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On a notre héros !

Ouf ! On en a un… c'est encore un Guy !
Ainsi fait, il monte un vieux cheval panard, mais il va l’amble. Tiendra-t-il jusqu’à la saint Turibio (le saint calendrier du 23 mars 2008) quand Leterme le montera seul, sans le jockey que les turfistes apprécient ?
On ne sait pas.
Le 23 mars, c’est aussi la mort en 1650 du grammairien Vaugelas, prémonition pour les Francophones ? On verra bien.
Tout le monde loue son propriétaire, l’éleveur-jockey Verhofstadt.
Les temps sont à l’action, pour l’heure les adieux sont encore lointains.
Emballé et pesé le schmilblick va passer à la Chambre et recevoir l’onction du roi.
Malgré les 190 jours de discussion, on ne connaît pas le programme. Peut-être n’en a-t-il pas, ce gouvernement réduit aux acquêts de la dernière chance !
Hier, plein feu sur les « héros » qui pour l’interview n’ont pas toujours réussi à cacher leur sacré caractère.
C’était après le couplet Di Rupo « en toute humilité, il faut tourner la page », tous font : « et allez hop, va pour cette fois… ». C’est qu’ils l’adorent ce pays, après l’avoir tellement secoué que le roi a failli tomber d’une branche…
Pour Didier-l’amer, le PS et le CDH sont en cartel. Ils ont fait échouer l’orange bleue à cause d’un accord préélectoral… Mais oublions les malentendus. Tandis qu’il parlait en souriant, on entendait les dents de Didier Reynders crisser au micro.
Vachement content, le Didier, pourvu qu’il ne nous fasse pas un ulcère avant le 23 mars…
Il est vrai que la coalition asymétrique est bizarroïde. Ça promet des soirées à forte émotion…
Comme on débute dans l’impro, il ne se passera pas une semaine sans qu’un loustic sorte une connerie. Verhofstadt va avoir du boulot.
Question apaisement, de l’autre côté de la frontière, les pointus ne sont pas mal non plus.
Leterme ne pourra jamais pardonner à Verhofstadt d’avoir bricolé un gouvernement en 15 jours, tandis que lui en six mois et deux démissions a mis le pays dans une merde noire.
Une seule unanimité : l’apparition d’un unique CDH dans la galère, Josly Piette, en qualité de ministre du travail.
Méfions-nous de l’unanimité. L’ami Piette est un syndicaliste mondain qui vit sur un grand pied grâce au dévouement des camarades. On sent qu’il n’a pas beaucoup souffert. Il fait partie de ces spécialistes de la condition ouvrière sans en avoir aucune idée, quoique ayant débuté dans le cambouis, mais juste le temps de représenter les camarades.
Il est vrai que les gens de ce petit monde vivent tellement détachés, qu’on se demande s’ils sont de la même planète que nous. Josly est tout le portrait du type qui vient de passer deux heures dans un restaurant huppé, puis qui file en Mercedes déposer sa note de frais à la comptable du syndicat.
Les miraculés de la majorité font déjà la gueule. Dimanche, ils vont écouter le patron ânonner dans les deux langues, un discours de politique générale, sans politique générale. Ce sera une répétition pour le 23 mars.
Réaliser le budget 2008 en équilibre, avec Didier de Liège, l’as du suffrage wallon au Finance, flanqué de son nouveau jouet le carolorégien Olivier Chastel, on est paré. On a bien renfloué le bateau de Brel. A ce qu’on en a vu, la Belgique ne peut pas être pire…
Entre parenthèse, Reynders aurait bien voulu voir le tueur de Rouges du Conseil communal de Charleroi à la tête d’un vrai ministère, c’est le fils Michel qui n’a pas voulu. Ambiance.
Reste que le bon peuple ne la fermera que si le tandem saupoudre les pensions, les allocations sociales et les bas salaires. Ce n’est pas dit. Le croc à Phynances belge donne dix euros à un pauvre, aussitôt il en récupère six ! Le père Ubu n’est pas loin, merdre !...
D’ici la saint Turibio, on aura encore le temps d’entonner quelques couplets patriotiques.
Reste que le cartel PS-CDH n’est pas qu’une caricature. Le MR a quelques raisons…
Il y a du sentimental, là-dessous, Joëlle et Elio… un acte manqué d’amours impossibles.
-Je ne peux pas t’aimer, ma chérie… je suis différent !
Et puis avec les hydres de Mars reviendra Leterme associé à Didier de Liège, exit Verhofstadt…
A moins que les Michel n’assassinent Didier, rival de toujours. Alors, ils pourront dire dans l’étroit couloir des toilettes du Lambermont : « Il est encore plus grand mort que vivant » ou une connerie du genre...

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De toute façon, on sera dans une nouvelle tourmente avec Leterme, le gaffeur ! A moins que Verhofstadt IV rempile ?
Si madame Houart nous refaisait une petite pétition afin de recueillir les cendres de Verhofstadt dans la crypte de Laeken au jour de ses funérailles ?

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