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Un portable haute technologie…

Je ne pensais pas écrire une ligne de plus sur les heurs et malheurs de Jean-Denis Lejeune. J’avais publié récemment l’essentiel, à savoir que des deux attitudes Des Russo ou de Lejeune, c’était celle des premiers qui me paraissait être la plus digne et la plus respectable.
Les suites de l’espèce de cirque qui semble malheureusement le lot de Jean-Denis, dans chacune de ses entreprises, semblent me donner raison.
Les misérables qui ont accompli les forfaits qui leur ont valu de fortes peines de prison, ne devaient devenir d’aucune manière les vedettes d’un triste show dont personne, y compris les parties civiles n’ont rien à attendre, qu’une triste célébrité partagée avec les bourreaux des enfants.
Maintenant que c’est fait, on mesure toute l’imprudence de Jean-Denis Lejeune d’avoir accepté une proposition indécente de la co-auteure condamnée.
Lejeune n’est pas Jean-Paul II, pardonnant à Mehmet Ali Agça, les coups de feu place Saint-Pierre et l’allant voir seul dans sa cellule.
Les conditions de la rencontre « dans un endroit tenu secret », avec l’accord des autorités judiciaires, la participation de deux médiateurs de l’asbl Médiations, le tout claironné des jours à l’avance, ne pouvaient pas échapper au fait-divers d’un journal people ou non.
L’histoire invraisemblable du portable qui tombe par terre, qu’on ne ramasse pas et qui remet automatiquement la communication précédente en ligne laisse à croire que les deux médiateurs prennent les gens pour des imbéciles. D’autant qu’implicitement le détenteur du téléphone avait bel et bien une journaliste en ligne très peu de temps avant l’entrevue.
Il se trouve que j’ai un téléphone tactile (1), je ne connais malheureusement pas la marque de celui qui se remet en marche tout seul après un choc sur le parquet ou un tapis de salon, le mien en pareil cas, ne fonctionne pas quand la communication est terminée, par contre une ouverture de plus de cinquante minutes est impossible. Il se coupe après quelques minutes, dès que son détenteur ne réagit pas, sauf si celui-ci prend des dispositions pour qu’il en soit autrement.
En outre, n’est-il pas de la stricte politesse de couper son téléphone et de vérifier plutôt deux fois qu’une qu’il l’est, dans une situation pareille !

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C’est un mauvais coup pour l’asbl Médiations et un bon pour la journaliste.
Que lui reproche-t-on ? D’avoir écouté aux portes ? Mais c’est son métier ! Tout le monde est au courant que les tribunaux et les cabinets des juges d’instruction sont poreux et que les sons passent à travers les murs, parfois même les « secrets de l’instruction » sont dévoilés volontairement pour faire avancer le schmilblick, a fortiori quand il s’agit d’une affaire hyper médiatisée « privée » incluant beaucoup trop de personnes. Pour qu’elle soit vraiment bien gardée, il y faudrait un portique et des gardes sous serment.
Vous connaissez un journaliste qui couperait son téléphone dans de pareilles circonstances ?
On peut même féliciter la journaliste qui aurait pu vendre son scoop à un magazine people pour une petite fortune.
Toute proportion gardée, le bruissement qui est sorti du confessionnal improvisé pour Jean-Denis Lejeune et dont on fait des montagnes est inintéressant et sans aucune signification. Il montre cruellement l’erreur funeste de Lejeune d’avoir ouvert le spectacle sous chapiteau à Malonne.
Evidemment Michèle Martin a fait son petit numéro. Non seulement on parle d’elle, mais voilà que la presse a publié la semaine dernière une lettre ouverte de Dutroux qui, évidemment, a des révélations sur l’affaire des meurtres et séquestrations qui l’on rendu célèbre, lui aussi. Pour un peu, il exigerait une rencontre à son tour.
Un journaliste de la Meuse pourrait le photographier dans sa cellule confectionnant des ballonnets pour une future marche blanche !...
Si Lejeune veut remettre ça, Martin est à disposition, quasiment 24 h sur 24 h, ayant sans doute le même téléphone à la batterie « haute performance » du médiateur.
Oui, la presse belge fait montre d’un misérabilisme de ses mœurs en revenant sans cesse sur cette affaire. Elle devient le rendez-vous des voyeurs et des maniaques. Son bourgeoisisme l’empêche de voir autre chose, en flattant les instincts des sous-développés du ciboulot qui sont la principale source des lecteurs dont elle vit. Ce faisant, elle conforte les responsables du système politico-économique dans leurs errements et leur libéralisme inconditionnel.
L’AGJPB aurait du boulot à faire réellement le ménage.
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1. Essayez d'entendre à l'autre bout du fil, le son que capte un téléphone sous une table, d'une conversation qui se passe à plusieurs mètres du capteur. Vous aurez compris après cette expérience, que l'explication n'est pas la bonne.

Commentaires

Bravo pour l'initiative cette semaine chronique... Mais que ce type est con..

Bravo pour l'initiative cette semaine chronique... Mais que ce type est con..

Bravo pour l'initiative cette semaine chronique... Mais que ce type est con..

Vous dites: "Il se coupe après quelques minutes, dès que son détenteur ne réagit pas". C'est faux!
Il est peu probable qu'il fasse tout seul le numéro en tombant mais admettons... si une personne décroche et est au bout du fil, il ne se coupera pas tant que la personne garde la communication, des heures s'il le faut.

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