Lily Marlene n’était pas majeure !
L’ancien de la Wehrmacht qui a pris ses quartiers à Rome est bien embêté.
On ne parle plus que de son Etat-major, quand ce ne sont pas ses « feldgrau » qui tripotent le sexe des anges de sacristie (alors qu’en principe les anges n’ont pas de sexe !), ce sont les pères de l’église qui confondent pédophilie et homosexualité.
Du coup, tandis que les gays et leurs sympathisants se déchaînent contre le pape, voilà les autres « conducators » des religions concurrentes qui se frottent les mains à la vue des ouailles en transfuge qui rappliquent aux cris des parades enturbannées des muezzins.
Certains mollahs épanouis s’enthousiasment à la réflexion statistique selon laquelle plus le nombre de convertis est important, plus il y aura de possibilités d’en faire des « human-bomb » histoire d’emmerder les mécréants.
Car le benêt a besoin de croire, le spolié adore le subliminal et la vieille bigote courrait s’acheter un gode, s’il lui était prouvé que dieu n’existe pas !
Reste que l’officier numéro deux de l’Etat-major du Vatican Tarcisio Bertone, avec le grade de cardinal, a commis une faute tactique qui a mis des divisions de l’armée du Christ en péril.
Déjà que l’Eglise devait lutter contre le consumérisme ambiant de la société capitaliste pour sauver son commerce ésotérique, voilà qu’elle doit aussi pâtir de la bêtise de ses généraux ! Elle qui croyait avoir si bien manœuvré en se ralliant à la société de consommation pour mieux tuer les malotrus sans dieu de la Russie Soviétique, la voilà bien marrie, comme on dit à Lourdes !
Reste le raisonnement de Tarcisio Bertone gravé dans un marbre qui n’aura sans doute pas sa place à côté de la piéta de Michel Ange « De nombreux psychiatres et psychologues ont démontré qu’il n’existe pas de relation entre le célibat et la pédophilie, mais beaucoup d’autres – et on me l’a dit récemment – ont démontré qu’il existait un lien entre l’homosexualité et la pédophilie. La vérité est celle-ci et le problème, c’est cela ».
A côté de cette déclaration « urbi et même hors bitte » voilà les pauvres séminaristes condamnés à renouveler leur abonnement à la veuve Poignet !
Mais quand donc ces vieux messieurs de la curie romaine vont-ils cesser de répandre leurs propos de théologiens séniles dans les radios et sur les papiers noirs d’encre d’imprimerie de la presse berlusconienne ?
Si j’étais un catho à la Jean-Mi Javeaux, prompt aux mômeries et assidu à la collégiale d’Amay, je trouverais que mes intercesseurs entre dieu et moi me cassent les burnes et m’empêchent de m’abîmer en réflexions pieuses sur la justesse de la sainte bible.
En temps que citoyen ordinaire, j’estime que celui qui a l’oreille des médias et qui paraît aux foules énamourées, habillé de rideaux et en cuculle violette, a aussi un devoir de retenue et de respect envers son prochain, fût-il homosexuel.
Enfin, je rappellerai au saint père que les universités allemandes, au bon temps où il en fut, avait dans leurs dortoirs les futurs officiers du Reich qui se tailladaient le visage dans des duels particuliers, montrant par là leur virilité, qui était telle, que ces hobereaux n’avaient que mépris pour les femmes en lisant les traductions de Gide, grand prêtre de l’homosexualité de l’époque. Inutile de préciser qu’ils s’aimaient entre eux avec toute la fougue de la jeunesse.
Je ne pousserai pas l’outrecuidance d’oser affirmer que l’élève Ratzinger en était. Je laisse ce soin aux fouilles-merdes médiatiques.
Eh bien oui ! L’église catholique a un problème, celui de la pédophilie de ses prêtres célibataires. Sans doute, la plupart d’entre eux pourraient plus aisément refouler leurs instincts pervers en quittant le statut de célibataire, pour s’enfoncer dans les stupres et les fornications autorisées, avec quelques belles matrones insatiables, ce qui les mettrait sur le flan et les soulagerait d’autant de pensées criminelles.
Quant aux psychiatres qui ont démontré qu’il y avait un lien entre homosexualité et pédophilie, Tarcisio Bertone devrait approfondir son discours, citer des noms, décliner les titres des ouvrages consultés ; car, si ses propos sont exacts, des vies humaines sont en péril et il conviendrait de chercher par une nouvelle approche, des solutions originales au problème.
S’il ne le fait pas, c’est un menteur éhonté ou un indifférent du bien public, cette deuxième perspective étant incompatible avec la charité chrétienne qu’il professe.