Où Elio pète les plombs !
Ce pauvre Di Rupo !
Son parti ne va pas bien. Lui non plus.
On dirait qu’il bat l’air des bras comme un type qui se noie quand il remonte à la surface. Parce que le président du PS, voilà longtemps qu’il ne sait plus nager !...
Il va falloir que les caciques du PS songent à le remplacer.
Si c’est comme au PS français, ce n’est pas gagné.
Devant une mangeoire qu'il est difficile d’approcher tant il y a d’appétits, ce sera malaisé de trouver un successeur. C’est même la seule chance qui reste à ce malheureux aigle de Mons déplumé, pour quel(le) remplaçant(e) improbable devrait-il céder la sedia gestatoria ?
Pourtant au PS, l’heure est aux différences, aux couleurs de peau, aux ressortissants des antipodes… en un mot, aux femmes et tant pis si, pour cette fois, elle n’est ni voilée, ni noire, ce sera pour une autre fois... Laurette Onkelinx, par exemple ?
Comme ceux qui ont perdu le sens de leur combat, Di Rupo donne de furieux coups d’épée dans le vide espérant atteindre un ennemi qui se dérobe sans cesse, et pour cause, on ne sait plus lequel !
Le pire n’est-il pas un président entre deux chaises curules et qui ne sait sur laquelle s’asseoir ? Qu’il se décide pourtant. On a vu au jeu des chaises musicales ce qu’il advient de l’attentisme ! La sienne est un rembourré de style. Elle ferait très bien dans une antichambre de Laeken. L’autre est en plastique sur laquelle il est interdit de s’asseoir, sauf pendant la pause de vingt minutes à midi et qui est celle du plus gros des électeurs de gauche.
Alors, comme à Waterloo, le Grand attendait Grouchy, l’autre, le petit, boulevard de l’Empereur jette ses grognards sur un Blücher déguisé en Reynders, alors qu’il est déjà trop tard. Ce n’est pas quand les pommes sont cuites qu’on veut croquer des poires.
Napoléon à Sainte-Hélène et di Rupo à Mons attendant 2015, accord de complaisance de son ami Willy Demeyer pour l’année culturelle montoise, l’îlot est famélique, César tombe de haut !
La dernière bouée, l’ultime gonflable Bombard, le déjà presque ex-aigle de Mons l’a trouvée.
L’augure déchu a qualifié de provocation préélectorale la position du MR demandant à diminuer la représentation flamande à Bruxelles, jugée trop importante par Didier Reynders et Olivier Maingain.
S’il fallait bien ne pas la ramener sur quelque chose, c’était bien celle-là !
C’est une fois de plus montrer qu’au point de vue de la démocratie et des droits de l’homme, Di Rupo n’y entend plus rien.
Tous les jargons du monde, les bonnes raisons, l’attachement au trône, la cuisine diplomatique entre les deux Régions n’y feront rien.
Formellement, c’est le MR qui a raison, même si c’est de l’opportunisme que de faire monter la sauce quelques jours avant le 7 fatidique.
Et ça Di Rupo ne le sent plus. Son odorat est usé, son feeling s’est fait la belle.
Il fait du tort à ses camarades du siège central.
Il jargonne : « C’est de la provocation, c’est se faire mousser à bon compte, faire croire aux francophones de Bruxelles qu’on va résoudre leurs problèmes en provoquant les Flamands ».
D’accord, mais au moins c’est parler de quelque chose d’intolérable : d’un côté les minorités francophones à qui on dénierait tout à la périphérie et de l’autre dans Bruxelles intra muros, une minorité flamande qui aurait tous les droits !
On se moque de qui ?
La vraie raison de ce pétard mouillé, c’est la trouille de perdre les avantages liés à ce pays en pleine dérive flamingante. C’est vouloir sauver le trône au détriment des Bruxellois et des Wallons. C’est enfin cacher sous des trésors de diplomatie bégayante l’objectif de sauvegarder par tous les moyens une langue patoisante qui a de la peine à maintenir son parler à flot, envers et contre tout, y compris une justice élémentaire. C’est reproduire la trouille noire que le PS a montrée en bradant les Fourons avec les autres.
Ça va l’avancer à quoi, Di Rupo, d’être en symbiose avec les Flamands les plus excessifs ?
C’est quand même les électeurs bruxellois et wallons qui le nourrissent !