Katastrophe der Heilige Geist !
A peine débarrassés du IIIme Reich, quand les églises se ferment, voilà que les cons s’autocarisent pour la Mecque !
C’est dire qu’entre les fermetures, les retours et les départs, les observateurs n’ont pas le temps de chômer.
Quand est-ce que la connerie sera une affaire strictement privée, laissant la laïcité maîtresse de la politique et garante de la paix civile ?
Ah ! nos assoiffés d’électeurs sentent la pandémie de l’esprit religieux qui radine. Alors forcément, ils soignent la future clientèle. Il se les fait, le Moureaux sur le marché de Molenbeek !
Manque de bol, on en avait fini avec les cathos. On les voyait plus. Sages, ils brûlaient des cierges dans leur coin. Ils n’emmerdaient personne.
Depuis dimanche, je me demande s’ils ne sont pas revenus, sous une autre forme, déguisés en babouche et qipa ?
Les maniaques qui traversent les siècles sont ceux qui se sont hissés à la tête d’un Etat, d’une secte, d’une église ou d’une bande afin d’imposer leurs concepts par tous les moyens, soit parce qu’ils désiraient l’argent des autres, soit parce qu’ils voulaient imposer leurs idées, soit enfin, les deux à la fois. Tous avaient plus ou moins une araignée dans le plafond. Mystizismus… créationnistes en diable!
Un des plus célèbres, avant les martyrs du culte, Adolphe Hitler, mort depuis longtemps, hante toujours les esprits d’une certaine catégorie de gens, les immatures et les nostalgiques.
Une famille d’accueil anversoise a fait le plein d’une colonne de faits-divers la semaine dernière. Agréée par l’équivalent flamand de l’ONE, Kind & Gezin, elle arborait dans sa salle de séjour un portrait d’Adolf Hitler et une collection de littérature nazie, rapporte la VRT.
Pour le ministre flamand du bien-être Jo Vandeurzen, cela « dépasse les limites de l’acceptable ».
On se demande où Vandeurzen place les limites de l’acceptable, à Mussolini, Staline, Torquemada ou Nabuchodonosor ?
Evidemment, dans ce pays à miracles primitifs on passe d’un laxisme coupable à une extrême sévérité, comme pour se faire pardonner un manque de vigilance.
L’histoire des foulards, ce n’est rien. On attend la burka.
Déjà les mères, fantômes noirs, arpentent les rues. Les filles dans les écoles, c’est pour bientôt.
Passer dix fois ou cent sous le portrait d’Adolphe, n’est pas significatif qu’une imprégnation nazie s’introduira dans la cervelle du jeune enfant et qu’il ira dix ans plus tard jouer du tambour sous la tour de l’Yser en culotte courte et chemise brune, afin de proférer aux kermesses suivantes des menaces contre des francophones vivant sur les terres flamandes.
Mais si la matrone en charge de ses brebis fait le salut hitlérien sous l’effigie du führer et tient des propos de walkyrie en voulant venger les SS morts au champ du déshonneur, devant sa petite troupe transformée en volksturm même en jeu, elle encourt alors l’ire d’un certain Freilich – non ce n’est pas un gauleiter à la retraite, mais un honnête citoyen de Flandre – qui espère que des démarches judiciaires seront lancées contre la famille. « Pour ce cas spécifique, il y a la loi sur le négationnisme ou le révisionnisme du 23 mars 1995. Celle-ci punit la négation, la minimalisation, la justification ou l’approbation du génocide commis par les nazis durant la deuxième guerre mondiale », rappelle-t-il.
Ah ! mais… faut plus rigoler avec ces choses-là.
Vous me direz depuis le temps qu’on en parle, ça ne devrait plus faire souffrir autant. Détrompez-vous, c’est pire sous notre démocratie, plus que jamais. Verboten !...
En compagnie d’enfants dont on a la charge, je veux bien, c’est hautement répréhensible ; mais de quel droit empêcherait-on un rossignol de chanter et un nazi de s’exprimer, si c’est leur destin et s’ils n’ont pas des petits chanteurs ou des coryphées à éduquer pour faire des tirs groupés ?
On ne peut pas empêcher la connerie de s’exprimer. C’est même dangereux, parce qu’en lui imposant le silence, on ne sait plus qui est qui !
On a compris : ça ne me gêne pas que l’on se déclare fasciste. Cela m’est insupportable quand on s’en vante sur les trottoirs ou dans les écoles.
C’est là que la comparaison avec le foulard intervient.
A force d’exhiber le foulard comme un étendard au nom d’Allah, ça donne des idées aux cons. C’est fou à partir d’une démonstration d’appartenance religieuse comme une mode peut partir de rien pour aboutir au pire.
S’il est tout seul à gueuler sa connerie à faire des saluts hitlériens et à s’engueuler comme s’il était devant son oberfeldmachin, on se fout du nazi. A cent cinquante, ils font peur.
Libre à la connerie de s’exprimer, sans prosélytisme, pour sa doxa personnelle, c’est son droit.
De même, s’enfoulardiser chez soi, entre amis, ça ne va pas chercher loin.
Sombrer au mégaphone dans le délire collectif religieux ou nazi, ça craint pour les oreilles.
Se costumer en revenu de la Mecque ou plastronner en Major de la Gestapo, ça fait chier.
Commentaires
Y en a de la place !! Youpi !!!
Postée le: yopl | mai 25, 2011 07:52 AM