PPDA lourdé.
Pour les amateurs franchouillards des petites nouvelles sur TF1, la surprise a été de taille. PPDA (Patrick Poivre d’Arvor pour les non-initiés) vient d’être lourdé !
Franchement, il n’y a pas de quoi se réveiller la nuit, l’homme n’est pas des plus sympathiques, sûr de lui et champion de la brosse à reliure et, dit-on dans la coulisse, arrogant avec le petit personnel. Pourtant la façon dont ce grand serviteur a été « vidé » de TF1, qu’il a estampillé comme un produit de lessive, est assez inédite.
C’est lui qui avait décidé de partir de la boîte à 65 ans. Il avait ses pantoufles sous son bureau et à la direction. La Maison l’a pris de vitesse cinq ans à l’avance, dans une période où il est de bon ton de garder les vieux au boulot.
L’homme est assez rancunier. Il s’en est expliqué auprès de ses confrères. Selon lui, c’est bien d’un complot politique qu’il s’agit. Lui, le héros de l’interview bidonné de Castro, le laudateur du pouvoir, a déplu à Sarko, grand ami de Francis Bouygues, le patron de TF1.
Il faut dire que TF1 est dans une mauvaise passe.
Si PPDA pouvait être lourdé tous les lundis, la chaîne l’aurait repêché, compte tenu du record d’audience du journal de 20 heures de ce jour là. Oui, les gens sont cruels, on voulait voir la gueule de d’Arvor se sachant saqué « mesdames, messieurs, bonsoir ». Il le savait, le bougre, qu’on l’attendait au tournant. Il est resté très british, avec le flegme et tout, fort élégant dans le désastre.
Les gens ont été déçus, du coup le lendemain, le journal retombait dans une oubliette.
Mais les mauvaises audiences n’expliquent pas tout.
Sarko a une dent contre lui depuis le jour où PPDA se croyant tout permis a comparé le nouveau président à « un petit garçon rentrant dans la cour des grands ».
Tous les ministres, la classe politique, les journalistes savent qu’on ne plaisante pas sur la taille du président. Ce n’est pas ce que PPDA avait voulu dire. Mais, malgré une lettre de plates excuses, l’Elysée l’avait depuis dans le collimateur.
Et puis, c’est dans l’air du temps, Sarko n’aime pas ce qui fait vieux et qui est forcément démodé. Et Patrick l’était. A chaque apparition de l’icône, c’était plus fort qu’eux, les télémaniaques comptaient le nombre de ses cheveux. Les implants nouveaux étaient accueillis avec les moqueries peu amènes que les « vieux beaux » abhorrent. Malgré tout le travail capillaire, quand PPDA courbait sa haute stature, les millions de téléspectateurs pouvaient découvrir la calvitie du sommet du crâne et argumenter sur les ravages du temps.
La crise de jeunisme élyséenne a contaminé TF1 où là aussi, les jeunes remplacent petit à petit les vieux.
Toute la génération vieillissante a fait ses débuts sous le giscardisme. Ailleurs, Elkabbach en est aussi. Il bascule dans la trappe à Nicolas.
Le président veut de la blondasse, de la pépée, de l’extra. Il veut entendre le crissement des bas quand la présentatrice croise et décroise les jambes. Avec PPDA, c’est plutôt loupé. Dans l’univers présidentiel, il avait fini par faire kitsch comme Raffarin..
Enfin, comme tous les grands chefs, le président n’aime pas ceux qui l’ont connu humble, besogneux, quémandant des places, tour à tour giscardien, chiraquien et même balladurien, ce qui lui avait valu la disgrâce du temps ou Chirac enchantait la droite par son immobilisme et ses promesse non tenues (déjà !).
Que les présidents passent et que PPDA reste, cela devait bien finir par énerver un des passants.
Ceux qui vont regretter « l’homme qui aimait les femmes » de TF1, ce sont les animateurs de Canal Plus. Ils tenaient dans le présentateur, une marionnette vedette des Infos.
D’ici à ce qu’ils le remplacent par la marionnette de Laurence Ferrari, on voit la parti de ce qu’ils pourraient en tirer, du genre cochonne du Muppet Show. Mais la référence n’est-elle pas ainsi encore plus obsolète que d’Arvor, lui-même ?
Reste au retraité futur d’enfin réaliser son rêve : devenir un écrivain et apparaître en veston de velours à la terrasse du Flore. Les petites choses commises jusqu’à présent ne valent pas tripette. L’artiste ne pourra plus dire dès le mois de juillet qu’il n’a pas le temps de peaufiner ses œuvrettes.
