Mon Mons a la cote
Tandis que le procès des dirigeants de Fortis est remis aux calendes et que Maurice Lippens et consort parfaitement au courant vont passer entre les gouttes, à Huy on fait toujours des misères à Anne-Marie « Zinzin » pour les quelques heures au cours desquelles des employés communaux ont distribué la photo de l’ex-diva hutoise dans les boîtes à lettres. Si c’est au prorata de l’efficacité des voix de préférence aux élections, le procès est à revoir. Je ne sache pas que le portrait de la diva ait ajouté grand-chose.
Des milliards d’un côté avec des clients ratiboisés et de l’autre quelques centaines d’euros.
Ce qui est une procédure « cas d’école » d’un côté, devient de l’autre un procès entre deux mégères inapprivoisées.
Reste que Mémé pourrait faire de la tôle, sur papier puisqu’il y aura sursis.
Maurice, lui, n’est pas près de finir chômeur.
Les philosophes l’ont toujours pensé, pour être sûr de l’impunité, il faut voler beaucoup.
Une qui n’en démord pas et qui se promène dans ce qui sera le procès de sa vie, c’est Micheline Toussaint, témoin à charge entendue par le tribunal correctionnel de Huy dans le procès des tracts électoraux. Hou ! la donneuse…
Entre deux socialistes quand même, quel manque de solidarité !
C’est comme si Onkelinx faisait un procès à Di Rupo parce qu’elle est le numéro deux et lui, le numéro un du parti, même si Magnette fait de la figuration « intelligente » et ramasse la mise.
Elle et lui ont suffisamment de dossiers l’une sur l’autre, pour intéresser un tribunal. Il est vrai qu’on ferait sans doute comme avec Fortis, on remettrait l’audience jusqu’à ce qu’on oublie qu’il y a un procès.
Le match de Huy montre deux caractères en piste. Pour la Toussaint, Madame Lizin a bien fait distribuer des tracts électoraux à sa gloire, pendant les heures de travail du personnel communal.
La présidente honoraire du Sénat n’en mène pas large. Elle nie, évidemment. Que voulez-vous qu’elle fasse ? Elle sait bien qu’il faut toujours nier en politique. Les pauvres diables qui ont commis les crimes nient aussi, coincés entre deux mégères comme celles de Brive-la-Gaillarde à propos d’une botte d’oignons, tous socialistes bons teints, purs rosés, la suite de leur carrière est en jeu. Voyez-vous que c’est la Toussaint qui s’installe bourgmestre aux élections prochaines ? Et ils ont nié, comme des bleus !
Avec un peu d’intelligence, dans le cadre des pratiques et mœurs socialistes, ils auraient dû accabler Zinzin, puisqu’elle n’a aucune chance de redevenir leur patronne, tandis que l’autre…
C’est Elio-la-Combine qui aurait machiavellisé l’embrouille. C’est Zinzin qui le dit.
Ce qui est évident : l’illustre Montois n’aime pas Liège et ses environs. Il faut remarquer depuis qu’il tire les ficelles et les vers du nez des prétendants à la bonne platée de revenus, qu’il fait tout ce qu’il peut pour défavoriser les éléphants liégeois.
Le P’tit Chimiste a trop souffert des manières d’André Cools quand il était débutant dans le croche-pied des roses.
Certaines humiliations ne s’oublient jamais.
Cette affaire des heures troubles de Huy l’amuse énormément. Il flingue deux commères d’un coup. Anne-Marie qui l’insupporte, il sait qu’après les gros mots, le PS n’est pas près de refaire son unité et m’ame Toussaint, la donneuse, trop marquée dans ce combat, pour en gagner d’autres.
Le Ps des bords de Meuse prend un coup sur le nez et Liège et sa belle région s’enfonce un peu plus dans une rivalité avec Charleroi et qu’est-ce qui fait coucou aux deux cités connes ? mon Mons pardi !
La prochaine audience est fixée au 11 octobre. Le réquisitoire et les plaidoiries sont prévus lors de cette audience.