« Vers un cataclysme électoral. | Accueil | Esclave au travail. »

Distribution de faux culs.

Stéphane Bern, le présentateur vedette des mamies, prétend que Pippa Middleton au mariage de sa sœur avait un faux cul, mais ajoute l’ineffable spécialiste des têtes couronnées « le postiche ne se voyait pas ». Incontestablement notre particratie en distribue allègrement aux têtes de gondole, mais au contraire, chez eux, ça se voit. Et même, on ne voit plus que ça.
C’est gênant d’épouser le peuple en traînant derrière soi un derrière en carton.
Un super gros cul est, sans conteste, coulé à même les fesses du dénommé Marcourt, candidat socialiste à l’élection prochaine. Le premier mai le kiosque du parc d’Avroy tenant lieu d’estrade, a retenti d’une métaphore du ministre devant un quarteron de socialistes obligés d’y être pour raison professionnelle. Il a appelé « Une boîte à chaussures au milieu des champs » ce que certains zonings, abandonnés des autorités, montrent aux investisseur en Wallonie, une entreprise fermée sur quatre faces, à tel point qu’on a peine à situer la porte d’entrée, isolée de tout, au milieu des champs.
Cette métaphore peut être qualifiée d’absolue.
Parce que si elle était faite pour que lui, Marcourt, accompagne ses boîtes à chaussures de ses merveilleuses infrastructures routières et ferroviaires, ce trope est bien destiné à montrer l’isolement de certains zonings qui n’on rien à voir avec les siens, il a oublié que cette métaphore est à tiroir et qu’elle pointe du doigt, une sorte d’enfermement de ceux qui y travaillent, sans voir jamais le jour, afin de leur éviter la tentation de s’évader par l’esprit en regardant par les fenêtres. Marcourt a tout simplement ignoré les travailleurs de ses boîtes à chaussures.

2hhdi.jpg

Sans avoir fouiné dans les dix malles de manuscrit de Constantin Pecqueur entreposées à l’Assemble nationale française, Di Rupo, sans le savoir, s’est plaqué le faux derrière de celui qui se voulait socialiste et jacobin, puisqu’il est passé, comme son aîné des saint-simoniens au socialisme du respect des cultes, pour s’enthousiasmer de la pensée libérale. Pecqueur fut surtout un républicain attentif au traitement simultané et complémentaire de la question politique et de la question sociale. Di Rupo a seulement remplacé la question sociale par la question économique. Il gère donc un nouveau socialisme, sans passer par les Congrès, que Tocqueville eût approuvé, comme il a approuvé celui de Pecqueur en son temps.
Il reste une collection complète de faux cul dans les vestiaires de Jodoigne pour la famille Michel. Le père Louis n’a pas vu l’influence du libéralisme sur l’Europe et la grande détresse matérielle qui en résulte. C’est trop facile de mettre sur le dos de la crise le déni de démocratie qui en résulte. Le fils Charles, avec son compère Reynders, entend bien dire à qui veut l’entendre qu’il n’entrera jamais, lui et son parti, dans un gouvernement pour appliquer le programme de la N-VA.
Son faux-cul au lieu de le porter derrière, il le porte sur sa figure. Il n’a jamais dit qu’il n’entrerait pas dans un gouvernement formé par De Wever. Il n’a parlé que du programme. Tout le monde sait bien qu’aucun parti de gouvernement, par le système de compromis, ne pourra jamais faire appliquer son programme à la lettre.
Il suffira que De Wever change quelques virgules et vous verrez comme ils accourront tous, si le bourgmestre d’Anvers devenait incontournable.
Lutgen a le faux-cul angélique et pourtant rugueux du paysan ardennais qui va à la feuillée au bout de son champ. C’est le chantre de l’Europe. Il en vante tellement les vertus qu’il confond néolibéralisme avec une vision de l’Europe carte-postale, oubliant du coup, tout ce qui va mal au point d’ignorer que, ce qui ronge l’Europe, ce sont ses prédateurs financiers, bientôt relayés par des accords atlantiques avec les Usa, ce qui va doubler les vautours qui tournent autour de nos futurs charognes.
Reste encore un stock de faux-culs pour Écolo que les lecteurs de journaux n’auront aucune difficulté à décerner.

Commentaires

Rien que des faux-culs en politique selon Richard III et sa chronique d'aujourd'hui.
Mais, Richard III ira quand même voter pour ses amis, politiciens et faux-culs.

Pas grave, Henri. Willems, c'est une voix.

Poster un commentaire