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Un capitalisme totalitaire

On ne le répétera jamais assez, nous n’assistons pas à une évolution du capitalisme depuis sa mondialisation, mais à une autre forme d’exploitation des masses.
Dans la confusion actuelle : des partis politiques aux médias, presque tout le monde défend de bonne ou de mauvaise foi un système qui a permis les Trente Glorieuses et qui n’existe plus. Il a été remplacé par un autre. Et cet autre est fort différent du précédent. Il s’est émancipé de toute morale en concourant à l’appauvrissement des peuples pour plus d’enrichissement des élites. Les syndicats avaient fini par s’accommoder de l’ancien. Le PS nous l’avait servi sur un plateau d’argent. Et on avait fini par les croire. On vivait toujours dans le souvenir du stalinisme.
La version nouvelle du capitalisme est d’une toute autre nature. Dommage pour nous, mais le PS ne s’en est pas encore aperçu.
Le MR, par exemple, tire ses copains du PS vers la conservation de l’idée ancienne qui voulait que l’enrichissement des élites profite à l’enrichissement général, comme si nous étions toujours dans les années 70 !
La crise de 2008 a transformé le progrès social en stagnation, puis en régression. C’est la première fois, depuis un siècle d’économie capitaliste, que les syndicats négocient sur ce que les travailleurs devront perdre ou conserver de leurs avantages anciens.
Quand les populations s’appauvrissent et que les élites poursuivent la progression de leur enrichissement, c’est le signe d’une considérable augmentation des inégalités.
Les 500 premières voitures de la nouvelle Ferrari à 1 million 250 mille euros la pièce ont déjà trouvé preneurs, avant la sortie des chaînes de montage !
La France vient d’atteindre les 10 % de chômeurs et nous ne sommes pas loin du même pourcentage, quand il n’est pas dépassé dans certaines villes.
Les inégalités conduisent à détacher encore plus, le groupe des très riches, du reste de la société. Ce groupe a désormais un pouvoir énorme. Il contrôle les grands choix collectifs. La démocratie représentative n’est plus qu’une apparence à gouverner selon la volonté du peuple. Les électeurs ne contrôlent plus rien du tout. Le destin de la collectivité est déterminé par la classe oligarchique.
Désormais, des particuliers ont des budgets comparables à celui de la Belgique. Quand on voit ce à quoi Di Rupo doit se résoudre pour trouver les 3 milliards de dépassement du budget prévu, on est à la fois partagé entre la pitié et la colère à l’égard d’un socialiste devenu le fourrier de la droite, le domestique des puissances économiques.
Le régime oligarchique du capitalisme II s’est développé – comme une plante parasite - par une extension sans précédent du pouvoir des acteurs économiques, bancaires et financiers. Par contre coup, l’État s’est affaibli.
Au lieu de lutter contre cet affaiblissement en réclamant les droits du peuple sur tout autre droit, les partis politiques se sont tournés vers plus puissants qu’eux et se sont mis à leur service.


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L’observatoire le plus intéressant de ce mouvement en Belgique, c’est le club Lorraine. Il nous en donne le plus à voir. De Bart De Wever à Rudy Demotte, tous viennent y faire allégeance et promettre d’être les bons élèves, non pas à ceux qui sont dans la salle, souvent des marionnettes parfumées aux essences rares, à la limite du gâtisme, comme sont en général les petits entrepreneurs qui ont réussi, mais aux grands dieux de la finance et détenteurs de la foi dans le Capitalisme II. Ils ne sont pas dans la salle, mais ont de grandes oreilles qui traînent partout et dont les antennes s’appellent les Agences de notation.
C’est la face visible d’une imbrication étroite entre les cercles dirigeants politiques et économiques et une des caractéristiques du régime oligarchique.
Tout se déroule ainsi devant nos yeux, alors que le principe fondamental de la démocratie est la séparation des pouvoirs : d’un côté les élus, les hauts-fonctionnaires, les membres des cabinets ministériels et de l’autre les dirigeants des banques et des grandes entreprises.
Nous sommes entrés dans la phase visible, donc cynique, de l’état de connivence entre le politique et l’économique.
Les affaires privées relèvent d’une autre logique que les affaires publiques. La fusion des deux systèmes de gestion a fait des dégâts considérables dans les concepts moraux et les régressions sociales.
La démocratie s’arrête quand le souci de la gestion des intérêts publics passe par la préservation des grands intérêts privés.
Un nouveau va-et-vient, entre les milieux de la haute décision publique et ceux des grandes entreprises ou de la banque vient encore de frapper le gouvernement Di Rupo en la personne du nouveau ministre des finances, Koen Geens, spécialiste en droit des entreprises, membre du Conseil d’administration de BNP Paribas Fortis.
Comment veut-on que ce type défende les intérêts de la collectivité, sinon en délivrant un message trompeur, aussitôt relayé par Le Soir, La Dernière Heure et La Libre Belgique !

Commentaires

Cest ce qui explique que la gauche se fait déborder par la vraie gauche. Aïe aux élections d 2014!

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