« Le Brahma… foutre. | Accueil | Sacrée Jo !... »

Le roi est-il…

On s’attendait à ce que la tentative de Dominique Demoulin de rompre le train-train dominical dans le match qui oppose « Controverse » à « Mise au point » n’ait été qu’un feu de paille. Les atavismes sont trop lourds, les rivalités trop vives, pour qu’il en fût autrement.
Pour la rentrée, ils on fait mieux.
Les deux premières parties de la question annonçant les sujets sont identiques « Le roi est-il… ».
Pour le duo « domaine public » RTBF, c’est « allé trop loin » et pour la journaliste RTL, c’est « sorti de sa réserve ».
Un mystère reste entier, c’est de savoir comment les deux chaînes choisissent le sujet du débat, et pourquoi les sujets choisis sont si souvent les mêmes sur les deux chaînes ? Y aurait-il des taupes dans les deux camps ? Les débats seraient-ils l’enjeu d’une consultation discrète ?
Il en va de même des invités, à une variante ou deux près, on peut être sûr que les débatteurs sont identiques d’une chaîne à l’autre, si bien, et là il y a vraiment un accord, que l’une fait du direct et l’autre du différé.
L’argument selon lequel les sujets début janvier sont rares ne tient pas pour deux raisons : la première voudrait que l’on sorte un peu du royaume et qu’on ouvre les yeux sur ce qui se passe ailleurs et qui nous concerne aussi, comme le fait régulièrement « C dans l’air », une émission de France 5, regardée par des centaines de milliers de francophones belges. La seconde est au centre de la question de savoir quels sont les sujets importants à traiter. Était-ce un sujet important que de parler de la petite phrase du roi de son discours du premier de l’an, dans laquelle le malheureux a parlé de deux choses qui ont « catastrophé » une partie de la classe politique belge et flamingante : la crise des années trente et populisme !... N’aurait-il pas mieux valu de parler de la montée de la pauvreté ? Sujet qui, de Van Rompuy, à Gros Loulou, en passant par De Croo et Moureaux est paraît-il capital !
Capital, peut-être, mais incontournable, sûrement pas, puisqu’il est régulièrement contourné par nos élites journalistiques.
La raison réside sans doute dans le choix des interlocuteurs. Il faudrait y adjoindre des gens qualifiés, outre les abonnés du système, des économistes et des philosophes qu’on ne veut pas voir dans les milieux bourgeois qui régissent nos apéritifs dominicaux en « sujets de société », ce qui amènerait inévitablement à évoquer un sujet tabou « le système économique capitaliste est-il satisfaisant pour l’ensemble des classes sociales ? » et encore un autre « comment changer un système qui ne donne pas satisfaction ? ».
Reste la pauvreté du débat de ce dimanche midi, de part et d’autre du réseau. C’est carrément le nul : zéro – zéro.
Pour RTL qui se débrouille avec le fric de la pub des paquets de lessive, je n’ai rien à dire. Dominique se tortille et passe d’une tête de gondole à l’autre, ce n’est pas moi qui paie. Et si je ne suis pas d’accord, je lui ferme le clapet en cliquant sur la zapette. Mais les deux autres, Maroy et Gadisseux, c’est différent. Ce sont mes créatures, personnellement ils me coûtent cent euros par an, à titre direct, avec avis du Ministère des Finances. Si je ne paie pas, c’est l’huissier et la honte.
Eh bien ! au titre de bailleur de fonds, je ne suis pas content de leur prestation. Je trouve qu’ils me coûtent trop pour ce qu’ils me procurent. A titre personnel, ils contribuent à ce que je paie bon an mal an, cent euros, le cœur gros.

5b1000.jpg

Quant aux prestations des showmen du plateau, on peut dire que Delpérée s’est surpassé dans sa caricature de… Delpérée. J’ai relevé que pour lui, la loi suprême, c’est la Constitution. On le comprend un peu, puisque c’est son gagne-pain ; mais en proférant cette grande nouvelle, sourcils levés, yeux écarquillés, l’index très « lex » et rien, d’autre, Delpérée nous fait craindre que le suffrage universel du peuple et la démocratie, dans son ensemble, sont en-dessous de la « loi suprême ». C’est suprêmement con, non ?
Ces nases me font remplacer le mot « intellectuel » dans la citation d’Alexandre Breffort, par « politicien » : Un politicien est un homme qui emploie plus de mots qu’il n’en faut, pour dire plus de mots qu’il n’en est. »
Pour agrémenter l’ensemble, RTL avait demandé la prestation d’un certain Marc Reynebeau plumitif flamingant du Standaard. Je n’ai malheureusement pas pu suivre ses pertinentes digressions, tant je le voyais dans un rôle de Frankenstein remplacer avantageusement Boris Karloff, le regretté du genre.
Des écoliers « au préau », gros Loulou et les autres ont daubé sur le populisme. En fait, ils ont peur que de plus forts en populisme prennent leur place.
C’était drôle, mais pas assez pour aller jusqu’au bout de l’émission.
Enfin, Van Rompuy – le petit frère de l’autre – nous a un peu déridés avec son « naziste » de l’entre-deux guerres.

