L’ami Fritzl.
Un avocat autrichien a résolu le problème de BHV. Par la même occasion, la Belgique sortira bientôt du pétrin communautaire.
Sa solution est quasiment universelle, une sorte de redécouverte de la réalité de l’Homme. Tellement c’était simple, personne n’y avait pensé ! Elle s’applique à tout, colle à tout…
A voir les antagonistes, Leterme, Reynders, Di Rupo, Van Rompuy, et consort, c’était l’évidence même. Elle sautait aux yeux !
Les autres drames s’expliquent de la même manière.
L’as du barreau place les pièces du puzzle sans hésiter. Un paysage tyrolien sous un ciel bleu de 450 morceaux est reformé en 45 secondes !
Les affaires politiques ou judiciaires, après BHV, ne sont plus que de la simple routine.
Vous voulez des exemples et de bien saignants ?
L’affaire Dutroux… Que le phénix Autrichien n’a-t-il vécu Arlon et son tribunal rénové, à l’époque ! L’Affaire fût retombée comme un soufflé !
Les gens ont besoin de comprendre. Sans logique, on ne va pas loin.
Comment imaginer que l’on puisse passer de la gamine de patinoire, à l’horreur complète, sans un hoquet de repentir ?
Même la Martin, viande palpitante au service du mæstro, joue à découvert, ses parties les plus intimes sèchent fibre par fibre au soleil cartésien et à la rigueur conjugués… expliquée son aporie, démontrée son hystérie....
Et Fourniret ?
Faire le tour d’une pareille canaille et de sa conjointe serait de prime abord impossible, tant l’accumulation des signes d’inhumanité rend perplexe. Et pourtant, la méthode autrichienne bien appliquée, le casse-tête devient un jeu, qu’on n’oserait qualifier d’enfant.
Le mutisme démontré et l’impassibilité expliquée, Fourniret n’est plus qu’un pantin diaphane, un trompe-l’œil de l’histoire du crime. On y aurait perçu ses gonades impuissantes au filigrane de ses vices, si leur vue n’en avait été repoussante !
Alors, vous pensez le reste !... billevesées d’accès facile.
La manie qu’ont certaines mères hystériques à congeler leurs nouveaux nés dans les cinq étoiles de la réfrigération divulguée par l’épistémé autrichien, voilà qui renvoie Platon et la justice à la doxa des plus vulgaires.
Quittant le crime organisé et le fait-divers, l’anecdote ne résiste pas à la pierre de touche viennoise.
On ne peut pas expliquer les saturnales d’un Kubla et quelques amateurs d’art brut aux partouzes de Michel Nihoul, décrites dans le livre de l’escroc repenti, sans la clé délivrée par l’avocat autrichien.
L’eau croupie engendre des moisissures blanches ressemblant à des têtes d’anthrax, notre Autrichien en deux mots convainc : c’est la faute à personne !... Chimie naturelle...
Alors, me direz-vous haletants, quelle est donc la panacée qui remet toutes les pendules à l’heure ?
Qui donc a la martingale contre nos soucis, nos misères, nos pauvres lois linguistiques, nos stupres, nos crimes ?
Il s’appelle Rudolf Mayer.
Ce Rudolf Mayer est avocat, profession tant décriée dans ces blogs, pour une fois jugée admirable, que le rouge de la honte me monte au front de l’avoir tant honnie.
Venons en aux faits : l’avocat Rudolf Mayer défend Josef Fritzl.
Fritzl est cet Autrichien qui a reconnu avoir séquestré et violé sa fille pendant 24 ans en ayant sept enfants avec elle, et qui, pour ses aises et avoir la famille à portée, avait construit un blockhaus sous sa maison, une sorte d’hommage au mur de l’Atlantique...
Rudolf Mayer a annoncé qu’il allait plaider la démence.
Voilà le trait de génie et l’explication de tout !
Fous les politiciens du chantier de BHV, fous les play-boys sur le retour du MR, cinglés les Fourniret et Dutroux, malades mentales les juments piaffantes couplées aux énergumènes du crime.
Folles nos élites qui siègent indûment au Parlement et au Sénat, lors même que leur état exigerait des chambres capitonnées. Gagas les chefs de parti. Schizophrènes les auteurs élucubrant les Lois linguistiques. Ainsi les prisons seraient inutiles et seraient remplacées par des hôpitaux psychiatriques.
Environné de fous, l’honnête homme pour survivre, doit fuir !
Il eût fui le pays depuis longtemps, s’il avait été certain d’atterrir sous des cieux plus cléments. Las ! aux dernières nouvelles, les atlas s’empilent et les cartes s’affolent !
La nef des fous s’est fait escadre !