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Tron : mis à pied du gouvernement.

Ce sont les journaux qui le rapportent : Eva et Virginie ont porté plainte contre Georges Tron pour harcèlement sexuel.
Avec le névropathe compulsif abuseur de soubrettes, Georges Tron est le deuxième politique « Vranzais » dans les affres « du guignon de la chair », des tracassés du bénard (1).
Les cas sont dissemblables, celui du beau Georges, est un effet du fétichisme du pied, l’autre une perversion du « surmâle» (2).
Ces deux conquistadors de femmes au travail, comme Hernán Cortés au Mexique le fut des Mayas et des Amérindiens, ont un point commun, « ils tumescent con ! ». Lorsqu’Yvan Audouard écrivit dans Le Canard enchaîné « Il y a autant de cons dans les bistrots qu’à la Sorbonne, mais leur conversation est plus variée », il aurait dû ajouter aux cuistres sorbonnards, les Hauts tracassés du bénard de la politique. Leurs conversations, lorsqu'ils entrent en transe libidineuse, ne devraient pas dépasser la glossolalie des aliénés.
Assez parlé du « surdoué » de la suite 2806. A force d’insistances médiatiques, les maisons spécialisées en tenue de travail, verraient leurs stocks « soubrette en satin noir » s’épuiser trop rapidement.
Le prof. Bénard se concentre sur le fétichisme du pied du sieur Tron.
Les éléments du dossier font partie de la nosographie.
« Virginie, 34 ans, et Eva, 36 ans, témoignent pour la première fois à visage découvert.
EVA. J’ai raconté le rituel de Georges Tron. Il me convoquait dans son bureau, fermait sa porte capitonnée à clé. Je devais m’asseoir face à son bureau, en silence et les yeux fermés. Ensuite il s’asseyait à côté de moi. Il me prenait le pied, le massait puis le portait à sa bouche. Il me disait : « Décrispez-vous. Décroisez les jambes. » Il me plantait les doigts partout « pour dégager les fluides ». Il ne me déshabillait jamais. Au final, il remontait sa main dans ma culotte… Je ressortais par la petite porte. »

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Le professeur Bénard : Le cas que vous me soumettez, mon cher Richard, est assez fréquent. On peut déceler une déviance fétichiste dans les manuscrits de Léonard de Vinci (3). Les prémisses de ce trouble attaché à la possession du pied se retrouvent dans l’enfance (4). Le trauma provient d’une accentuation excessive de l’érogénéité du pied et, en accord avec cela, une stimulation précoce et anormale, qui semble avoir pris le pied comme objet. La stimulation est sans doute venue de la mère, qui était elle-même sexuellement anormale.
Vient ensuite une régression au cours du développement sexuel, à la suite de l’intimidation sexuelle, qui se produit dans l’enfance, entravant le développement, et dans la puberté, où elle provoque la fixation.
Richard : Les personnels politiques seraient-ils plus exposés que d’autres aux perversions ?
Le prof. Bénard : L’ego de l’homme politique est assurément pour beaucoup dans les cas de perversion sexuelle. C’est la rançon du pouvoir. On a constaté qu’il en était de même dans les entreprises. Assez curieusement plus l’entreprise est petite, plus le patron est enclin au harcèlement et au fétichisme.
Richard : Les cas de viol se concentreraient dans les sections plutôt qu’à la tête des partis et plus souvent chez Dugland, plombier-zingueur avec un personnel réduit à une secrétaire, plutôt qu’au niveau du parlement ou d’une grande banque ?
Le prof. Bénard : Le taux devrait augmenter avec la puissance, pouvoir et argent sont intimement liés. Cependant, il est plus difficile de s’ériger en victime d’un riche, que d’un petit patron. Les statistiques sont faussées en faveur de la supposée haute teneur morale des élites, malgré les quelques exemples fâcheux dont on parle aujourd’hui. Mais vous savez… les statistiques en la matière... Pour en finir avec le fétichisme du pied, nous avons pu déceler l’origine dans la répression de certaines pulsions coprophiliques. Elle doit aussi être liée à une recherche et à un heureux recouvrement du pénis perdu de la mère (5).
Richard : Je comprends les femmes de Draveil, dans l’Essonne, dont Tron est maire. Elles n’osaient plus mettre un pied dehors, quand elles savaient le beau Georges retour de Paris.
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1. Bénard (Rigaud, 1888): Pantalon, — dans le jargon des Desgrieux de barrière, du nom du tailleur. — J’aurai besoin d’un bénard neuf dimanche pour aller guincher à Idalie. En avoir ou ne pas en avoir dans le bénard.
2. Alfred Jarry, Le Surmâle, roman moderne, édit. Viviane Hamy.
3. En 1927, Freud publia un travail dans lequel il mentionne cette particularité de mœurs chez le grand Léonard, d’après des manuscrits du génial florentin.
4. « Traumatisme de l’enfance », Alfred Binet, un des pionniers des méthodes expérimentales de mesure de l’intelligence.
5. Minutes de la Société psychanalytique de Vienne. 1er déc. 1909.

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