Champions de l’univers !
La loi des probabilités est une invention du génie humain dont la règle est simple et cependant très vraisemblable. Selon des critères établis par la statistique, même l’exceptionnel finit par être dupliqué quelque part, il suffit de connaître un nombre suffisant de cas liés à des circonstances similaires pour trouver un semblable à toute chose.
Exemple : la vie sur terre, avec tout ce qu’elle comporte de facteurs contraignants pour y parvenir. Ce qui naguère était unique dans ce domaine, la découverte d’exoplanètes, plus de quatre cents à l’heure actuelle, laisse à penser qu’il y en aurait peut-être des milliards à tourner autour de leur étoile mère dans le cosmos.
Ce qui entre parenthèse fiche par terre l’histoire fantasmée et terrestre des religions monothéistes.
Ni trop chaude ni trop froide : les astronomes pensent que Gliese 581g, une exoplanète en orbite autour d'une naine rouge nommée Gliese 581 qu'ils viennent de détecter hors de notre système solaire, pourrait bénéficier d'une température favorable à l'apparition de la vie, indiquent mercredi une équipe de chercheurs de l'université de Santa Cruz, en Californie, et de l'Institut Carnegie de Washington.
On n’est qu’au début de ces découvertes, nul doute qu’avec les sondes et les moyens nouveaux pour scruter le ciel, on en découvrira un tel nombre qu’il ne sera plus possible de les répertorier.
Cela signifie qu’il doit exister quelque part des millions de planètes semblables à la terre. Vu leur grand nombre, parmi elles, avec une atmosphère, un climat tempéré et une certaine forme de vie, il y en aurait plusieurs centaines de milliers. La suite, on ne peut plus logique, est de penser qu’elles sont habitées par des créatures peut-être douées d’intelligence comparable à la nôtre et ayant une évolution proche, de sorte qu’elles vivraient dans des conditions quasiment identiques..
De fil en aiguille, selon la double polarité de la ressemblance et de l’association, ainsi qu’en glosèrent Du Marsais, Kant, Jakobson ou Piaget, une autre Belgique se baladerait quelque part dans l’univers aussi proche que nous politiquement du trou noir constitutionnel, avec son régime désuet, son roi, ses capitalistes et ses hommes politiques notoires, de Bart De Wever à Elio Di Rupo.
Puisqu’il apparaît que l’histoire des grands ensembles taxinomiques est foncièrement celle d’un affrontement incessant et réitératif entre l’ordre métaphorique et l’ordre métonymique, il conviendrait ici d’introduire toutes les possibilités de choix dans un computer suffisamment puissant afin de déterminer que toutes conditions établies, elles convergent vers une deuxième Belgique possédant les mêmes sources de conflits entre deux familles d’habitants ayant des idiomes différents et possédant des personnages politiques semblables. A combien la machine évaluerait-elle de possibilités de règlements plus ou moins rapides et à l’amiable de la situation ?
La réponse qui serait donnée peut être extrapolée avant l’imprimante crachant la réponse. Il y en aurait sans doute une centaine.
C’est à peu près le nombre possible d’Elio Di Rupo, de Reynders, d’Onkelinx, de Bart De Wever qui a des années lumières de nous auraient des structures de pensée identiques dans la situation qui est sensiblement la nôtre.
Quant à savoir combien il resterait, d’autres Belgique pour se trouver en statu quo 180 jours après une consultation populaire, probablement aucune ! La machine pourrait s’arrêter dans une quinte de toux électronique, nous serions les seuls du cosmos à brandir notre brevet de champions.
Cela signifie que la Belgique, avec sa faune politicienne commune, aurait ceci de particulier qu’elle serait la seule à battre des records dans une catégorie répandue certes, d’où une rude concurrence : la connerie.
Elle démentirait ainsi la loi des probabilités pour mettre en relief sa performance unique.
Commentaires
A force de vous lire, vous me faites chi...avec vos élucubrations.C'est vrai, par moment, j'ai été scotché, j'ai trouvé vos articles très intéressants, je vous ai trouvé très humain, humaniste et maintenant..par votre anonymat sur votre personne, malgré votre érudition, vous m'emmerdez...dès lors ...vous aurez compris, vous qui êtes au dessus du lot, je vous exécre tout simplement, tout simplement.
Postée le: Reiter | novembre 25, 2010 11:53 PM
Houla ! Monsieur Reiter me paraît bien marri.
Postée le: John Renard | novembre 26, 2010 07:46 AM
Effectivement,je suis "marri" Monsieur Renard.
Postée le: Anonymous | novembre 26, 2010 10:24 AM
Quabd les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours l'impression que je suis dans mon tort.
Osacar Wilde
Postée le: Richard III | novembre 26, 2010 05:02 PM