Happart prix Nobel ?
Le Comité du parlement norvégien chargé de décerner le prix Nobel de la paix vient encore de frapper les imaginations en le décernant cette année au Président des Etats-Unis d’Amérique !
Drôle d’idée, pour une drôle de paix !
Il s’agit bien du pays le plus puissant de la terre, avec deux guerres sur les bras et 300.000 militaires en opération ou en attente sur des bases disséminées dans le monde entier, avec une puissance de feu nucléaire sans égale, etc.
Il est vrai que l’armée américaine a la réputation d’être du côté des Bons dont la mission est de détruire les Méchants ! Seuls les USA savent qui sont les méchants, bien entendu.
Que le prix soit dû à la seule personnalité de Barak Obama est peu vraisemblable. S’il eût été battu par Hillary Clinton aux élections présidentielles dans son propre parti, est-ce que les vieux fonctionnaires d’Oslo auraient élu le sénateur de l’Illinois ?
On peut en douter.
C’est donc bien à travers sa personne que l’Amérique s’honore aujourd’hui d’un prix de la paix !
Certes, on espère que les réformes entreprises par Obama vont détricoter le lourd travail du marchand de pétrole, son prédécesseur à Washington, mais rien n’est moins sûr de faire ce pari sur l’avenir.
Depuis quand élit-on un prix Nobel pour sa conduite future ?
Il est vrai que Nobel a fait fortune dans les explosifs…
Comme l'avait décidé Alfred Nobel, les lauréats du prix Nobel de la paix sont choisis par un comité nommé par le parlement norvégien, les autres prix Nobel sont sélectionnés par l'Institution académique suédoise. D'ailleurs, contrairement à ceux-ci, décernés lors d'une cérémonie royale le 10 décembre à Stockholm, le Nobel de la paix est remis à Oslo, car la Suède et la Norvège relevaient en 1901 de la même Couronne avant le divorce de ces deux pays en 1905 (comme la Tchéquie et la Slovaquie en 1993) ; du fait de cette séparation, un arrangement fut trouvé concernant les prix Nobel et la Norvège hérita de celui de la Paix. Il est doté d'un montant de 10 millions de couronnes suédoises (un peu plus d'un million d'euros).
Maintenant qu’on sait tout sur les bizarreries géographiques de la remise des prix, on comprend mieux comme les découvreurs scandinaves du pacifiste mondial le plus méritant, ne le désignent plus mais laissent au hasard d’une main innocente le soin de le tirer au sort. Même Harald V n’est pas au courant. C’est un scoop de Proxi-Liège !
Un qui est déçu, c’est Sarkozy ! Ça aurait tant fait plaisir à son fils Jean !
Comme tous les autres narcissiques, et il y en a un paquet, Cohn-Bendit, Louis Michel, Juliette Gréco et le pape, il lui semble qu’on lui a volé le trophée et l’enveloppe. C’était surtout l’enveloppe qui l’intéressait. Depuis que Charles Michel est amoureux de sa Carlita, il la couvre de cadeaux pour essayer de la conserver.
C’est l’évidence même, un prix mécontente tout le monde pour n’en laisser ravi qu’un seul. On devrait le donner à tous les postulants, sauf un seul qui se le verrait refuser. Mais c’est lui qui empocherait le millions d’euros, afin qu’il se représente l’années suivante.
On voit comme sont usées toutes les manifestations officielles !
Plus elles ont eu de retentissement, plus les gazettes les ont célébrées et les célèbrent encore, plus le public s’en fiche !
C’est qu’il y a tant de prix, tant de challenges, tant de coupes, tant de podiums pour tout et rien, que cela tourne à la mascarade. Même morts, les célébrités sont encore là ! Voyez Michael Jackson. On ne parlait plus de lui. On était bien peinard. Depuis qu’il est mort, il n’a jamais tant composé, remonté sur les podiums, bientôt pour lui le Music Awards !...
Vous avez déjà vu de près une coupe d’un tournoi ordinaire de badminton ou de criquet, ou celle d’un challenge intercommunal de football, Tilleur contre Bas-Oha, par exemple ?
Pur fer blanc, pied en plastique, toc de la gravure, coût : vingt euros chez décathlon.
Le Nobel c’est du toc aussi, la différence n’est pas dans la morale, mais dans un solide chèque. C’est même à se demander pourquoi José Happart n’a pas postulé ? Il a été combatif, il s’est assagi, comme Yasser Arafat, prix Nobel, il a lutté contre la junte flamande comme l'opposante birmane Aung San Suu Kyi avec la sienne. Elle est en résidence surveillée, lui s’est réfugié dans le Pays de Herve où il compte faire fructifier son lopins de fruitiers, elle est veuve, lui ne veut plus entendre parler de sa secrétaire, elle est consignée dans sa maison, Happart fait du clé sur porte à des prix intéressants...
Pour revenir au vrai héros d’Oslo, Barak étudie l'envoi d'un renfort de 40.000 hommes en Afghanistan.
Bush doit bien rigoler dans son ranch…
Il est vrai qu’Obama a pris des précautions. Il a dit qu’il ne méritait pas le prix.
C’est prudent. Ainsi, il pourra bombarder l’Iran après qu’Hilary Clinton ait montré aux Nations Unies, un petit tube contenant des poussières mystérieuses récoltées derrière la machine à lessiver de la fatma d’Mahmoud Amedinedjad, comme Colin Powell le fit pour l’Iran de Saddam Hussein, en mystifiant tout le monde.
Et tant pis si c’est de l’OMO ou le résultat condensé à la lessiveuse du dernier soubresaut de Bill en son bureau ovale !
Avec une troisième guerre fraîche et joyeuse sur les bras, Barak Obama sera imbattable pour le prix Nobel de l’année prochaine. Ce sera le premier doublé au monde !
On en pleure à l’avance dans les chaumières.
Une dernière question : il avait planqué combien, Nobel, pour doter ses prix de sommes aussi croquignolettes chaque année ?