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Élio contre Didier II !

L’image de Didier Bellens colportée d’un journal à l’autre commence sérieusement à me mettre en rogne.
La manière de hisser cet homme au sommet dont on ne sait quelle hiérarchie de l’intelligence au service exclusif de l’efficacité économique a quelque chose d’outrée et de profondément écœurante !
Cet aplatissement devant Bellens, même de la part de ceux qui voudraient le voir se perdre dans les Bermudes, est typique du panurgisme du troupeau devant l’animal alpha.
Du coup, voilà Didier II qui fait la bête, joue la madone et verse sur les têtes admiratives ce qui est censé être de l’humour en pays conquis, nomme des charmantes à des postes à galette et se prend pour la Lady Gaga du monde des affaires.
Comment peut-on être admiratif de ce personnage grotesque, redondant, sinistre et faux esprit brillant, dont les personnels politiques s’abreuvent et s’extasient ?
Belgacom va-t-elle si bien que cela, qu’un autre « génie » mais moins transcendant, serait incapable de la conduire vers les sommets du bénéfice ?
Il faudrait qu’on arrête de faire valser l’encensoir devant les pas de cet homme. N’importe qui pourrait en faire autant, puisque son deal tient à maintenir le prix de la communication à un taux que les autres pays ne pratiquent pas, beaucoup trop cher pour ce que c’est !
Attendu que l’État est majoritaire dans l’entreprise, on aurait dû attendre du « génie » de Bellens qu’il fît descendre le prix de la communication à la moyenne européenne !
Quant aux épurations successives dans le personnel, n’importe quel trou du cul d’Outre Atlantique en fait autant tous les jours dans des entreprises à Detroit. Il suffit de faire une tournée micro aux sorties des ateliers pour s’apercevoir que si Bellens est déifié au club Lorraine, il est particulièrement vomi à la Régie.
A présent, il faut encore que ce soit le conseil des ministres de ce vendredi pour trancher de la situation délicate ! C’est qu’en effet, le redondant personnage n’a pas hésité d’aller jusqu’à critiquer un autre pareil à lui-même, Élio Di Rupo !
Pour un homme si intelligent, c’était la mauvaise idée !
On connaît la vindicte souriante du premier ministre, pour savoir qu’à ce petit jeu-là, des deux surdimensionnés, le poussah des communications n’a aucune chance. Élio va en faire de la chair à pâté.
Ah ! mais le pouvoir politique n’a qu’à s’en prendre à lui-même ! On l’a assez auréolé et habillé de gloire le CEO de Belgacom !
Voilà soudain que Bellens se rend compte que l’autre à barre sur lui. De s’être cru Saint-Nicolas et avoir pris l’enfant Élio sur les genoux et l’avoir gourmandé en lui donnant une petite tape sur la joue, c’était trop !

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Et comme par-dessus tout, Bellens est fait comme tout le monde : la traque du gros pognon, il voit du même coup le temps où il ne pourra plus empiler dans son coffre privé le traitement royal de CEO que ses admirateurs lui allouaient bon an, mal an, au grand désespoir des populations qui se demandent ce qu’on lui trouve, pour qu’on paie un thon au prix des œufs d’esturgeon !
C’est bien dans la fantasmagorie générale d’un système capitaliste qui a besoin d’appeler « élites » des gens qui ne jurent que par lui, alors que des CEO poussah ou non, il en existe des milliers aussi capable que Didier II de torcher le cul du grand capital et de prendre de haut un petit personnel maltraité et mal payé.
On est bien là dans les croyances pures d’un système qui croit à l’estrade, aux talonnettes et à la jactance, dont le seul trait de génie est d’être parvenu à faire croire à la masse qu’elle est drivée par des êtres supérieurs proprement irremplaçables.
C’est là tout le danger dans le limogeage de Didier II qui se prépare, que le peuple découvre qu’il n’y a pas que les petits qu’on fout à la porte, que les grands peuvent aussi bien l’être. Seule différence, Bellens ne finira pas clochard, le bougre a du foin dans les bottes, depuis le temps qu’on le dit super intelligent.
Si Élio-la-Combine n’a pas peur de se faire insulter d’une autre manière, enfin plus franche et plus catégorique, que celle de Didier II, je pose ma candidature au remplacement dudit Bellens aux noms des milliers de CEO que l’université crée chaque année et qui, à capacité égale, se voient traiter d’inférieurs par ces arrogants qui nous dirigent très mal, à en juger par la situation générale en Belgique.

Commentaires

Cher RICHARD III,
Votre érégie a raison : enfin le job à la hauteur de votre intelligence, de votre compétence et de votre ambition. Mais, vous devrez changer et faire les yeux doux à Elio.

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