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Vivent les femmes !

A l’occasion de la journée de la femme, on peut écrire sans fausse joie et avec quelques raisons, qu’il ressort de la mondialisation quelque chose de positif concernant les femmes.
La mondialisation a quand même vu se répandre l’idée occidentale qu’un être humain, qu’il soit de l’un ou l’autre sexe, doit-être traité de la même façon en droit.
Quoique très mal comprise encore dans nos sociétés, cette idée fait son chemin dans des sociétés patriarcales et va à l’encontre de l’esprit de caste et de religion encore très répandu à travers le monde.
La diffusion de cette idée est due en partie aux progrès de la communication, mais aussi à l’ouverture des marchés, si l’on fait abstraction des dérives capitalistes que cette ouverture entraîne.
On voit bien la manière dont agissent les Etats qui craignent cette idée : bloquer Internet à leurs frontières et toute autre forme de communication de leurs citoyens avec l’extérieur. C’est, bien entendu dans le but de maintenir la dictature de quelques-uns par la force des armes et la nature insidieuse de la religion ; mais c’est aussi dans la crainte, d’une manière plus générale, des revendications des femmes, malmenées dans leur famille, leur tâche quotidienne et de citoyennes.
L’Islam joue un rôle de plus en plus considérable dans les démocraties occidentales, un peu par la lâcheté des laïcs, mais surtout par le mouvement ascendant de cette religion. Cette religion a beaucoup à craindre de cette mondialisation, plus que toutes ses rivales. En effet, il n’existe pas une religion plus antiféministe qu’elle et il faut descendre dans des sectes en Inde ou au Pakistan pour trouver pire.
La femme y est un sous-produit d’humanité, soumise, conquise par l’homme musulman, depuis Mahomet qui a donné l’exemple.
C’est la rébellion contre ce rôle asservi de la femme, dont la religion musulmane a le plus peur et le plus à craindre.

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On le voit bien en Tunisie et en Egypte. Le parti religieux, voulant maintenir les « traditions » et la pérennité coranique, y est formidablement contesté par les femmes des villes. Il faudra bien que les pays les plus ancrés dans la tradition qu’ils soient chiites ou sunnites, rendent la liberté aux femmes tôt ou tard, s’ils ne veulent pas finir en eau de boudin et simagrées.
Voilà longtemps que la religion catholique ne brûle plus les sorcières, les femmes européennes ne lui doivent rien. Elles ont été sur le chemin de l’émancipation toutes seules et depuis longtemps. Le spectacle des vieux messieurs en robe, pour élire le chef de l’église, est symptomatique du mépris dans lequel cette religion tient toujours les femmes. Mais sans plus et sans effusion de sang et parti pris. Peut-être un jour le Vatican rejoindra-t-il l’esprit protestant et l’ouverture aux femmes.
On n’en est pas encore là, mais certains s’interrogent.
Quant à nous, nous avons encore beaucoup à faire et la parité entre les sexes est loin d’être parfaite, tout au plus est-elle moins dramatique pour les femmes occidentales que pour leurs sœurs orientales.
En Belgique, Di Rupo s’est fendu d’une apologie de la femme, égale en tout à l’homme. Cependant, il détient le pouvoir et donc pourrait passer à l’action, plutôt que nous endormir par des souhaits.
Son parti n’est pas sans femmes, certes, mais la parité est fort éloignée du compte. Et à part quelques-unes, la plupart n’ont pas de rôles visibles.
Quant au MR, c’est le macho de tous les partis, probablement à cause de la virilité des propos des têtes de gondole, pour un capitalisme pur et dur. Par contre le CDh et Ecolo sont dans de plus heureuses dispositions à l’égard des femmes. Et c’est tant mieux.

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