Patrimons
Ah ! le sournois… Ainsi Elio-la-combine, alors qu’on vilipendait la reine Castagnettes sur ses intentions de pourvoir ses neveux espagnols du fric de sa dotation, Roublardo avait fondé la sienne dans le but d’en faire autant, et ce depuis bien plus longtemps qu’elle !
Sauf que son amour de la famille, Elio le réservait à lui-même !
C’est ainsi que le petit-chimiste-premier-ministre sur un capital initial de 65.000 €, avait empoché nous dit La Dernière Heure, 40.000 € de bénef en 2010, sur lesquels l’État ne lui avait pas même repris 1.000 € d’impôt !
Détail piquant, Roublardo avec 97 % des parts ne concédait que 3 % au reste de sa famille. On le reconnaît bien là !
On peut douter de sa générosité envers ses frères et sœurs, mais pas de ses compétences en matière de gestion de son patrimoine.
C’est ce qui s’appelle faire du socialisme maçonnique. Ah ! il a le style présidentiel, Elio, pour faire valoir sa social-attitude.
La Dernière Heure, renseignements pris, nous dit encore que Monsieur de Mons a abandonné le projet de mettre en exploitation deux taudis en abandonnant l’idée de les transformer en kots d’étudiants.
Elio en tôlier faisant payer ses mètres carrés de literie au prix fort, c’était le comble pour un socialiste.
Probablement que la plomberie allait excéder le prix des taudis et que le Molineux montois (1) avait le sentiment que le jeu n’en valait pas la chandelle.
C’est égal, se faire 40.000 € sur un capital de 65.000 € de départ, c’est une sorte de record dans l’usure, que les usuriers qui votent MR apprécieront, peut-être, par un transfert au PS ?
La société du grand socialiste montois s’appelait Patrimons, comme il se devait. La ville de Mons a toujours porté chance au gaillard, ne serait-ce qu’en lui assurant ses fins de mois.
Le journal termine l’article par un commentaire qui laisse rêveur : « De telles sociétés sont généralement mises en place pour des raisons familiales ou fiscales ». Avec 3 % offerts à la famille, Elio Di Rupo peut être crédité, sans trop d’hésitation, de la dernière hypothèse.
Les voilà bien dépeints, ces grands commis de l’État toujours indignés des mauvais Belges qui ne jouent pas leur rôle de citoyen, jamais à court d’arguments sur la noblesse qu’il y a de faire son devoir et de payer ses impôts et qui, dès qu’une faille apparaît dans le système pour passer « à côté du devoir sacré », s’engouffrent dedans avec la joie mauvaise de remplir leurs coffres tout en se moquant des imbéciles qui font leur devoir.
On pourrait s’attendre à quelques réflexions indignées de certains membres du PS frappés par le sordide de la chose. Et si on n’entend rien, ce qui est fort probable, c’est que l’ambition avaricieuse a rongé tout l’appareil, au point de laisser les plus naturellement indignés, par exemple les Moureaux et les Onkelinx, dans l’admiration de qui tire 40.000 € de 65.000 € !
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1. Je ne résiste pas au plaisir d’extraire d’un livre de Balzac (César Birotteau, parfumeur) un extrait du portrait que le génial auteur dresse d’un propriétaire : [...] Dans ce produit bizarre vous eussiez reconnu l'actionnaire par excellence, croyant à toutes les nouvelles que la Presse périodique baptise de son encre, et qui a tout dit en disant : Lisez le journal ! Le bourgeois essentiellement ami de l'ordre, et toujours en révolte morale avec le pouvoir auquel néanmoins il obéit toujours, créature faible en masse et féroce en détail, insensible comme un huissier quand il s'agit de son droit, et donnant du mouron frais aux oiseaux ou des arêtes de poisson à son chat, interrompant une quittance de loyer pour seriner un canari, défiant comme un geôlier, mais apportant son argent pour une mauvaise affaire, et tâchant alors de se rattraper par une crasse avarice. [...]