Explosion de colère !
Émeutes en Suède ! C’est ce pays que les sociaux-démocrates citent régulièrement en exemple. Ces mêmes sociaux-démocrates ne voient pas que la Suède, pas plus que les autres États européens, n’a pas intégré ses populations émigrées. Ce qui s’y passe, pend au nez de tout le monde.
Voilà l’aboutissement des discours lénifiants, emplis d’une fausse empathie pour les souffrances venues « d’ailleurs », en général des pays que nous avons exploités. Nous en sommes sortis, parfois, en emportant l’argenterie et à d’autres moments en exploitant indirectement la main-d’œuvre, comme lors du drame récent au Bangladesh.
Ce qui se passe à Husby, en Suède, est la conséquence de la même inconscience avec laquelle nous avons entrepris une intégration qui n’en est pas une à proprement parler en Belgique, un accueil fourre-tout qui au lieu de rendre les immigrés à la dignité humaine, les plonge dans des ségrégations nouvelles en partage avec nos plus pauvres compatriotes.
Quand j’entends les propos des antiracistes, je me demande s’ils ne font pas plus de tort à la morale et à la dignité humaine, que les racistes eux-mêmes.
Toute explosion de colère est suivie et exploitée par des casseurs. Il est aussi facile d’assimiler à des actes de vandalisme et de vol, une manifestation de rue. La vérité est dans l’explosion initiale de colère… après on ne peut savoir. Les casseurs sont utiles au pouvoir. Cela permet à celui-ci, de faire revenir les gens rapidement à son opinion .
Comment ose-t-on parler de structure d’accueil, d’hébergement sommaire « en attendant », d’emplois précaires bientôt régularisés, dans un système qui fonctionne par ségrégation du riche vis-à-vis du pauvre et qui nourrit et entretien en abondance, quelques-uns, au détriment de tous les autres ?
Je crois la réflexion d’un journaliste qui dénonce la ségrégation du logement qui existe en Suède. Husby est un témoin qui montre comment les populations issues de l’immigration sont devenues majoritaires dans la grande banlieue de Stockholm, rejetées loin du centre ville, comme un paquet de linge sale, amalgamé à l’autre paquet de linge sale que sont les pauvres autochtones.
Et rien, sur le vrai moteur de la ségrégation et du rejet des autres : le système capitaliste !
Vous allez dire « je l’attendais celle-là, le système capitaliste responsable de tout. C’est trop facile ». Et vous auriez raison, le capitalisme n’est pas responsable de tout. Sauf qu’il est au moins le destructeur principal du sentiment de solidarité parmi les hommes et rien que ça, c’est un crime contre l’humanité.
En Belgique, on voit les mêmes ingrédients, le même aveuglement et les mêmes sottises qu’en Suède, à propos de l’immigration.
Le flux migratoire a été voulu depuis les Trente Glorieuses par les industriels, afin de faire baisser les salaires de leur propre main-d’œuvre. Les publicités tapageuses ont fait le reste vantant la vie de château à l’occidentale. Les millions de pouilleux du Sud sont venus grossir les pouilleux de nos contrées qui n’étaient belles que pour les contes de fée racontés dans les familles à comptes en banque.
Les Trente Glorieuses n’ont pas éradiqué la misère. Si l’on vivait mieux, le peuple n’était pas tiré d’affaire. La preuve. À la première tempête bancaire, la misère est aussitôt réapparue ; alors que le flux migratoire se poursuivait, encouragé par les industriels.
A qui profite le crime ?
Pas à nous, en tous cas !
En Suède, comme ailleurs, on dénonce encore le racisme comme un mal unilatéral des couches les plus pauvres de la population ! On ose dénoncer ce sentiment parmi la population semi-laborieuse, semi-sans travail, accusée de défendre « son » bol de soupe à l’appétit de ceux qui arrivent et ont la fringale.
Et qui le dit ? Mais les indignés qui sont à l’abri des indignes, au chaud dans leur classe sociale à crier au loup, derrière leurs portes blindées.
Mais, au risque de scandaliser, on peut se demander comment nous n’avons pas plus d’émeutes, plus d’attentats terroristes ! Les plus abjects salauds qui se font exploser en tuant du monde autour d’eux, ne sont-ils pas poussés à la base de leur violence imbécile par les conditions sociales dans lesquelles ils ont passé leur enfance, avant de répondre favorablement aux hyper criminels et délirants mystiques, à défaut d’explications rationnelles, trouvant dans la religion fanatique, un dieu se nourrissant du sang des infidèles et comblant leurs instincts meurtriers !
Commentaires
Richard III, tu occultes le fait que les causes que tu dénonces agissent indistinctement sur toutes les communautés immigrées mais que leurs effets sont majoritairement cantonnés à une seule d'entre elles.
Postée le: Anonymous | mai 26, 2013 08:19 PM