de leur interprétation du monde.
Alors, restons-en là avec l’Islam.
Si cette religion se répand et comble les vides de la catholicité défaillante, c’est parce qu’elle triomphe parmi les populations les plus pauvres et les plus analphabètes au monde. Elle pénètre des populations crédules dont la naïveté s’accommodait jadis du marxisme. Voilà pourquoi, ses progrès sont spectaculaires, une foi succédant à une autre.
Il est à souhaiter avec de la patience et de l’attention, que les populations musulmanes émigrées atteignent à l’esprit critique afin de réfléchir à l’absolutisme de la foi qui veut à tout prix régner sur le temporel, comme il règne sur l’intemporel.
Quant à l'enseignante britannique emprisonnée au Soudan pour atteinte à l'islam, puis graciée par le président Omar el-Béchir et qui finalement a été libérée grâce à la pression amicale de la baronne Sayeeda Warsi et lord Nazir Ahmed, on peut se dire avec Molière « que diable allait-elle faire en cette galère » ?
Quand comprendra-t-on en Europe qu’enseigner des enfants à la manière occidentale dans des pays musulmans est déjà une provocation pour les ignares qui les gouvernent ?
En effet, le pire ennemi de l’obscurantisme religieux n’est-il pas dans le progrès de la connaissance ?
Quand les masses musulmanes seront instruites, les ayatollahs comme nos curés, pourront aller se rhabiller…