Liberté, compétitivité, avidité.
Grand rassemblement de l’impudeur à Marche-en-Famenne du MR qui avait invité pour l’occasion sont deuxième larron de la foire d’empoigne Alexandre-le-petit De Croo.
Impudeur, parce qu’il a été question des bagnoles de direction, parfois des monstres six cylindres que les entreprises paient et entretiennent à leurs meilleurs agents, actionnaires et amis, pour autant que ces derniers soient inscrits comme travaillant à l’entreprise, ce qui pour certains parents est une double aubaine, attendu qu’il n’est pas rare qu’une inscription fictive permette à des délinquants qu’on ne peut appeler petits, de se ficher de la gueule du monde en empochant la mise et en roulant en bagnole à l’œil, sans jamais mettre les pieds dans l’entreprise et sans être représentant en voyage permanent, sinon en voyage d’agrément et ne représenter qu’eux-mêmes (exemple, la femme du patron).
"La voiture de société, c'est une manière de compléter les revenus", a martelé Charles Michel, en ne se rendant pas compte qu’ainsi justifiée, cette pratique est avant tout une fraude fiscale « autorisée » par un laxisme toujours en faveur des mêmes.
Autre monstre du loch Ness, l’alignement des pensions des indépendants sur celles des salariés.
C’est beau un parti qui se lance dans la reconnaissance nationale de l’art du négoce, sauf qu’un artisan et un petit commerçant sur deux est un maître dans l’art du bidouillage. S’il est possible que certains chômeurs sont moins vrais qu’on ne le dit, on peut en dire autant de certains négociants « dans la misère » qui ont planqué leurs sous au Luxembourg et qui viennent tendre la main dans les CPAS. Sauf, que les chômeurs tricheurs sont de plus en plus sanctionnés et que pour apaiser la colère et la réelle pauvreté de certains petits commerçants et artisans, les sanctions se verraient remplacées par des pensions comparables à celles des salariés, corporations où le tricheur est rarissime.
Au premier rang, près des deux étoiles du jour Charles et Alexandre, Sabine Laruelle (The Daughter of Madame Angot) rugissait de plaisir plus pensionnaire du Chatelet en répétition que mémère du vestiaire. Enfin, à l’autre bout du banc, racrapoté sur son siège, l’air renfrogné, Didjé Reynders, méconnaissable depuis qu’il n’a plus le fin mot du MR à l’apothéose, avait l’air du type qui vient d’apprendre qu’il est cocu depuis 25 ans.
Cela a toujours été un mystère pour moi, la réservation de la première rangée pour les élites, comment les préposés doivent la jouer serrée à la pose des étiquettes ! Pour les autres, histoire de se faire voir un peu, c’est la foire d’empoigne pour être bien « mis ». Il y en a qui doivent camper de la veille ! Par exemple, la Defraigne, on ne l’a pas vue ! Pourtant, elle a la réputation d’être championne au jeu des chaises musicales, elle a de quoi pour s’y asseoir !
Evidemment, pas un mot sur la crise, les hedge-funds et les misères d’un libéralisme en pleine cacophonie économique. Désormais l’entreprise – cadeau du ciel – est l’instrument de choix affuté uniquement dans le but de sortir du cash au profit des grossiums et au détriment des trimardeurs.
A croire que ces gens ne lisent pas les journaux.
Ces fichus complices des voleurs qui nous accablent, sont les guetteurs comparses des julots des mauvais coups, que des demeurés assimilent au deal momentané d’une Europe dans une mauvaise passe.
D’un président à l’autre, la recette est la même. On se donne des allures de fonceur, Didjé y allait en plus de ces petits coups d’épingle qui ont tant fait souffrir Di Rupo, et dans le fond la manœuvre n’est que celle d’avoir l’air de se donner des allures de révolté, alors même qu’on ne fait que suivre l’avis général le plus rassis et le plus conventionnel.
Ce qui se passe en vérité est tout à fait étonnant. Ce sont les partis qui ont le plus applaudi à l’économie mondialisée, aux tripotages des investissements financiers dans des entreprises de casino, qui espèrent récolter les fruits du désastre qu’ils ont en partie provoqué !
Certes les PS sont nuls en Europe et ne comprennent pas le rôle qu’ils auraient pu jouer ; mais, ils sont cent fois moins compromis que ceux de droite dans le drame qui a raison de la démocratie.
Et puis qu’ils aillent se faire voir avec leur manie d’épargner les gros magots au nom de la devise anglo-saxonne « Too big to fall » (trop gros pour faire défaut).
Et s’il y avait un seul dans la salle capable d’avaler que ces gens agissent ainsi pour faire du social, revaloriser les petites pensions et faire grand cas des malades, qu’il aille consulter derechef au Petit-Bourgogne.
Commentaires
Il y a des trucs bien chez vous mais plus de conneries.
Postée le: Joseph Meyer | novembre 20, 2011 05:27 PM