Commentaires
très cher Richard
toi qui aimes les belles courbes et autres joyeusetés de la chair,il semblerait bien mais je ne peux l'affirmer n'ayant pas tenu la chandelle que mon président bien aimé ,à l'epoque ou il s'est fait largué par la Carla, est folatré à gauche et à droite.
Tu t'imagines:quel plaisir pour son orgueil de mâle arrivé au sommet de son ambition que de se faire eventuellement interviewé par celle qu'on a connu intimement à une époque!ceci dit je n'affirme rien j'extrapole!!!de là à dire qu'il est donné un coup de pouce,my god quelle imagination debordante!
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1/ Sur une relation proche avec une présentatrice de télévision(Dans "Carla et Nicolas. Chronique d'une liaison dangereuse" (Ed. Scali, 155 pages, 12 euros), l'historien Paul-Eric Blanrue et le journaliste Chris Lafaille=
- "A plusieurs reprises seront pris des rendez-vous clandestins devant des abribus du XVII° arrondissement. Une voiture sombre s'arrête, dans laquelle la présentatrice s'engouffre pour se diriger vers l'Elysée."
- "La présentatrice gare sa Nissan Murano tandis qu'à la place voisine l'attend une grosse Renault Espace grise qui l'emporte au palais de l'Elysée où elle passe parfois la nuit".
- "Le petit manège prend fin le 1er décembre 2007. Elle attend dans un parking du VIII° arrondissement, où une voiture est venue la chercher. Elle est raccompagnée quelques heures plus tard au même endroit, et on ne la reverra plus".
2/EXCLUSIF : L’ESCAPADE SECRETE DE SARKOZY AU MAROC EN BONNE COMPAGNIE
People | vendredi, 9 novembre 2007 | par La Rédaction
Entre une visite en Corse et un aller-retour express au Tchad, notre Président s’est payé un séjour secret près de Marrakech. Avec quelques amis et amies.
Où était le célibataire-divorcé Nicolas Sarkozy durant le long pont de la Toussaint ?
Si l’on en croit l’agenda officiel publié par l’Élysée, le président de la République n’a pas eu d’activité « publique » entre la fin de son voyage en Corse, mercredi après-midi 31 octobre, après le conseil des ministres décentralisé, et son apparition médiatique dimanche matin 4 novembre sur les radars aériens en direction du Tchad, afin d’aller récupérer les journalistes et une partie de l’équipage espagnol détenus dans l’affaire de l’Arche de Zoé.
En réalité, selon des sources officieuses concordantes, tant marocaines que françaises, Nicolas Sarkozy a profité de ces trois jours pour se rendre, de manière très discrète, au Maroc. Il avait effectué une visite officielle au royaume chérifien du 22 au 24 octobre, naviguant entre Rabat, Tanger et Marrakech. Les charmes de cette dernière belle cité l’ont visiblement séduits, puisqu’il y est revenu, cette fois pour une escapade « privée » en bonne compagnie.
Selon nos sources, il était entouré d’un cercle restreint d’amis, dont Nicolas Bazire. Resté très proche de Sarkozy, Bazire fut le directeur de cabinet d’Edouard Balladur entre 1993 et 1995 et il est actuellement le numéro deux du groupe de luxe LVMH, présidé par Bernard Arnault, autre intime du Président.
Nicolas Sarkozy, qui a eu, on le sait, une liaison passagère en 2005 avec une journaliste du Figaro, apprécie visiblement la compagnie des femmes du microcosme des médias : sa conseillère spéciale, Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef politique au Point, participait notamment à cette escapade à Marrakech. Et un autre nom est cité, parmi les hôtes privilégiés du président : celui d’une journaliste vedette de la télé et de la radio, habituée des interviews politiques. Sollicitée ce midi par Bakchich, cette charmante consoeur n’a pas encore pu nous confirmer ou infirmer officiellement ce déplacement.
Selon nos sources, l’Airbus présidentiel qui a conduit Nicolas Sarkozy au Tchad, venu de Paris le dimanche 4 novembre matin, se serait posé à Marrakech pour embarquer le Président et sa conseillère Catherine Pégard, avant de redécoller à destination de N’Djaména, puis de rentrer à Paris dans la soirée, après une escale à Madrid.
(cf http://www.bakchich.info/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=1940=
Questionné par Bakchich sur ce séjour « en cachette » du Président au Maroc, Franck Louvrier, chargé des relations avec la presse à l’Élysée, n’a pu nous répondre officiellement, malgré nos multiples relances. Mais une certaine effervescence était perceptible, vendredi 9 novembre, au Château, à l’évocation de ce périple marocain secret, qui a précédé de quelques heures le bruyant aller-retour au Tchad.
Postée le: steve | juin 13, 2008 10:14 AM
au lieu de Carla,lire bien evidemment Cecilia...
Postée le: steve | juin 13, 2008 12:43 PM