Enceinte !
-Il paraît qu’elle l’est !...
-Non ?
-Si !
-Comment on le sait ?
-Le mariage ultra rapide… la consultation dans une clinique ou d’habitude les stars accouchent. dans l’anonymat…
-Si elles y vont toutes, ce n’est plus de l’anonymat…
-Non. C’est un mannequina, avec défilé et photos réservées.
-Attends que je compte… Ils auraient fait ça le jour de leur rencontre !
-Pourquoi pas ?
-On a un chef gaulois pressé. C’est dans la tradition. L’étalon national…
-Pour une nouvelle, c’en est une.
-A côté de ça, l’élection à Neuilly de l’autre imbécile…
-Lui, il a démissionné.
-Il n’est plus porte-parole ?
-Il l’est resté, mais à titre personnel. Neuilly, c’est fini. Et dire que c’était la ville de son premier amour… Il ne portera plus désormais la parole que de lui-même.
-Comme il n’a jamais eu grand chose à dire…
-Il dira encre moins.
-Comment le chef gaulois va-t-il élever son enfant ?
-Sur le pavois, comme la tradition le veut.
-Je veux dire dans quelle confession ?
-Dans toutes à la fois, et que la meilleure gagne.
-C’est une fine politique…
-Oui, elle est un peu mince.
-Je veux dire intelligente.
-Ce n’est pas ce que disent les sondages.
-Il est en chute libre.
-Et l’heureux événement, il compte pour quoi ?
-C’est pour dans six mois, quand il sera à moins 20 dans les sondages.
-Bien joué. Ainsi, portant son enfant en adoration au peuple, il sera acclamé…
-Et les sondages remonteront.
-Est-ce que ce n’est pas un peu trop poussé la caricature people ?
-Non. C’est une façon moderne de diriger le pays.
-On le dirige vers quelle façon moderne ?
-Ça on ne le sait pas.
-Lui, non plus ne le sait pas.
-Si personne ne le sait, qui sauvera le Pays ?
-Il y a des candidats à la reprise. Nous ne sommes pas sans rien.
-Est-ce qu’un pays peut en reprendre un autre ?
-A quel pays penses-tu ?
-La Suisse.
-Pourquoi la Suisse ?
-Ils reprennent bien nos capitaux.
-Non. Ils ne les reprennent pas. C’est nous qui les y déposons.
-C’est dommage. Si nous étions Suisses, nous aurions eu le référendum…
-Il faut penser à l’avenir. Se battre sur le sol national. Penser à l’enfant qui va naître !
-C’est le sien. Pas le mien.
-Non, Monsieur, c’est celui de la Nation.
-La Nation n’a que des pupilles, pas d’enfants de star.
-Tu crois qu’elle lui donnera le sein ?
-Le sien ?
-Le sein ! Evidemment, elle en a quand même deux, petits, certes, son mari n’est pas grand non plus.
-Du moment qu’elle lui donne le gauche, l’autre je m’en fous…
-Y a pas à dire, la Nation est tombée bien bas.
-A cause de bling-bling ?
-Non, A cause des sondages qui nous font attendre 6 mois un événement qui aurait dû se passer juste avant les élections municipales.
-En effet, c’est pas juste.