Allo, Alain ?... Ici Mamadou.
Dans le cadre de « l’immigration non maîtrisée », notre reporter Mamadou Dia Bolo a été chargé par le « Department University Central Organizing Nose », Ducon en acronyme, d’interviewer par téléphone Alain Destexhe, actuellement en Afrique.
-Monsieur Destexhe, le Ducon a introduit dans l’ordinateur Xétron9 des données afin de déterminer le nombre de sénateurs de Bruxelles dont la réélection n’a pas été maîtrisée le 13 juin 2010. Votre nom est sorti en tête de liste, forcément vous étiez le seul. A quoi attribuez-vous cet échec d’une immigration non maîtrisée, à un poste tel que celui-là ?
- La préférence des électeurs pour les candidats FDF était inacceptable. Notre parti n’a pas su contrôler les infiltrations clandestines des gens de couleur Maingain.
-Vous ne serez pas non plus coopté.
-Il y avait un fort pourcentage des gens de couleur Maingain infiltrés qui ont fait pression et Reynders a dû capituler le couteau sur sa Porsche.
-C’est quoi, la couleur Maingain ?
-C’est un pastel gris-bleu piqueté de rose. Nous l’appelons entre nous, couleur panse de lion des Flandres.
- Vous dites que le chômage des jeunes bruxellois pourrait engendrer des émeutes comme à Londres. Dans le cadre de l’enquête Ducon, que pensez-vous du « défaut d’intégration » des sénateurs non réélus ? Est-ce aussi un danger pour la démocratie ?
-L’immigration non maîtrisée depuis quinze ans et la forte pression démographique, pourrait, en effet gonfler exagérément le parlement et le sénat et entraîner à Bruxelles des émeutes dans l’hémicycle, surtout depuis les élections de 2010.
-…mais puisque vous n’en êtes plus ?
-Justement, mes amis me soutiennent. Moi, je manifeste de l’extérieur.
-Vous cassez des vitrines de magasin ?
-On me connaît, je n’ai jamais rien cassé… Pourquoi voulez-vous que je commence par des vitrines de mon amie Sabine Laruelle ?
-Vous vous êtes basé sur des chiffres publiés par Actiris. Or, après vérification, il s’avère que l’Observatoire Bruxellois de l’Emploi (OBE), dépend d’Actiris. Il n’est donc pas en mesure de donner un taux de chômage sérieux comme le Ducon, sur les non réélus.
-En 2010, celui-ci était de 100 % à Bruxelles, à daté du 13 juin.
-Forcément, puisque vous étiez le seul, c’est-à-dire que vous représentiez les 100 %. Le Ducon conteste ce chiffre puisque vous avez été remplacé. C’est donc une occupation à 100 % dont il faudrait parler, au contraire.
-C’est un emploi fictif. Le problème massif de l’immigration s’aggrave, le modèle d’intégration est un échec.
-Vous avez aussi compté les femmes voilées ou portant foulard au parlement ?
- Le nombre de femmes voilées sur les marchés « Plus de 50 % », devrait se retrouver au même pourcentage en haut-lieu. Selon moi, « c’est un défaut d’intégration », si ça n’est pas le cas.
-Quoi ! Vous souhaitez que les sénatrices portent le voile ?
-Ne déformez pas ma pensée. Je souhaite que la vérité éclate et que celles qui ont permis les regroupements familiaux, qui ont-elles-mêmes fricoté avec des étrangers en situation irrégulière, portent enfin le signe qui les distingue des autres, soit 50 % de voilées.
-On m’a dit que vous étiez en Afrique pour étudier un rapatriement massif des députés et sénateurs dont les origines incertaines les amèneraient automatiquement à des rapatriements assistés, pourquoi l’Afrique et à combien se monterait l’assistance par sénateur ?
- Cela ne pourrait se faire qu’au prorata du nombre de rapatriés dans des communes choisies au hasard pour leur nombre d’étrangers. Un aller simple sur Ryanair ferait l’essentiel de l’assistance. Nous n’avons plus les moyens, vous savez ?
-Pourquoi citez-vous Anderlecht et Molenbeek dans l’interview de la Dernière Heure ?
-Le nombre d’habitants étrangers avoisine les 40 %. Dès lors, les charters se rempliraient plus facilement. Nous renverrions un sénateur barbu et une sénatrice voilée par tranche de cent mille étrangers illégaux. En voyage debout, nous doublons la capacité de chargement des avions. Le patron de Ryanair est ravi de cette publicité…
-Excusez-moi, je suis obligé d’interrompre la communication avec Koudouwégen au Burkina Faso. Le budget de Ducon en communications téléphoniques est dépassé. Encore un mot, qu’est-ce que vous alliez faire là ?
- Le fairway y est superbe, sans rough…
-De quoi vous parlez ?
-De golf, mon cher, de golf…
-C’était Mamadou Dia Bolo pour le Ducon, depuis une cabine de chez Omar Asthm à Molenbeek…