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Dati le fléau.

A défaut de la balance complète, la justice en France a déjà son fléau
Dans la magistrature et parmi les avocats du barreau français, on ne parle plus que d’elle : Rachida Dati, la garde des sceaux de Sarko-le-magnifique.
Avec une beurette de la deuxième génération qui a réussi, on se sent mal à l’aise. Comment doit-on marquer son mécontentement quand on n’aime pas ce que fait la personne, sans être soupçonné de racisme ou d’antiféminisme, sinon des deux ?
D’un autre côté, connaissant le système Sarkozy, Rachida n’est que son faire-valoir et l’actuel conflit qui l’oppose à la magistrature n’est pas de son chef, si ce n’est dans la manière, mais uniquement de la sauce présidentielle.
Dès lors, il n’est pas question de racisme ou d’antiféminisme, mais uniquement d’une opposition politique au pouvoir présidentiel.
Reste la manière, qui n’est pas à l’honneur de la dame que l’on dit cassante et méprisante. Il en est souvent ainsi des intrigants qui ont dû s’aplatir devant une série de gens qui détiennent des pouvoirs que l’on veut approcher, conquérir puis dépasser. Il reste un fond d’amertume et en quelque sorte une revanche qui retombe sur les subalternes.
Il n’est pas pire pour un grand patron d’avoir fait ses classes en compagnie d’anciens condisciples que l’on dirige, après s’en être émancipé par une promotion rapide, d’autant plus suspecte.
A en croire les journaux, cette femme mobilise contre elle au point que des magistrats font la grève de la faim, quand d’autres avec des avocats bloquent des palais de justice. A l’intérieur de son ministère, c’est une terreur au verbe tranchant qui bouleverse la paisible réflexion d’un fonctionnariat qui n’a jamais été tant malmené.
Son parcours est étonnant. Elle ne doute de rien, insiste à tous les boutons de sonnette, se précipite sur des gens qu’elle ne connaît que sur la seule réputation qu’ils ont d’après les coupures de journaux, s’entremet, se faufile, devient l’intime du couple Sarkozy, fait briller ses diplômes, même ceux qu’elle n’a pas et se retrouve magistrate, sans avoir fait l’école de la magistrature, ni le concours d’entrée à la fonction.
La voilà garde des sceaux , son ascension est achevée, sans qu’elle ait jamais vraiment fait preuve de sens politique, de diplomatie et de talent de négociatrice.

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Jacques Carrère, magistrat chargé de l’organisation judiciaire, est convoqué fin août par Dati, selon le Canard Enchaîné, elle lui aurait dit : « Vous n’êtes pas fait pour ce boulot, vous le savez? Vous n’êtes pas à la hauteur. » Dehors!
Le 31 août, c’est au tour de Valérie Bonnard, responsable du budget. Pas à la hauteur, non plus. Et la délicieuse appréciation s’agrémente de menaces: « Inutile de revenir lundi, et, si vous l’ouvrez, on se charge de faire savoir que vous êtes une bonne à rien ! »
Début septembre, Dati convoque en urgence le vice-procureur de Nancy, Philippe Nativel, qui a eu le culot de ne pas requérir une peine plancher lors d’une audience, le 27 août. La loi le lui permettait pourtant, mais aucune importance. Affront suprême, il aurait ajouté, ce qu’il nie : « Les magistrats ne sont pas les instruments du pouvoir.” Chez les magistrats, c’est la stupéfaction: la loi veut en effet que « la parole soit libre à l’audience ». L’émotion est telle que Philippe Nativel se rend, le 29 août, à la Chancellerie, accompagné de ses deux supérieurs et de deux membres de l’Union syndicale des magistrats (USM). Il veut s’expliquer. Il va comparaître.
Autour de la table, le directeur des services judiciaires, une greffière et le directeur adjoint de cabinet, Stéphane Noël. « C’était un véritable interrogatoire enregistré par la greffière sur procès-verbal ! Nous étions sidérés. Un vrai procès stalinien », enrage Laurent Bedouet, de l’USM. Les syndicalistes s’énervent: «Nous avons fait un scandale: c’est quoi ce PV ? » Réponse du directeur des services: « Je le transmets à la garde des Sceaux, qui décidera des suites. » Traité en « délinquant », le procureur n’en a même pas eu la copie …
Décidément, Sarkozy aime s’entourer de ministres singuliers, des originaux aux déserteurs d’autres formations politiques, avec quand même des membres de l’UMP qui ont participé à sa campagne électorale, bien entendu.
Espérons que tout cela débouchera un jour sur quelque chose de concret, une réforme que personne ne pourra contester.
Comme c’est parti à la justice, c’est fort mal barré

Commentaires

rachida n'a pas l'etoffe pour représenter la la justice elle n'a pas fait d'etudes de droit ses comportement son honteux pour la france elle est toujours avec sarkozy comme une chienne.

Le cardinal André Vingt-Trois ne l'a point saluée à la basilique Sainte-Clotilde. Elle s'y était rendue étant en campagne pour la mairie du 7e.

Elle était au premier rang, côté allée, la meilleure place. Comment l'a-elle obtenue? Lorsque tu es invité, prend garde à ne pas t'installer à la meilleure place de peur qu'on ne te demande de céder ta place et d'aller au fond avec les fauteurs de maléfices. Il est clair que les oeuvres de Dati laissent à désirer. On ne peut être supppôt de Sa..rkozy, et siéger à la place d'honneur devant l'autel.

Merci pour la sagesse que le Tout-Puissant a placée dans le coeur de certains.


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