Les « droites » de succession.
Hou que c’est bien fait ! Que l’exemple vient de haut… d’une sainte presque.
En un mot, comme en cent « La reine Fabiola a constitué sa fondation privée, « Fons Pereos », visant notamment à soutenir les neveux et nièces directs, indirects, tordus et biologiques. Cette fondation, dont les statuts ont été publiés au Moniteur belge le 1er octobre 2012, doit en réalité permettre à la reine de régler ses problèmes de succession, rapportent les quotidiens Sud-presse. »
Les voilà bien les riches, que ne feraient-ils pas pour échapper à l’impôt, ici en l’occurrence les droits de succession.
Elle n’est pas la première. Le socialiste Daerden, le papa défunt des Ansois, en avait tâté aussi de l’exonération, pas pour les Ansois, vous pensez bien qu’il s'en foutait, puisqu’il avait déguerpi à Saint-Nicolas, pour relancer sa carrière dans le business démocratique.
Quand on sait que la grosse part de la fortune de la reine Fabiola est constituée d’argent public - Veuve depuis 1993, la reine a reçu 26.988.036 euros de dotation publique en vingt ans – voilà bien une façon qui n’est pas très élégante de nous remercier.
L’exemple vient de son illustre époux, Beaudouin, créant la Fondation Astrida que le roi Baudouin avait créée dans son testament, quelques jours avant de se faire opérer du cœur, en 1992.
Pas folle la guêpe !
Je ne sais pas si cette manière correspond à l’éthique de ce que Di Rupo et Joëlle Milquet attendent de la famille royale, mais ce qui est sûr, c’est que Fabiola ne fait pas du populisme en planquant son fric dans une Fondation du cœur, mais du capitalisme pur et dur.
C’est probablement, dans le cadre des lois que les socialistes les aiment, nos fortunés, comme ils détestent ceux qui vivent au crochet de l’Etat, mais sur un pied beaucoup plus petit, comme les chômeurs par exemple.
C’est étrange quand même, cette haine du petit qui se trouve dans la même situation, mais en minuscule, que dynastie et parlement, ministre et haute administration, eux aussi émargeant à une caisse publique, mais pas celle du FOREM, évidemment, faite pour les traîne-savates !
Montrer que le capitalisme est dans une impasse, pointer du doigt la poignée de drôles qui détournent à leur profit le sens de la démocratie, c’est-à-dire faire œuvre éthique et promouvoir une démocratie construite par et pour des gens honnêtes, ayant le respect de l’argent de la collectivité, eh bien pour eux, c’est faire du populisme !
Pourtant les gens du gotha qui s’accrochent encore au pouvoir, ils ont dû en faire du populisme, et du gratiné, pour rester près de la caisse à se beurrer !
Il va y en avoir du boulot à la fondation pour récompenser tous les neveux et nièces, les directs, les indirects, ceux de la main gauche, des pas très certains, des louches et des franchement interlopes, parsemés ici ou là, dans toute l’Europe et même aux Amériques !
C’est qu’il y en a des Saxe-Cobourg avides un peu partout, des Mora y Aragon dans l’attente d’un nouveau caudillo, des Autriche-Este à l’affût du pactole d’après l’Anschluss…. Trop même pour qu’il reste une goutte au titre des droits de succession à cette pauvresse dénommée Belgique, après la curée !
Que vont faire les notaires pour calmer l’engeance ?
Sans compter que les frustrés vont la ramener à la mort de l’ancienne ! Je vois d’ici la tronche de Laurent si la daronne ne lui laisse que ses vieilles pantoufles !
On voit, c’est compliqué en diable, sans compter les adultérins, les peu connus et les enfants des enfants de deuxième noce de Léopold, les servantes engrossées par des amours ancillaires, les coups de queues hasardeuses, les belles américaines qui fichent le camp un possible descendant royal dans le tiroir, les gays anonymes, peut-être même une obscure parente au couvent de Malonne !
Mais il faudrait dix Joëlle Milquet et cinquante Delpérée, sous les ordres d’un Di Rupo en forme pour trouver la juste mesure, l’équilibre parfait, faire bouffer tout le monde constitutionnellement !
Le dégoût des gens s’explique, se comprend et s’approuve !
Pour en revenir à la « reine en blanc » ramassant ses ors et ses liasses dans une Fondation, voilà encore un beau moyen qu’ont les riches d’escamoter leur fortune aux yeux du fisc.
Cherchez le camp des fripouilles et des gens malhonnêtes, c’est facile. Vous n’avez qu’à ouvrir les magazines et les journaux, sur les pleines pages les noms s’affichent en gros caractères. Les journalistes s’aplatissent devant eux. Les témoignages abondent sur leur capacité à comprendre les gens, à les aimer, à leur venir en aide.
Et pourtant, ce sont des voyous !
C’est drôle comme parfois les gens intelligents se plient à des bassesses et à des articles de complaisance, tout ça, eux aussi, pour de l’argent !