Ça me gonfle…
Ah !... faut faire extrêmement gaffe, quand on est un petit grain à moudre dans la machine des lois, faut pas tomber au fond du moulin.
Sinon, vous le sentez passer le grand couperet de la liberté pour tous !
Les vieux rentiers et les jeunes voyous, abonnés de la démocratie des bons de caisse, puent le passe-droit, l’arbitraire, la désinvolture.
Les lois, ne s’en foutent que ceux qui les inventent et ceux qui sont au-dessus. On prend la mesure du costard des riches « lato sensu ».
Elles sont pas faites pour rigoler. Faut pas s’y laisser engluer. Seul antidote, la fuite ! Ou alors faut du répondant, le téléphone utile…
Autrement, c’est la galère pour un rien.
Sans cravate, sans lacets, c’est le parcours du gueux qui commence.
Pas que la salle d’attente de biribi. Proust, fils de banquier, a jamais su ce qu’est la recherche du temps perdu pour un assujetti…
Exemple, les heures à glander dans les locaux de la médecine du travail qu’un ausculteur vienne crier le bon numéro. C’est pas le Loto, on est vite sur ses cannes quand même ! Jamais les faire attendre, ça les indispose !
Jamais contredire, nécessité absolue ! Définitivement en minorité qu’on est !
Quand c’est votre tour, une seule expression : certainement ; évidemment, c’est bien aussi.
Sortir des réflexions, c’est pas leur programme.
Chez les poulagas, même conseil.
La cloche, ça peut passer à travers. La gueusaille complète quand il y a un trou. C’est du folklore à l’encoignure. Délinquants et flics en fraternité absolue. Le cogne a l’autre à sa botte. Il plastronne, fait professeur Médrano. Pour une fois qu’on le prend pas pour un con…
Ce qui le dérange, c’est l’asticot qui ne l’appelle pas inspecteur. Le képi blaire pas l’incongru, le pas conforme. L’arsouille et le métèque font bicher l’Ordre. Quoi… quoi ! ça réplique, ça veut avoir raison !... ça argumente, parole ! L’inspecteur aime pas être contrarié, ça met son intelligence en question. La réflexion, c’est pas son fort.
Ce qu’il déteste par dessus tout, c’est quand le loustic fait appel à son humanité. Une gonzesse, passe encore, surtout si elle se fait tirer sans porter plainte pour viol.
Mais un mec qui demande au galonné d’être gentil, parole, il le prend pour un pédé ?
Vous sortez de votre caisse, un dixième dans le citron au-dessus de ce qu’il est permis de siffler. Devant chez vous, un immature qu’a son CAP de cuisinier et qui fait policier à défaut de rien foutre, vous attend à l’alcootest. Même s’il est chargé au point qu’il aurait intérêt à pas allumer une clope, le représentant du chose peut vous en faire voir !
Vous avez plus qu’à la fermer. Heureux si vous vous en sortez avec une transaction, qu’on vous montre pas du doigt dans le quartier.
C’est pas des séraphins, les gros bras séculiers. Après le glaive, c’est pas du bonus non plus. Le juge qui se branle sous le comptoir pendant qu’il vous donne le maximum, ça s’est vu. Vous êtes bon pour la rentrée des classes, l’abécédaire du code de la route.
C’est au tango, qu’on voit l’homme.
Prendre la priorité quand on l’a pas, ah ! le criminel ! La jambe croisée sur la motte à Léontine, au paso-doble, le charmeur, c’est pas pour votre gueule. Le mouchoir qu’on trouve pas dans la boîte à gants et qu’est cause de tout, ça prend pas. On l’avait pas vu, c’est tout, foi de macho…
Pourquoi qu’on ferme pas les bistrots, tant qu’on y est ?
Les voitures à la casse, ça mettrait le psychologue à dix balles, le juge à 50 et le flic, clarkiste chez IKEA.
Une étude montre que vivre à la frange dans nos grandes démocraties, c’est carrément un suicide. Vous pouvez à deux euros près passer à la tranche supérieure, ou louper la carte de VIPO. Le dixième au-dessus, c’est le revolver sur la tempe, quasiment.
La Loi à la carte, c’est plus cher. Ça va chercher des zéros additionnels.
Et heureusement dirait Paul Frère, parce qu’alors faudrait mettre la barre plus haut.
Ce serait la vie chère chez les riches, un monde !
Quand on voit dans quelle merde on est !... la pauvreté qui gagne, la liberté qu’est hors de prix ! Fiché brigadiste, tombé dans le CCC, faut voir ce que ça coûte. Pire que tout, Fourniret et Dutroux font enfants de chœur, à côté.
La norme, c’est la norme, nom de dieu ! Chiez dans le vase, à côté, c’est le délit.
Le prudent qu’a compris ferme sa gueule, prend sa carte au PS et dit que plus à gauche, c’est criminel et compagnie
Applaudir les rentiers séniles du parlement qui interdisent tout, arme, mégot, conduite après 80 balais (pour bientôt), méfiance à 20 aussi, payer impôts, accises, TVA, est l’absolue nécessité.
Douiller aux Assurances : normal. Pourtant, toucher pour un sinistre, faut voir les embarras qu’on fait, les franchises, les spécificités bas de page en corps 6. Le paria, c’est l’ivrogne assuré. La façon dont Assurtourisk lui parle, lui met l’huissier aux chausses pour un jour de retard !... Le maximum d’ennuis qu’on lui promet !... quitte à lui essuyer le cul le lendemain, pour lui filer une assurance vie…
On pourra pas dire qu’on l’a pas voulue, cette société à la con, désirée à fond, démocratique à jamais. On est déjà sur le toboggan à la naissance, sans le savoir…
Par pitié, juste le talon de la botte plein dans le mille, m’sieu le gendarme, pour me faire jouir !
Commentaires
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Postée le: tarif mutuelle | juillet 30, 2011 12:31 PM