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Le retour de Francis…

Selon toute vraisemblance, malgré les démentis farouches des avocats de l’intéressé, Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo devraient se rencontrer une ultime fois le 7 décembre, à New York, dans le bureau du juge Douglas McKeon dans le Bronx, afin de signer un accord financier mettant fin à la procédure civile engagée par la femme de chambre du Sofitel, contre l'ancien directeur du Fond monétaire international (FMI).
Le journal « Le Monde » parle même d’une enveloppe de six millions de dollars de DSK, financée par moitié par son épouse, Anne Sinclair, quoique vivant séparée du tombeur et de Francis (c’est ainsi que les Marionnettes de l’Info appellent l’outil des plaisirs de l’ex dirlo du FMI)…
Si cette information du « Monde » s’avérait exacte – et pourquoi ne le serait-elle pas puisqu’elle est reprise par le « Huffington Post », dont la rédactrice en chef n’est autre qu’Anne Sinclair – DSK pourrait entrer dans le « Guiness book » des records : six millions de dollars pour une pipe, même inappropriée, ça propulse Nafissatou dans les catégories supérieures de la femme américaine. Pour ce prix là, Dodo la Saumure mobilise un bataillon de charnues sur le coup de la diligence de Lyon !
Dominique Strauss-Kahn, qui s'est rendu à New York à plusieurs reprises a confié à des proches, que l'accord avait fini par être trouvé, à la fin de l'été.
Cela donne un coup d’éclairage sur la justice américaine qui se fout de savoir la vérité et de punir éventuellement. Une grande partie des délits et des crimes aux USA peut se régler comme une affaire commerciale. On voit tout de suite que les prisons américaines sont pleines de fauchés.
Verser 4,64 millions d'euros cash à une femme que les avocats et DSK n’ont cessé de traiter de tous les noms, y compris celui qu’elle aurait eu si DSK ne l’avait pas contrainte à dorloter son Francis, c’est après le pénal où il n’a pas été poursuivi, reconnaître qu’il était quand même coupable de ce qu’on lui reprochait… enfin en droit français !
Au pénal, Nafissatou Diallo n’était pas crédible à la suite des mensonges aux services de l’immigration à son entrée aux USA ! Ou parce qu’elle n’était qu’une femme de chambre noire et qu’à ce titre, sa version ne pouvait être supérieure à celle d’une haute personnalité blanche internationale ?
Voilà qui jette une lumière crue sur l’état de la justice à New-York et du privilège dont DSK a su tirer parti, de ce qui est manifestement un viol.
Déboutée de son droit de disposer de sa personne et de tailler une pipe à qui elle veut sans y être contrainte, Nafissatou était tout naturellement retournée dans le Bronx pour soutirer le plus possible de fric, afin de compenser l’honneur qu’on lui avait pris.
Puisqu’on est dans une société où le fric est roi, que voulez-vous qu’elle fasse d’autre ?
L’accord à l’amiable, c’est ce qui se fait de mieux, pour effacer l’outrage au CAC 40 et au Sofitel !.
Par contre DSK a été fort imprudent de dire à qui voulait l’entendre jusqu’au mois dernier, qu’il n’y aurait jamais d’accord à l’amiable et qu’il irait jusqu’au bout, parce que c’était une question d’honneur.
Paroles imprudentes qui mettent quand même l’honneur de Nafissatou à six millions de dollars et font tomber par contre, celui de DSK en-dessous de zéro !
Et ce n’est pas fini. C’est quand même fort de sa part, quoique assez humiliant, de demander et d’obtenir un prêt de 3 millions de dollars à Anne Sinclair, une femme qu’il a ridiculisée en public et qui héroïquement n’a pas voulu quitter le vieux beau au moment du naufrage, croquant pour lui sur quelques mois de domiciliation forcée à NY et le paiement des meilleurs avocats, quelques millions de dollars au préalable.
Toujours selon « Le Monde » : Anne Sinclair avait déjà assumé le paiement de la caution de 1 million de dollars et le dépôt en garantie de 5millions de dollars, pour permettre à son mari de sortir de la prison de Rikers Island, le 19mai 2011, après son arrestation au Sofitel le 14mai. Elle avait également assumé la coûteuse location d'une maison – 50 000 dollars (38 660 euros) par mois –, dans le quartier de Tribeca à Manhattan, où DSK était placé en résidence surveillée, le temps que les juges statuent au pénal sur l'accusation de viol. Enfin, elle a payé les frais d'avocat de l'ancien directeur du FMI.
Des cocues de cette trempe-là, DSK en regrettera sûrement la fin du stock.

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Était-ce possible que «Francis» qui fit le cauchemar de Nafissatou, fut celui qui détermina une femme à ouvrir plus que son portefeuille !
Reste que le grand public a tort de trop admirer nos têtes couronnées, qu’elles le soient par le socialisme, le libéralisme à l’américaine, l’industrie ou le blason nobiliaire.
C’est une des sources de notre malheur et du déficit démocratique.
A leurs yeux, nous ne valons pas grand-chose et, à nos yeux, ils valent, au contraire, beaucoup !
Le jour où nous inverserons la tendance et peu importe si nos glorieux restent sur leur appréciation peu flatteuse, ce ne seront plus que de pauvres diables, certes capables du meilleur et du pire, mais qui devront payer leur place au cinéma, comme en correctionnelle, selon l’humeur du peuple et leur degré de culpabilité.

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