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Des cerveaux de 15 kg !

Charles Michel n’est pas content. Il s’est chargé du rôle d’opposant. Ainsi, il existe et en même temps le fait savoir à son ministre Reynders.
Les patrons des grandes entreprises perçoivent des salaires dix ou quinze fois supérieurs à ce que la générosité de l’électeur octroie tous les mois à nos grands responsables. L’étalon de référence –si je puis dire ainsi - est le salaire de Di Rupo.
Il ne leur est pas venu à l’esprit que les traitements hors saison, ils peuvent y mettre fin par une simple loi. Personne ne leur en fera le reproche. A Belgacom Didier Bellens a palpé 2 millions 16, en 2011. Qu’un libéral fasse la leçon à Charles Magnette (profession socialiste rémunéré), c’est le monde à l’envers.
On peut également ajouter que leur comparaison s’arrête à leurs émoluments, plus grand encore serait leur étonnement s’ils s’arrêtaient au salaire de la caissière d’une grande surface.
Le président du MR propose de limiter le montant des hauts salaires dans les entreprises publiques au maximum à celui du Premier ministre. Cela va sans dire qu’il faut s’attendre à ce que le salaire du premier ministre, dans ces conditions, parte à la hausse, faisant ainsi remonter ceux du secteur public. Evidemment, quand le lait sera retombé et qu’on ne parlera plus des hauts salaires, alors, on trouvera bien un moyen pour revoir le traitement de Di Rupo. Magnette n’est pas allé à Charleroi redresser les comptes pour rien.
Ces gens qui ont en moyenne, par un bref calcul de leurs émoluments, un cerveau vingt fois plus volumineux qu’un magasinier de chez Makro, nous coûtent depuis toujours, beaucoup plus que les services qu’ils nous rendent. Les gens commencent à s’en rendre compte. Cela en devient gênant. Même les gazettes n’ont plus le respect de jadis à leur égard.
Ou, l’euro n’a plus la valeur qu’on lui accordait à sa naissance et dans ce cas, il conviendrait d’au moins doubler les salaires de base, ou il est déraisonnable d’estimer la valeur de Di Rupo et ses ministres à quinze fois un salarié, et plus mirobolant encore un Bellens, à cent fois !

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Ce serait peut-être l’occasion de glisser quelque part que l’on peut être de nos jours un socialiste occupé à palper l’argent des contribuables et en même temps un homme d’affaire arrondissant de plusieurs zéros le petit magot total de fin d’année.
Cela n’avait échappé à personne que Papa Daerden savait y faire dans la révision d’entreprise, cédant à son fils les deux combinaisons : celle du coffre et celle de la clientèle. Voilà qu’un autre « rouge », côté flamand, le vice-Premier ministre Johan Vande Lanotte a utilisé, entre 2007 et 2010, une société en commandite simple pour exercer des mandats d'administrateurs, aux fins de couper à la taxation trop radicale qui atteint les cumulards de haut niveau.
Où s’arrêteront-ils ? s’inquiéterait tante Eulalie qui heureusement pour son cœur, n’est plus de ce monde.
Mais pourquoi s’arrêteraient-ils, répliquerait le cynique Richard III, son neveu, qui lui prodigua jusqu’à la fin, une attention désintéressée ?
Interrogation justifiée et soulevée par la lassitude générale et le manque de volonté à faire les poussières du ménage Belgique. Car enfin, qu’y pouvons-nous ? Tout ! Et, que faisons-nous ? Rien !
Ce n’est pas en passant des socialistes aux libéraux que nous marquerons notre volonté de changement.
En tripotant un tantinet dans la société qu’il a créée exprès et les émoluments de sénateur, puis de ministre, JVL se met environ 16 % de gras d’impôt qu’il ne paie pas chaque année in the baba, pour ses parties fines à Ostende.
Johan Vande Lanotte (SP.A), Ministre d'Etat, membre du Sénat, ancien Vice-Premier Ministre, Vice-Premier, est aussi Ministre de l'Economie, des Consommateurs et de la Mer du Nord.
Pour l’Economie, son habileté n’est plus à démontrer, attendu qu’il en a fait l’expérience avec la sienne propre, et quant à la Mer du Nord, c’est chouette de pouvoir prendre la mer quand on veut puisque toutes les mers du monde communiquent. Ainsi, si le cœur n’y était plus, il pourrait faire une virée aux Iles Caïmans, ni vu, ni connu, histoire d’y aller prêcher la dernière forme du socialisme financier.

Commentaires

Vous allez un peu vite Richard, je n'arrive plus à suivre vos chroniques...

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