Littlefinger-Di Rupo, saison 2 en mai ?
C’est reparti pour un tour de galopant à Rhode-Saint-Genèse. Le ministre flamand des Affaires intérieures Geert Bourgeois, comme il l'avait fait pour Linkebeek, a annulé la décision prise par le conseil communal de la Commune d'envoyer les convocations pour le scrutin du 25 mai dans la langue des électeurs.
– Toi li pas savoir que mi pas parler ti langue !
– Moi, foutre, je n’en ai rien (inversion habituelle chez nos Nordistes préférés).
On croyait, avec le temps, que la stupidité flamingante des dirigeants flandriens allait faire place à une hébétude « bon enfant », sans commune mesure avec les principes du beau langage, qui va du cordon linguistique à la Mer du Nord. Rien à faire, le mal est incurable. À moins d’une reddition sans condition des partis royalistes de la francophonie, l’avenir de la Belgique régionalement unitaire et solidaire, est vachement compromis.
Si on veut conserver Mathilde au piano et Philippe à la flûte indienne, Astrid dans le commerce extérieur et Laurent dans l’étude du besoin animal, il faudra bien passer par l’âme flamande de Geert Bourgeois.
Sans la génuflexion d’usage à Thyl l’espiègle, le temple dynastique sera fermé. Roublardo pourra ôter son petit drapeau trois couleurs de la boutonnière de son veston. Ces Messieurs des Flandres ne veulent rien savoir.
Jouer un autre rôle, le Totò du rire montois sait y faire. Il lui suffira de choisir dans son vestiaire la casquette qui joint l’emblématique au numéraire, et le tour est joué. Di Rupo est un grand sentimental. Il est attaché à la monarchie, la famille royale, les flonflons et le titre de baron pour faire comme Annie Cordy.
C’est du Game of Throne made in Belgium.
Lysa-Mathilde Arryn règne seule sur les Eyriés depuis qu’elle est le cerveau du ménage royal. Elle s’est prise d’amitié pour Littlefinger-Élio, depuis la mort du dragon, au Doudou de l’année dernière. Après mai, la saison 2 s’ouvrira sur le duel à mort de Littlefinger contre Bart Baelish, pour la possession du « Throne ».
Monsieur de Mons espère que sa docilité aux arrêts du Conseil d’État permettra d’endiguer la montée en puissance de Bart De Wever qui brigue la couronne. Le héros PS sauvera-t-il une deuxième fois le royaume ?
De quoi se mêle la cour d'appel de Mons, qui prétend que les circulaires Peeters et Martens ajoutent à la loi des commentaires dépourvus de valeur réglementaire ! L'administré d'une commune à facilités peut obtenir directement dans la langue - néerlandaise ou française - dans laquelle il s'est signalé les documents lui revenant, dit-elle en élevant la voix.
– Chut !... Chut !... dit Élio patriote, Bart pourrait entendre.