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Elio faussaire ?

Les parasites de la haute administration exultent. Didier Bellens réclame 5 millions à Belgacom, ses avocats s’en occupent.
C’était déjà pas mal scandaleux le salaire que la Communauté belge octroyait à ce type. Certes, il s’est tiré sans préavis, alors que dans des cas similaires ses pareils se sont enfuis avec des parachutes dorés.
Ceux qui ne comprennent pas encore que nous sommes dans une société de fous finiront bien par admettre que le système libéral poussé à fond, comme les socialistes et le MR le souhaitent au nom de l’économie libre-échangiste, va vers des dérives qu’on n’imagine pas. En Allemagne, ils ont osé des salaires à un euro de l’heure ! Alors pourquoi pas en Belgique, sur le temps que des individus pas plus malins, pas plus indispensables qu’un bon employé de troisième catégorie, auraient besoin d’un sac de sport toutes les fins de mois, s’ils voulaient être payés en liquide !
C’est étonnant ce laxisme des salaires à l’échelon ultime et cette pingrerie pour les affamés des catégories dites basses.
Et ici on ne parle pas du privé, de ces banquiers entre la prison et leur conseil d’administration qui n’ont pas besoin de chalumeau pour ouvrir les coffres et qui s’en mettent joyeusement de côté. Et se sont les mêmes qui font jeter en prison l’employé qui passe le portique avec une épingle de la banque !
Ces poissons ventouses, ces maquereaux du peuple, les gouvernements les reçoivent dans des palaces, les ministres des finances s’agenouillent et l’enfoiré du trottoir pleure de joie en les admirant à travers les vitres des grands hôtels.
Mais ce Bellens, qui déploie des ailes de diamant bleu au-dessus de nos têtes infimes, il ne vaut pas plus qu’un autre zéphyr, lui-même pareil à Monsieur tout le monde.
Si ces gens nous prennent pour de la merde, qu’est-ce qu’on attend pour en faire autant ? Car si notre majorité est respectable, leur minorité est suspecte.
D’où ça vient, cette engeance et l’admiration imbécile que nous leur portons ?
Je prends n’importe quel salaire super as à plus de 100.000 € dans une partie d’échec. Celui qui perd baise le cul de l’autre. Je suis tellement sûr de gagner que j’oublierai de me torcher le matin.
Il y a, sans doute, dans la foule des futurs « Un euro de l’heure », des hommes et des femmes qui parlent mieux l’anglais, qui connaissent sur le bout des doigts les techniques de Wall Street, qui feraient en une demi-journée un plan cent fois plus audacieux et meilleur pour sauver la poste et les chemins de fer réunis, que ces élites sublimes.
Alors qu’on arrête un peu l’adoration à la perle rare.
Encore une fois, Bellens et ses confrères ont de la chance, on est en 2014, en 1917 ils se faisaient fusiller par les Rouges, motif : pillage des biens de l’État. On ne rigolait pas à l’époque. Ce n’étaient pas les socialistes d’aujourd’hui. Le poing levé, ça voulait dire quelque chose et pas comme celui de Laurette Onkelinx qui veut dire « Élio, je peux y aller, j’ai un essayage avenue Louise ».
Pour l’affaire du gugusse, il n’est pas dit que le facteur en chef ne touchera pas l’enveloppe réparatrice du tort causé. Les avocats s’en régalent à l’avance.

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C’est qu’Elio dans sa haine froide pour le lèse-majesté lourdé, était pressé de liquider l’enflure. Il paraît que l’arrêté royal du 15 novembre 2013 portant sur la révocation de l’ex-CEO de Belgacom est un faux. (L’Echo). Suivent les explications du journal. Le super professionnel devait être révoqué par un arrêté royal délibéré en conseil des ministres.
Revenons au jour du mini drame : Elio s’est étranglé ce matin là en lisant le journal, des imprécations de Bellens à son égard. Le lendemain neuf heures, le Kern était convoqué dare-dare. Les super ministres ont fait « oui-oui » à leur chef, comme des troufions à leur juteux. L’affaire était dans le sac. Bellens avait fait le con – étonnant pour un esprit supérieur – et n’avait plus qu’à vivre sur les millions qu’il nous avait déjà piqués.
– La porte ! lui a dit l’impérieux Montois.
Rassurez-vous, le CEO n’est pas malheureux. Génial ou connard, le CEO en principe n’est jamais malheureux.
Vous verrez qu’on reparlera plus de cette affaire, que des milliers de pauvres gens qu’on va liquider du chômage. Drôle de pays, quand même.

Commentaires

Cher Richard III,
Encore une chronique pour rien :
" It has the same effect as pissing in a violin in the middle of the desert ".

If you dare not trust that you see, confess not that you know :if you will follow me, I will show you enough, and when you have seen more and heard more, proceed accordingly.
To have a game of chess ?
Yours sincere.
R III

Would Richard III, Duke of Gloucester, take the risk to be checkmated by a "manant" ?
Certainly not . . .

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