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Le super con du dimanche.

- Eric Deburso vous vous présentez comme la synthèse de Maroy-Demoulin en journaliste moderne. D’où vous est venue l’idée d’une synthèse de controverse et Mise au point ? Et d’abord pourquoi un programme en deux parties sur RTL, la famille royale en levé de rideau et Ford Genk en deuxième partie.
-Comme vous le savez, mon expérience d’inséminateur officiel des familles royales m’a mis dans la confidence des palais et c’était tout à fait naturel que Domino débute par les princesses qui ont eu recours à mes bons offices.
-Cher Eric Deburso, on vous prête la paternité de tous les enfants des princes prétendant à trois dynasties régnantes d’Europe. Voulez-vous préciser lesquelles ?
-Vous comprendrez bien que par discrétion journalistique et humaine, je ne puisse vous révéler les noms des princesses auxquelles j’ai prodigué le bonheur d’être mère. Je leur adresse mon amical souvenir. Je dois incessamment me rendre au Luxembourg où, parait-il, un héritier est souhaité.
-Pour en revenir à nos chaînes fusionnées, pourquoi avoir conservé Dominique Demoulin et Olivier Maroy à la présentation, alors qu’ils lisent vos textes sur le prompteur ?
-L’organisateur doit rester dans l’ombre. Mon activité ne se limite pas à nos blablas dominicaux. J’écris régulièrement en anversois les discours du futur bourgmestre, Bart De Wever.
-La Flandre se wallonise, c’est vous ?
-Evidemment, nous ne pouvions pas laisser un réservoir de plus de 10.000 voix à Genk aux mains du SPA. Bart au début ne voulait pas. Il trouvait la wallonisation de la Flandre sans rapport avec la direction américaine de Ford à Detroit. Je lui ai rappelé que dans les années 1900, beaucoup d’ouvriers wallons s’étaient installés à Detroit. Je l’ai convaincu…
-Je lis dans les journaux une vive critique de votre livre « Un gay au palais », un de nos confrères titre «Eric Deburso, amant de la reine », et un autre « Un journaliste injurie le trône » que répondez-vous ?
-Je répondrai, en bon journaliste clairvoyant, que mon prochain livre traitera des dessous intimes, parures, nuisettes et même vêtements cuir sado-maso, des duchesses, princesses et reines du gotha européen, sans oublier les maîtresses des rois, ducs et princes. Ainsi je couperai le sifflet à mes détracteurs qui pensent que j’ai tout inventé.
-Et pour en revenir à votre émission jumelée du dimanche ?
-J’ai demandé à mes clones pour agrémenter la synthèse Controverse-Mise au point une séquence « le grand con du jour ».
-Vous mettez l’eau à la bouche des téléphages, cher Deburso. Qu’entendez-vous par là ? Vous savez en ces temps de crises comme les concours sont précieux, enfin ceux dans lesquels on gagne de l’argent.
-Lors de l’émission Domino et Olive disent une phrase culte. C’est celui des invités qui met au moins deux fois des mots comme « réduction des salaires » ou « coût du travail trop élevé » qui est sacré Grand con du jour.
-Et le lauréat de ce dimanche est… Allez, Eric Deburso… un scoop pour le Fonds Nathalie Winden et Patrick Perret…
-Mes clones ont désigné à l’unanimité quelqu’un qui a ajouté pour faire bon poids : « revoir la sécurité sociale » et « compétitivité par rapport à l’Allemagne », ce qui en fait un champion hors catégorie.
-En effet, c’est quelque chose. Le nom ?
-Le grand con du jour sans contestation et à l’unanimité c’est Bruno Colmant, professeur à l’ULB, s’il-vous-plaît et, paraît-il, un de nos plus brillants économistes. Vous voyez bien que notre concours a bien démarré.

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-Et dimanche prochain ?
- La phrase culte sera « Les mesures nouvelles vont-elles faire mal ? ». Puisque avec mes clones, nous parlerons évidemment des impôts nouveaux. Bruno Colmant, grand vainqueur de ce dimanche, ne pourra pas participer.
-Un super jeu fin de saison pour départager les gagnants ?
-Peut-être. Difficile à dire. Je suis surbooké. Après le Luxembourg, on me réclame à Buckingham. Les Anglais souhaitent un héritier. Mais je retiens l’idée.

Commentaires

Dans une même chronique juxtaposer un Deborsu pervers et un économiste comme Colmant vous décritibilise sérieusement. Ne mélangez pas les genres . . .

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