Commentaires

Pour dire en chinois :"un homme qui emploie plus de mots qu’il n’en faut, pour dire plus de mots qu’il n’en est", on dit : "enlever son pantalon pour péter"

Mon cher ami, je suis d'accord avec toi pour ce qui concerne ces émissions que je regarde en attendant Loulou qui est sur la Batte à ce moment-là. J'ai regardé RTB, ça fait plus distingué, je n'avais par reconnu le Monsieur qui essayait toujours de prendre la parole, et je le trouvais pas très sympa, me demandant quand il allait pouvoir intervenir. Las, lorsque j'entendis que c'était le fondateur de la NVA, je fus très triste. Avec les milliers d'articles qui paraîssent sur le séparatisme, les journalistes posent encore candidement la question "c'est quoi ?" Autrement dit, tout le monde tremble devant le fait que la wallonie se retrouverait comme en Italie ou en Espagne, une région sous le seuil de pauvreté. Comme me le disait un ami flamand il y a trente ans. Et quid de Bruxelles ? Loulou a beau me dire que Washington , c'est pareil. On a beau se creuser les méninges, on fait partie des deux pour cent de la population qui suivons ces pauvres chroniques belges, apéritif d'un dimanche bien morne. Je préfère aussi c'est dans l'air et je me demande omme toi combien nous coûte la
RTB. Loulou me dit que les journalistes aussi un statut spécial au point de vue déclaration fiscale..........

Mon cher ami, je suis d'accord avec toi pour ce qui concerne ces émissions que je regarde en attendant Loulou qui est sur la Batte à ce moment-là. J'ai regardé RTB, ça fait plus distingué, je n'avais par reconnu le Monsieur qui essayait toujours de prendre la parole, et je le trouvais pas très sympa, me demandant quand il allait pouvoir intervenir. Las, lorsque j'entendis que c'était le fondateur de la NVA, je fus très triste. Avec les milliers d'articles qui paraîssent sur le séparatisme, les journalistes posent encore candidement la question "c'est quoi ?" Autrement dit, tout le monde tremble devant le fait que la wallonie se retrouverait comme en Italie ou en Espagne, une région sous le seuil de pauvreté. Comme me le disait un ami flamand il y a trente ans. Et quid de Bruxelles ? Loulou a beau me dire que Washington , c'est pareil. On a beau se creuser les méninges, on fait partie des deux pour cent de la population qui suivons ces pauvres chroniques belges, apéritif d'un dimanche bien morne. Je préfère aussi c'est dans l'air et je me demande omme toi combien nous coûte la
RTB. Loulou me dit que les journalistes aussi un statut spécial au point de vue déclaration fiscale..........

Mon cher ami, je suis d'accord avec toi pour ce qui concerne ces émissions que je regarde en attendant Loulou qui est sur la Batte à ce moment-là. J'ai regardé RTB, ça fait plus distingué, je n'avais par reconnu le Monsieur qui essayait toujours de prendre la parole, et je le trouvais pas très sympa, me demandant quand il allait pouvoir intervenir. Las, lorsque j'entendis que c'était le fondateur de la NVA, je fus très triste. Avec les milliers d'articles qui paraîssent sur le séparatisme, les journalistes posent encore candidement la question "c'est quoi ?" Autrement dit, tout le monde tremble devant le fait que la wallonie se retrouverait comme en Italie ou en Espagne, une région sous le seuil de pauvreté. Comme me le disait un ami flamand il y a trente ans. Et quid de Bruxelles ? Loulou a beau me dire que Washington , c'est pareil. On a beau se creuser les méninges, on fait partie des deux pour cent de la population qui suivons ces pauvres chroniques belges, apéritif d'un dimanche bien morne. Je préfère aussi c'est dans l'air et je me demande omme toi combien nous coûte la
RTB. Loulou me dit que les journalistes aussi un statut spécial au point de vue déclaration fiscale..........

Poster un commentaire