Emir Kir contre Gesù.
Décidément, on aime mieux le Kir au vin blanc, que le Kir agent immobilier !
On expulse même chez Dieu ! Les policiers ont encerclé l'ancien couvent du Gesù à Saint-Josse-ten-Noode, lundi vers 5h30, et y sont entrés vers 6 heures par la rue de la Traversière.
Evidemment, l’ordre d’accomplir cette monstruosité un mois avant l’hiver vient du socialiste Emir Kir, bourgmestre à Saint-Josse-ten-Noode. J’écris « évidemment » parce que les libéraux n’auraient pas osé !
Monsieur Kir ne tolère pas l’anarchie ! Sans blague ?
C’est bien socialiste ça. On tolère tout, collaboration avec la droite et bientôt avec l’extrême droite, collaboration avec le patronat soi-disant pour sauver l’emploi, en réalité l’intérêt privé capitaliste après la crise des banques, collaboration avec les espions de Washington afin d’espionner son propre peuple, tout on avale et on gobe tout… sauf l’occupation d’un local délabré et mis à disposition de sans-logis par le propriétaire, lui-même.
Il paraît qu’après deux ans d’occupation, on s’aperçoit que le local est dangereux ce 3 octobre et si on veut sauver des vies, on doit mettre tout le monde dehors pour le 4 pile !
L’opération « tous dehors » du PS va coûter des milliers d’euros. N’aurait-il pas été plus humain d’envoyer des pompiers à l’ancien couvent relever les points dangereux et faire des aménagements par les ouvriers communaux et des électriciens, afin d’au moins passer l’hiver et gagner du temps !
La suite au printemps eût été logique : chercher un habitat valable et reloger petit à petit et avec l’accord des habitants du squat, la solution était humaine. Kir et les socialistes ne veulent pas, ennemis avant tout de l’anarchie, ils plongent tout un quartier dedans.
Bien sûr que non, ces pauvres gens expulsés ne seront pas relogés dans des conditions meilleures et acceptables. On va les diviser, séparer peut-être des familles, pour les héberger un peu partout dans la capitale, avant de les expulser par la suite. Maggie De Block y veillera.
Les sultans avaient leurs eunuques prêts à tout et bon à tout pour servir leur maître. Elio Di Rupo aura le sien. On aura passé d’un bon chanoine créant un apéritif, à un apparatchik taillant son salaire sur le malheur des gens.
Je l’ai écrit à plusieurs reprises, les socialistes croient qu’ils n’ont qu’un seul ennemi : l’extrême gauche, y amalgamant dans leur inculture et leur mauvaise connaissance de l’histoire, l’anarchie et le populisme, confondant tout, sciemment ou pas, dans une réprobation haineuse de tout ce qui fait ressortir leur centrisme à tendances droitière. Maintenant, ils ajoutent les pauvres après les chômeurs, à la liste de leurs ennemis.
Voilà vingt ans qu’ils s’affichent antiracistes et on les félicite de compter dans leurs rangs des Belges venus d’ailleurs. On ne savait pas que c’était pure propagande, une sorte d’appel aux électeurs anciens émigrés. Et le comble, c’est un privilégié de la sorte qui fait le plus de tort à des gens qui sont en principe « défendus » par les socialistes, des gens en détresse, Belges ou non, qu’importe, Kir, détestant l’anarchie les chasse de sa commune !
On peut dire, une fois de plus, que les socialistes sont de jolis cocos, pas très éloignés d’être des fripouilles accomplies.
Il manquait à ce manque absolu d‘humanité, le témoignage d’Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l'Homme : "Une expulsion de manière très violente, avec des moyens policiers inimaginables : 40 combis, plus de 200 policiers, plus que le nombre d’habitants où il y a quand même environ 80 enfants. On ne s’attendait pas à ça. Des policiers avec boucliers et matraques qui avaient visiblement envie d’en découdre. Avocats, sympathisants, associations qui soutiennent les habitants ont été poussés de manière violente dans la rue. Visiblement les policiers avaient reçu pour instruction de ne pas hésiter à utiliser leur matraque".
Même Recep Tayyip Erdoğan, fondateur de l'AKP et Premier ministre de Turquie depuis 2003, bel et bien impliqué dans la « musulmanisation » progressive de la Turquie, n’aurait pas osé faire ce qu’Emir Kir, socialiste belge, a accompli au couvent de Gèsu.
Un doute m’effleure. Ce couvent devrait être reconverti en hôtel cinq étoiles, dit-on. N’y aurait-il pas dans cette brusque décision, un rapport de cause à effet ?
Vous savez, avec les socialistes, mieux vaut s’attendre au pire qu’au meilleur. On a plus de chances ainsi statistiquement parlant, de toucher la vérité du doigt.
Commentaires
Rien sur votre copain Wesphael?
Postée le: Joseph Meyer | novembre 5, 2013 11:01 PM