Touchez pas aux bons de caisse !
WASHINGTON — Le gouverneur de l'Ohio, Ted Strickland, a repoussé lundi les deux prochaines exécutions capitales qui devaient avoir lieu dans l'Etat en octobre et en novembre, après l'échec de son équipe à administrer l'injection mortelle à un condamné, Romell Broom, sorti vivant de son exécution.
BRUXELLES - Nous n’aurons pas cette chance en Belgique. Van Rompuy doit absolument nous injecter de nouvelles taxes et autres broutilles afin de nous faire payer la crise systémique amorcée par les banques l’année dernière. Certes, nous sortirons vivants des piqûres létales, faisant mentir la science, mais dans quel état ?
Quand nous rejoindrons notre couloir de la mort, nous aurons une pensée pour Romell, le miraculé.
Dans un communiqué, le gouverneur démocrate a expliqué que "depuis le 15 septembre, les autorités pénitentiaires travaillent à l'établissement d'une solution alternative au protocole de l'injection mortelle dans le cas improbable où le même genre de problèmes apparaîtrait dans le futur".
C’est aussi l’avis de m’ame Simonet qui cherche la solution alternative pour « s’tronler ine poye sins l’fé braire » (étrangler une poule sans la faire crier) en alternative au travailler plus sans être mieux considérés qu’elle avait présenté aux enseignants qui lui ont donné la réponse en déployant des calicots devant son bureau, afin de lui faire comprendre qu’ils n’en voulaient pas.
Le 15 septembre, l'équipe d'exécution de l'Ohio a cherché pendant deux heures une veine suffisamment solide dans les bras, les mains et les jambes de Romell Broom, 53 ans, avant d'abandonner. Le condamné est retourné meurtri dans le couloir de la mort et a déposé un recours en justice pour échapper à une deuxième tentative d'exécution.
C’est ce que ne veut plus Didier Reynders qui refuse de faire passer la solution finale de 15 à 25 % du précompte mobilier touchant les bons de caisse, les comptes d'épargne et les comptes à terme. Car si ça foirait, nous rentrions dans nos cellules plus meurtris que jamais. Cela le président du MR ne le veut plus. Il nous a conduit assez souvent dans le couloir de la mort pour savoir ce qu’il pourrait en coûter à son parti s’il poursuivait sa politique de la rage taxatoire, pourtant dénoncée par son meilleur ami Louis Michel.
Didier a été catégorique "Cela ne se fera en tout cas pas dans une coalition à laquelle je participe, pas même en passant de 15 à 15,5 % !". Ah ! il est comme ça Didier. En somme il ne veut pas faire payer aux actionnaires, ce qu’il n’a pas osé réclamer aux banques. Normal.
D’après les gazettes, il aurait été plus loin encore. Il ne veut plus prélever quoi que ce soit
« mettant à mal le pouvoir d'achat des ménages, le travail ou l'épargne, c'est totalement exclu !"
Alors comment on va faire, puisque Van Rompuy est bien décidé d’éponger la facture du déficit ?
Beaudouin 1er avait trouvé la solution pour ne pas signer la loi sur les avortements, il s’était mis dans l’impossibilité de régner en 1990. Si Reynders se mettait dans l’impossibilité d’exercer son mandat de ministre des finances pendant que Van Rompuy puiserait dans nos poches les moyens d’organiser la Belgique de demain ? Et si Louis Michel prenait sa place pendant qu’il n’est pas là ! Grave Dilemme ! Alors, comme d’habitude, après avoir retrouvé son sang-froid, Reynders sera avec tous les autres à tourner la broche pour le barbecue du cochon de payant.
Le gouverneur de l’Ohio s'est dit "convaincu que les autorités pénitentiaires auront réussi à finir leur travail de recherche, choisir une alternative valable (...) et organiser des formations et toute préparation nécessaire au moment de l'exécution de M. Biros en décembre. Mais s'est néanmoins réservé la possibilité d'"ordonner de nouveaux sursis".
Voilà ce que Didier aurait dû déclarer sans s’emporter comme il le fait d’habitude sur ses amis socialistes qui sont pourtant bien gentils puisqu’ils votent comme lui quand c’est important de sauver la finance et tout le tralala capitaliste. « Je voterai avec le gouvernement les nouvelles taxes et prélèvements quand j‘aurai réussi à finir mes travaux de recherche en matière alternative ».
Ce n’est pas difficile tout de même de jouer les hommes préoccupés et qui ne veulent pas faire comme tout le monde, puis de s’y résoudre tout en déclarant aux journaux qu’il ne voulait pas ce qui nous arrive et que ce n’est pas de sa faute, mais bien aux socialistes, ces faux compagnons dont il découvre qu’ils sont aussi parmi les petits actionnaires de Fortis qui lui ont mené la vie dure…
L'Ohio a exécuté quatre hommes en 2009.
Van Rompuy compte faire mieux en s’attaquant à dix millions de suspects. Didier a commandé un tablier de boucher afin de ne pas souiller sa belle chemise de ministre.
Tout va bien.
Ils sont sauvés. Pas nous, mais ça on s’en fout.