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Coucou revoilou BHV

Les extrémistes flamands du "Taal Aktie Komitee" paraissent être relancés par les premières remarques de ceux parmi nos éminents qui sont revenus de vacances.
Pas contents, les pointus, ils nous blairent de moins en moins.
Sarkozy vient d’inventer les zones noires dans lesquelles les maisons seront rasées suivant un plan anti inondation, voilà qui devrait inspirer la NV-A. Il suffit de remplacer « inondation » par « francophone » et le tour est joué.
Faut-il qu’ils soient frustrés, parce qu’en périphérie, on préfère le français à leurs borborygmes !
Ils s’attaquent au toit de la mairie de Linkebeek pour commencer. La semaine dernière, ils lançaient un œuf sur ma voiture stationnée du côté de La Panne. Vous me direz, c’est sans rapport. D’accord, mais alors vous êtes en contradiction avec le proverbe « Qui fait voler un œuf, peut faire voler un bœuf ! »
Reste à savoir qui va payer la facture (pas de l’œuf, mais de la toiture) ?
Noyé dans les comptes de son ministère, comment voulez-vous que Didjé réponde ? Ce ne serait pas la première fois qu’on vous enfume en augmentant les additionnels de vos impôts.
A vrai dire, on ne sait pas grand-chose du banquier démineur Dehaene, sinon qu’il va faire dans le grandiose, une sorte de baroud d’honneur avant que la Belgique cesse d’exister. A moins que nos présidents de parti (plus Belgicain tu meurs) ne mangent leurs chapeaux comme ils l’ont si souvent fait.
Au départ, il y avait la petite scission, d’après le banquier démineur, ce sera la grande scission ou rien !
Ah ! on a trop attendu. Les Flamands sont toujours persuadés que le francophone est fainéant, hâbleur et socialiste. Celui-ci a beau se faire humble et courtois derrière son éminence montoise, baragouiner du « vlaams », rien n’y fait. Il faudra que nous apprenions à rouler les « r » comme les vrais de Bruges, pour que nous nous fondions dans la masse travailleuse, franche et chrétienne cantonnée au Nord, que nous nous soumettions à la supériorité flamande comme l’a si bien vu Justine Hennin, alignée à jamais derrière la Flamande unilingue Kim Clysters, symbole de la résistance puisqu’elle n’a jamais dit un mot de français, même sur les médias francophones.
Si nos éminents opinent aux ukases du banquier-démineur, autant dire qu’ils auraient mieux fait de bouger leur pantalon tout de suite. On aurait grogné dans les rangs, mais ça aurait fait moins mal. Ainsi, les gesticulations concernant le déni du droit des gens à disposer de leur bourgmestre démocratiquement élu n’auraient pas eu lieu et Maingain aurait économisé l’encre et le calicot apposé sur la façade de l’hôtel de ville de sa commune, affichage imprudent qui ne va pas tarder à réexciter le TAK.
Après la toiture, voilà une façade, quand le bâtiment va…

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C’est difficile d’entrer en dialogue avec « ces gens-là ». C’est vrai que Brel est mort depuis longtemps et que nos interprètes ne parviennent toujours pas à comprendre le beau parler de là-bas. Ils traduisent mal la pensée bienveillante des bords de Lys, si bien qu’on pense à tort qu’ils nous veulent du mal.
Et puis nous nous effrayons trop de leur apparence. Au parlement, ils mettent toujours les « berlutes » décrites par Jean Yanne comme étant une sorte de cravate portée au siècle dernier par les Membres de l’Académie flamande de littérature, et dont les pans d’une très grande longueur permettaient de faire les nœuds à la hauteur de l’abdomen, de telle sorte qu’ils étaient visibles même en portant la barbe.
« C’est ça, ricane le TAK, toi pas rire quand moi dire « kapout » à toi le mois qui le mois suit que tu ris ». (Evariste Bouillepet, traducteur pédiatre)
Et puis sous la fiente agressive, il y a Bruxelles qui ne veut pas être un addendum dans la négociation.
Après les piliers de la dernière fois, voilà les socles, tripodes eux aussi :
1. la solidarité, à travers la sécurité sociale;
2. le respect mutuel des identités culturelles et linguistiques;
3. la survie et le bon fonctionnement de la troisième région, Bruxelles :
…que les Flamands traduisent par « tout pour la Flandre et rien pour les fransquillons ».
On voit que les Belgolâtres et les Belgicains sont mal barrés et qu’ils auront fort à faire pour nous convaincre que c’est nous qui les avons eus !.
Cela pourrait-il aider l’aigle de Mons ? Si on abandonnait carrément le français aux Français et nous remettre au wallon ? Ainsi la jalousie changerait de camp et nous envierions cette langue si belle que nous ne méritons pas.

Commentaires

Ce n'est pas BHV que les flamands veulent résoudre.
Ils veulent juste (comme moi) se débarrasser de Dehaene. Ils savent qu'il va rater sa mission (comme il a toujours raté) et ils vont donc gagner sur les deux tableaux (scinder BHV et se dégarrasser de Dehaene)

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