Bart et les Sept nains.
Les nains de jardin que Bart vient de « licencier » ont le chic de démoraliser les Wallons qui écoutent leurs doléances. Sauf Laurette Onkelinx qui paraît avoir plus de fierté que les autres et qui se rebiffe, les sortis de mission ont l’art de dissoudre les courages et d’attenter au tonus mental, qui donne la foi dans les valeurs et la confiance en l'avenir.
« Ce n’est pas un professionnel, c’est un amateur. On se demande si c’est lui le chef ? ». Voilà comme Bart est perçu, depuis qu’Elio a échoué et que Laurette, maternelle, le rassure…
Tout ça, le jour où je reçois de la rue Bovesse à Namur, l’ordre de payer cent euros pour avoir usé très parcimonieusement de la télévision, alors que les Flamands en sont dispensés, et juste comme Joëlle Milquet finit d’expliquer qu’il ne faut à aucun prix différencier l’impôt entre les Régions, pour ne pas créer des distorsions !
On dirait que nos nains de jardin utilisent la méthode d’intox de la N-VA, en injectant le doute en nos âmes meurtries. Même les actus nous culpabilisent sur l’impression de solitude que les plans du gazon de Laeken accentuent à l’infini. Nous louchons sur les silhouettes minuscules d’André Flahaut et Danny Pieters, au perron pour le colloque singulier, à mi-corps derrière la grosse voiture !
La destruction des valeurs, la culpabilisation afin de perdre conscience en la justice d'une cause, l'impression de solitude face à la multitude dont la réprobation est unanime, nos nains de jardin nous accablent de leur accablement.
Ils nous instillent un sentiment de ridicule, d'illogisme et de dérisoire, qui retombent sur nos Institutions.
Comment garderions-nous le moral, façon 1830, afin de courir derrière madame Houard nos petits drapelets à la main, au sauvetage dynastique !
Ce n’est pas que le combat s’éternise, on contraire, on pense généralement qu’il n’a même pas commencé, surtout depuis que Reynders et Michel nous disent que Di Rupo avait choisi la mauvaise méthode.
Il y avait deux méthodes et voilà que le nain de jardin du peuple prend la mauvaise !
Si c’est stupide et que ça marche, ce n’est pas stupide, dit-on au PS. Oui, mais ça ne marche pas, ça reste stupide, même au PS !
Malchance ? Non ! Manque de méthode disent Reynders et Michel. Manque de pot, répond le citoyen.
Il paraît que le ministre des finances à une méthode bien meilleure ; sauf que personne ne lui demande de déplier sa table, d’étaler ses produits et de convaincre les badauds dans les deux langues de la valeur de son encaustique, chamoisette à la main !
-C’est, mesdames et messieurs, avec « Bleu d’azur » que les pompes de Bart seront les mieux cirées !
Mauvaise méthode ou non, nous ne le saurons jamais et c’est tant pis pour l’Aigle de Mons qui, à force de se taire sur tout, ne pouvait rien prouver a posteriori, sauf à convaincre les inconditionnels du PS qui eux, n’ont pas besoin de savoir pour croire.
On a juste la certitude d'être en face d’un adversaire dur et sûr de sa victoire future, et qui gagnera pour la simple raison qu’il se fiche de ce que la majorité en Wallonie révère le plus : la Belgique.
Bart est prêt à nous montrer son cul, même devant ces dames de la francophonie. Il paraît qu’il est rond et charnu, un vrai cul flamand et que ça fait plaisir à toute la Flandre, au point qu’on ne se rappelle plus d’avoir tant ri aux kermesses du bord de mer.
Di Rupo ne pourrait pas en dire autant. Il est vrai que le sien a toujours été pour lui un abîme de perplexité !
Qu’on me pardonne cette vulgarité, les circonstances m’y obligent. Au reste ce qui paraît vulgaire pour l’âme wallonne, est, au contraire, fin et spirituel à l’âme flamande… c’est comme ça !...
La fin aussi de ce fameux bloc des francophones que Di Rupo a largement contribué de fissurer par une dissociation qui consiste à pousser à la discorde pour casser l’unité.
Il a manqué au nain de jardin montois ce que Mucchielli appelle dans la structure d'un groupe 7 éléments psychologiques essentiels. Ça tombe bien les partis étaient sept aussi.
Désigné à l’unanimité par les nains francophones comme le bouc émissaire idéal, Bart De Wever représente l'élément ambivalent attraction/rejet : rejet a priori de par son action personnelle « à côté » du groupe, mais aussi attraction parce qu'il est indispensable à la survie du groupe et son départ serait vécu comme une catastrophe.
Aussi, va-t-il revenir. Le roi le presse. Tandis qu’il n’est pas sûr que le premier ministre pressenti dont même les Flamands rêvaient, revienne. Avec Elio, le groupe ne ferait que cristalliser ses tensions sur les échecs passés, et le problème resterait entier.
L’équipe est une variété originale qui ajoute à la cohésion socio-affective et aux relations interpersonnelles, afin de tendre à la convergence des efforts pour l’exécution d’une tâche qui sera l’œuvre commune.
Avec le plus haut placé du PS, on serait loin du compte.
Albert, qui a l’ambition de passer l’affaire à son fils, n’est pas stupide. On saura bientôt s’il a réussi à éliminer le « loco » de Mons, sans le vexer.
Commentaires
Là, c'est vrai, vous manquez de dinstinction...la vulgarité ne vous grandit point et les circonstances ne vous y obligent pas davantage.
Sur la partie postérieure de Bart, je suis d'accord, il joue avec nos vieilles co...depuis longtemps. Et de grâce , laissez Didjé aux states, si possible le plus longtemps possible.
Bon week-end quand même mon cher Duc...
Postée le: Anonymous | octobre 8, 2010 11:43 PM
Regime politique de merde integrale!Bouffonnerie,pitrerie!
Postée le: frenchdude007 | octobre 9, 2010 12:53 AM