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Queue de pie et décoration.

Lu sur Télépro : le roi a conquis les cœurs !
Méthode Coué qui ne demande l’avis de personne.
C’est quand même fort. Des gens qui ne vous sont rien, qui ne vous disent pas grand-chose et à qui il suffit d’arriver pour conquérir les cœurs !
Il est vrai que le même Télépro recommande d’éviter les coups de foudre.
Il faudrait savoir. S’il faut éviter les coups de foudre, comment peuvent-ils conquérir les cœurs à la vitesse de l’éclair !
Les Rosselliens (depuis qu’ils sont drivés par Patrick Hurbain devraient s’appeler les Hurbainistes) ne sont pas en reste dans le fleuron de ce qui fut jadis des entrepreneurs de presse et qui se sont diversifiés depuis.
Philippe et Mathilde sont les adulés du jour. C’est la consigne : Armer les « patriotes » pour les rendre forts au cas où les élections de 2014 tourneraient à la frénésie Bartienne. L’inconditionnalité dans l’amour de la monarchie est souhaitée.
La direction du Soir met le paquet.
Le 11 juin dernier, une information est passée inaperçue. Elle prend tout son sens depuis l’abdication d’Albert. Elle concernait la nomination au poste de rédacteur en chef du Soir de Christophe Berti.
On voit tout de suite la carrure du mec. Il l’a claironné à l’Agence Belga « consolider la marque et la qualité du quotidien tout en étant plus sélectif dans l'information et en conservant le caractère exclusif du contenu ».
« Plus sélectif », ce terme va à l’encontre de ce qu’on devrait attendre du journalisme moderne. Cela signifie un resserrement sur les valeurs éditoriales, au détriment de la diversité des talents mettant en lecture un large spectre de la politique et de la culture.

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Bon Soir, pour les malheureux inquiets de « trahir » par maladresse, la pensée d’Hurbain. On voit sur les dernières livraisons que le journal se spécialise dans l’infiniment correct et le bourgeoisement lisible. Avec un pareil handicap, faire un objectif de l’augmentation des ventes me paraît aussi hasardeux que photographier Nessie dans son loch d’été.
D’ici la vente d’exclusivités au quotidien, on peaufine au mois d’août quelque chose qui ressemble au « Patriote Illustré », magazine ultra nationaliste mort par extinction des Poilus de la Grande guerre.
Reste à savoir pour Berti, si les Poilus de Mathilde et Philippe attendront une nouvelle grande guerre pour s’éteindre.
Les faits sont plus têtus que les grandes familles de presse qui ont établi leur compte en banque sur des générations de typographes et de journalistes, avant de se ronger les sangs pour trouver de nouvelles formules à faire du fric.
C’est Médiapart en France et Huffington Post version Sinclair qui montrent ce qu’il faut faire pour subsister (Slate magazine, c’est trop pointu pour eux, il ne faut pas qu’ils y songent).
Et ce n’est pas Berti, Hamman avant lui et Béatrice Delvaux disparue puis récupérée, qui enlèveront les mites des vieux smokings et des toilettes 1920 de ces messieurs et dames de la famille Rossel-Hurbain, mais un nouvel esprit dans un business en voie de disparition. Un esprit qui se fout des convenances, qui appelle un chat, un chat, et qui ne montre qu’incidemment et intelligemment qu’il voue un culte à la monarchie (1).
A défaut de quoi, ce qui reste de fric dans ces familles de presse devra s’investir dans d’autres machines à sous : football, hôtellerie, Low Cost, pétrole, gaz de schiste, etc. et surtout, plus jamais dans le papier !
Tout ce qui arrive est un peu leur faute. A force de rendre le lecteur idiot, ils ont fini par y parvenir.
Las ! Ils ont oublié qu’un idiot ne sait pas lire…
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1. C’est peut-être plus faux derche, mais au moins le lecteur ne mettrait plus les voiles.

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