Grisbi (1) contre populisme.
On entend l’antienne : Happart José proclame haut et fort que les ennemis acharnés de la démocratie sont les populistes. Les autres de tous les partis lui emboîtent le pas, les pires haineux chacals, détestables charognes sont les populistes.
Que des altruistes, des dévoués à la cause du peuple soient injustement déconsidérés, associés aux profiteurs multi casquettes, d’accord. Mais il faut avouer que traiter les critiques qui leur sont faites de populisme par l’engeance qui reste, c’est franchement outrageant, et notamment pour les bloggeurs qui ne sont pas payés pour ça.
Un peu de respect pour les services gratuits et le bénévolat, s’il-vous-plaît, messieurs et mesdames les champions et championnes de la thune.
Milquet et son compère Louis Michel, s’insurgent, avec Happart et les multi casquettes. Bref, si les partis voient des populistes partout, c’est que le cas du PS n’est pas isolé et qu’il y a des José Happart qui se baladent à gauche, comme à droite. .
Hélas ! la plupart de ces grands amoureux de la chose publique sont aussi des grands amoureux du pognon. Manque de pot, sauf que contrairement au privé, ils sont redevables de leur pognon au peuple.
Pour tous ceux-là qui ont professionnalisé la mission du parlementaire, une seule devise « Touchez pas au grisbi ».
Y toucher les rend féroces, menteurs, capables de crimes.
Outre le célébrissime José Happart (dans Happart il y a Happé, on aurait dû se méfier), Monsieur 480.000 euros détenteur d’une sorte de record de pot de départ du parlement wallon et toujours président du CA de l’aéroport de Bierset (un petit + à sa belle pension de l’État, le bougre), nous avons deux nouvelles gloires du PS dans le genre « mes sous ou tu meurs ! ».
La sémillante Valérie Deom péessante pure, a fait mieux. Elle avait dit renoncer à ses 110.165 euros d'indemnités, en décembre 2012. L’amour du grisbi revenant en force après sa déclaration héroïque, voilà qu’elle change d’avis en catimini, dans l’espoir que personne ne s’en apercevra.
Las !... Un populiste de bas étage (2) (Dixit José, dit Monsieur 480.000) évente la mèche. La revoilà devant un autre populiste de la RTBF en train de justifier son amour de ses indemnités par l’amour des pauvres à qui elle va faire une grande distribution ! Elle va tout redistribuer, c’est juré !
Ils attendent toujours !
Dans la sphère déjà bien remplie des amoureux du grisbi, il y a une nouvelle élue.
Maggy Yerna du PS dans la grande tradition de la place Sainte-Véronique, députée wallonne, échevine à Liège et présidente d’une Intercommunale, a remis sa démission le 1er septembre dernier de sa députation. Elle sera une des dernières élues à bénéficier du régime actuel des indemnités de départ. Démissionnaire deux jours plus tard, elle avait droit à peau de balle. C’est ce qui s’appelle avoir le sens du grisbi. Elle va en plus toucher 8.470 euros, sa paie du mois, pour un jour de prestation !
Ce sont les chômeurs de Saint-Gilles qui seront contents d’apprendre la bonne nouvelle pour Maggy. Il n’y a pas à dire, voilà encore une affaire qui va amener du monde dans le populisme de bas étage de Monsieur 480.000 !
J’ai une suggestion pour ces messieurs dames de la bonne affaire, ils devraient faire comme les commerçants qui remettent leur commerce en réclamant au successeur un pas de porte ou si on veut un dessous de table.
Quelqu’un me dit dans le dos que c’est déjà fait et que je retarde.
Pour avoir eu une pensée aussi honteuse, je rejoins de mon propre chef la meute des populistes de bas étage qui font des misères à Monsieur José.
Naïf, je croyais que les Loges d’où sont sortis ces amoureux du grisbi, devaient discuter philosophie et morale laïque en priorité ?
---
1. Grisbi : pognon des Hommes à la redresse, des malfrats, des caïds, des mecs qui en ont.
2. Populisme de bas étage : situation au dernier degré de l’humain, du jaloux et antidémocrate.
Tous les populistes sont des salauds. Ils veulent toucher au grisbi des Affranchis. Ils ont les patates au fond du filet.