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Pourquoi tant de violence !

Violence sur nos chaînes TV ! Qu’on se rassure, pas de rixes dans les couloirs, encore moins sur les plateaux ; seulement la violence « ordinaire » dans la société civile, que ni la police, ni la magistrature ne parviennent à maîtriser, et pour cause, elle est avant tout le produit d’une société à la dérive qui a fait de l’argent l’unique préoccupation !
Mais le problème vu de cette manière : chut !... circulez, y a rien à voir…
Par contre, journée très calme en France où se déroulait le premier tour des Régionales, avec un taux d’abstentions record.
Comme les résultats escomptés ont été confirmés, la gauche est en position de conforter son score des Régionales précédentes, et peut-être gagnera-t-elle le grand schlem dimanche prochain ?
Revenons sur les plateaux de la RTBF et de RTL qui se partageaient les gloires de notre ring national pour un sujet identique à nos deux montreurs d’images.
La Belgique, c’est mieux que la France. Nos stars sont tellement lourdes, tout est tellement photographié, qu’on comprend tout ce qu’ils disent, dis donc !
Cette fois la RTBF jouait en différé et RTL faisait du direct. C’est affreux comme ce pays manque de célébrités montrables, au point qu’elles doivent prester sur les deux plateaux simultanément.
Grâce à la charmante madame Gérard du syndicat de la magistrature, les voyous n’ignorent plus qu’en potassant le code, ils n’iraient plus jamais en prison, puisqu’en dessous d’une condamnation à trois ans, le condamné ne fait plus sa peine. Il ne reste plus qu’à savoir ce qu’on peut commettre comme délits qui ne valent pas trois ans !
Cette connaissance du droit ferait baisser la criminalité, mais augmenterait les petits délits.
C’est qu’il n’y a pas suffisamment de places dans les prisons. Comment font les Hollandais pour nous louer des cellules dans les leurs ? Ne vaudrait-il pas mieux demander aux Hollandais comment ils font pour avoir aussi peu de prisonniers, plutôt que se lamenter sur le manque de solutions crédibles en Belgique ?
Pendant sa défense des IPPJ, j’ai remarqué qu’Evelyne Huytebroeck s’humectait souvent les lèvres d’une petite langue rose, leste à souhait pour une ministre, et, ma foi, fort prometteuse... Inconsciemment, elle contribuait à érotiser un débat qui était loin d’en prendre la tournure. Elle me faisait songer aux camelots du temps où ils achalandaient leur commerce d’un débit si rapide que la nécessité d’un bon mouillage buccal leur était nécessaire. Du coup, cette réflexion me fit perdre l’essentiel du discours et je ne saurai jamais ce qu’elle compte faire pour reloger les jeunes dont la société ne veut plus momentanément.
Giet, parlementaire socialiste, réussit le tour de force de cumuler les poncifs, les lieux communs et les « nobles » recommandations de tous les partis réunis depuis dix ans que ceux-ci vont à la pêche aux voix sur la sécurité et la violence. C’est dire l’ennui du discours ! A tel point que pour tromper le temps, la caméra fixait le beau bandage blanc du bijoutier récemment assailli, à défaut de soutenir par l’image, l’argument de l’intarissable Giet.
Dans des assemblées de ce genre, il est nécessaire de se distinguer par le plus de prises de paroles possibles. C’est là que l’on voit le métier de vedettes, qui est un dur métier !
On se serait complètement endormis sans le bel Armand ! Quand celui-ci apostropha Evelyne, à propos des IPPJ, d’instinct la ministre cacha sa langue. Personne n’eut plus droit au moindre petit bout minuscule ! Ce qui me fit penser qu’elle et lui n’avaient aucune chance de jouer « Autant en emporte le vent » quand Vivien Light tombe dans les bras de Clark Cable pour un des plus longs baisers de Hollywood !

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De Decker à la riposte de la dame, lui rappela en termes peu galants les avatars récents de l’épuration des eaux bruxelloises.
Comme si les malfrats avaient l’habitude de s’évader par les égouts !
Et voilà ce que c’est de fricoter avec les militaires, Armand De Decker, c’est visible, a perdu la distinction qu’il avait quasiment naturelle, avant la fréquentation des corps de garde !
Moralité, à l’issue de ce midi passé à pérorer pour ne rien dire, c’est lui qui fut le plus « inadéquat ».
C’est que le bougre ne désarme pas !
Il pense toujours que la bleusaille de Saint-Gilles, mieux qu’une assistante sociale ou une psychologue, a davantage besoin d’un sergent-chef recruté parmi les gradés ucclois. On sentait chez cet homme une vocation rentrée, une nostalgie des basanes, de la botte astiquée et du képi à la napoléon III. A bien l’observer, toujours très chic, voire élégant, quoique à l’ancienne mode, il a gagné quelque chose de militaire dans sa rigidité. Quand il se lève, on a toujours l’impression qu’il va décrocher son sabre du dos de la chaise !
C’est finalement la RTBF qui a gagné le match, malgré la pétillante Catherine Fonck qui fait de plus en plus penser à Zabou Breitman dans « Le Premier Jour du Reste de ta Vie », à faire les gammes parlementaires de celle « qui-a-toujours-raison ». Victoire donc de la RTBF à cause de l’interlude, comme au bon vieux temps, auquel nous eûmes droit à la suite du mauvais raccord de deux DVD, puisque nous étions en différé sur la chaîne officielle….
Finalement, il n’y avait que cette panne pour rappeler qu’il n’y a que l’imprévu et le naturel qui restent supérieurs au fabriqué et à la lourdeur politicienne.

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